L'année
écoulée a suscité une forte mobilisation des marocain(e)s, et leur soutien, de
France et d’ailleurs.
En août 2013, la libération du pédophile Daniel Galvá
Viña, condamné à 30 ans de prison ferme après avoir violé 11 enfants marocains
dans la ville de Kénitra, a indigné les consciences provoquant manifestations et
sit-in. L'appel de l'AMDH-Paris/IDF pour un sit-in devant l'ambassade du Maroc à
Paris pour dénoncer la libération du pédophile Daniel a rencontré un franc
succès et près de 700 personnes ont répondu présentes au sit-in. Grâce à notre
mobilisation au Maroc et à l'étranger, le pédophile est retourné purger sa peine
et les autorités ont été obligées de faire marche arrière et de
s’expliquer.
L'arrestation
de Ali Anouzla, directeur de la version arabe du site Lakome, en septembre 2013,
a porté encore atteinte à la liberté de la presse, fragile ou quasi inexistante.
Ali Anouzla est accusé d’« apologie d’actes constituant des infractions de
terrorisme ». Un article publié sur le site Lakome faisait référence à une vidéo
du groupe armé Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) intitulée Maroc
: le royaume de la corruption et du despotisme.
Le site critiquait la vidéo, la qualifiant de propagande, et ne soutenait pas
l’appel d’AQMI. La vidéo n’était pas publiée dans l’article. Ali Anouzla a
depuis, été mis en liberté provisoire, grâce à une mobilisation nationale et
internationale, mais son jugement vient d'être reporté au 18 février.
L’AMDH-Paris/IDF a appelé à un rassemblement pour réclamer la libération,
immédiate et sans conditions, d’Anouzla le 21 septembre 2013. Elle fait toujours
partie prenante du comité de soutien monté à Paris.
L'AMDH-Paris/IDF
soutient les enseignant(e)s de la langue arabe et de la culture marocaine qui
souffrent de la gestion désastreuse de leur dossier. Des membres du bureau de
l'AMDH-Paris/IDF sont présent(e)s lors des sit-ins devant l'ambassade du Maroc à
Paris et participent à la création d’un comité de soutien.
L'année
2013 a donné naissance aux commissions de travail au sein de l'AMDH-Paris/IDF.
Cinq commissions de travail ont été crées: les commissions Communication,
Formation, Problèmes consulaires et permanence juridique, Activités culturelles,
Relations publiques. Les
commissions sont ouvertes à tou(te)s les membres de
l'association.
La
section Parisienne de l'AMDH a organisé diverses activités culturelles durant
l'année 2013. Notamment des projections-débat sur «
Le Mouvement Marocain du 20 Février au miroir du résistant de la guerre du RIF,
Abdelkrim ELKHATTABI
», sur «
la lutte des ouvrières du textile au Maroc. », et
sur «
la lutte des mineurs de Jbel Aouam ». La
projection-débat autour du film «
Hercule Vs Hermès »
est
en cours de préparation.
Comme
chaque année, l'AMDH a tenu un stand à la fête de l'humanité en septembre 2013.
Une Conférence sur « la
situation des droits Humains au Maroc
» a été animée par Yassir
KAZAR,
membre
du bureau de l’AMDH Paris/Ile-de-France, en présence de Abdelkhalek
BENZEKRI:
Membre du bureau central de l’AMDH, d'Annie
DELAY
: Coordinatrice Maroc/Sahara occidental - Amnesty International France, de
Michèle
DECASTER
: Secrétaire générale de l’AFASPA , d'Ayad
AHRAM
: Président de l’ASDHOM. Un atelier de discussion-débat autour de la langue
Amazigh a été animé par Rachid Oufkir dans le stand de
l'AMDH.
Ce
12 décembre 2013, Khadija Ryadi a reçu le Prix des Nations Unies des droits
humains 2013. Cela fait plus de trente quatre ans que l’ex présidente de l’AMDH,
Khadija Ryadi, milite fermement et avec détermination pour les droits humains au
Maroc au sein de l’Association Marocaine des Droits Humains.
L'année
2014 s'annonce pleine de luttes et aussi d'espoirs. Alors soyons solidaires et
déterminé(e)s.
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