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dimanche 29 décembre 2013

De quoi sont ils si fiers, nos gouvernants ?

(extraits)
Malade je suis, mais je n'oserai jamais les abandonner.

Je tremble en écrivant ces mots, je suis un humain, tout comme ceux qui souffrent dans toutes les régions du pays et j'ai peur. Peur pour ces 40% de mes frères et sœurs, qui s'accrochent à la vie avec un minimum pour vivre et leur sort est entre les mains de dieu.


Oui, j'ai très peur de voir certains perdre l’âme, la conscience et aussi nos valeurs, restant indifférents à laDe quoi sont ils fiers ?

Malade je suis, mais je n'oserai jamais les abandonner.
Excusez ma franchise, c'est mon cœur qui parle, je ne le maîtrise plus et il hurle sa douleur. Pardonnez mes yeux rouges, qui coulent en larmes. Ils ont trop vus de malheur et ils ne supportent plus ces scènes de misère partout ou je cherche à reposer mon regard. 
J'ai en ce moment un corps fragile, qui tremble en écrivant ces mots, je suis un humain, tout comme ceux qui souffrent dans toutes les régions du pays et j'ai peur. Peur pour ces 40% de mes frères et sœurs, qui s'accrochent à la vie avec un minimum pour vivre et leur sort est entre les mains de dieu.

Oui, j'ai très peur de voir certains perdre l’âme, la conscience et aussi nos valeurs, restant indifférents à la situation de ces enfants qui meurent la bouche ouverte, victimes de la maladie, de la faim, du froid et de toute forme d'injustice :
-Un taux de mortalité infantile estimé à 28% dans les quartiers reculés.
- Une espérance de vie en chute libre d'année en année.
- Un taux d’analphabétisme allant jusqu’à 53% dans certaines régions, puisque vous concevez l’alphabétisé comme celui qui sait lire, écrire et parler une langue.
- Un médecin pour 53000 habitants
- Un taux de chaumage chez les jeunes, sauve qui peut.
- Des sans abri, les rues des grandes villes en débordent.
- Une justice à la traîne.
- Des hôpitaux qui ne sont que des morgues.

Après ce beau travail, vous pouvez me parler de votre politique spatiale, de l'avenir de notre jeunesse et de ce progrès maquillant ce malheur, avec ces villes relayées entre elles par des voies rapides, les extra-rapides, le train, l'avion, le bateau et bientôt la téléportation peut être, et je m'en moque. 
Oui je sais, dans la majorité des villages isolés et cachés du regard, mes frères transportent encore de nos jours, leurs enfants malades à dos d'âne par manque de route, des moyens de transport pour accéder à ce qu'il ressemblerai à un hôpital, des milliers d'élèves qui marcheront des heures malgré le climat rude pour atteindre leurs écoles, alors qu'un bus scolaire coûterai beaucoup moins cher que les frais de déplacement annuels, d'un seul ministre qui ne quittera jamais la capitale. 
J'aurai honte également de m'approcher de ces terrains de golf qu'on arrose matin et soir au détriment de ces villages de pauvres, privés d'eau hors que l'existence en dépend.
Ces lampadaires bientôt en or pour éclairer jours et nuits, ces rues et ces ruelles qui mènent à des résidences X , condamnant ainsi des millions de citoyens à s'éclairer avec la bougie , forcés à vivre comme au moyen âge.
Vous pouvez continuer à chanter et inventer vos rêves. A donner des leçons de gouvernance à des estomacs vides, à ces personnes âgées abandonnées à eux mêmes , ces enfants en pleure et affamés et des veuves toutes affolées. 
Rien ne pourra effacer de nos mémoires cette lâcheté politique sans précédent, ou me faire oublier ces incapables fiers du progrès réalisé sur 27% de la population, gardant le silence sur les autres, les considérant des sous citoyens et des objets qu'ils manipulent à leur guise. 
Et comment ? un seul des leurs qui meurt et c'est un drame. Des milliers d'autres qui succombent à la faim, au froid et au manque de soin et ce ne sont que des chiffres et des statistiques. 

Ma crainte se justifie d’autant plus qu'une petite minorité des marocains diplômés, soit par paresse intellectuelle, soit plus simplement parce qu’ayant goûté au gaspillage et à la folie des grandeurs, ne sont pas prêts à renoncer à leurs privilèges. De ce fait, ils oublient que toute vraie politique nécessite à présent un débat rigoureux et ils refusent l’effort de réflexion qui nous attend. Des consommateurs passives et lamentables, que se regorgent de vocables fétichisés par le luxe, comme ils le font de leur whisky et de leur champagne, dans ses salons à l’harmonie douteuse.

Revenez sur terre, à vous-mêmes, à notre société, à la misère dont nous sommes tous coupables et responsables, pour comprendre que la situation et plus que grave.

Je ne réclame que l'application de nos lois. Et ça, ce n'est pas interdit. 
(je suppose).

Philippe Abadie.situation de ces enfants qui meurent la bouche ouverte, victimes de la maladie, de la faim, du froid et de toute forme d'injustice :

-Un taux de mortalité infantile estimé à 28% dans les quartiers reculés.

- Une espérance de vie en chute libre d'année en année.

- Un taux d’analphabétisme allant jusqu’à 53% dans certaines régions, puisque vous concevez l’alphabétisé comme celui qui sait lire, écrire et parler une langue.

- Un médecin pour 53000 habitants

- Un taux de chômage chez les jeunes, sauve qui peut.

- Des sans abri, les rues des grandes villes en débordent.

- Une justice à la traîne.

- Des hôpitaux qui ne sont que des morgues.


Après ce beau travail, vous pouvez me parler de votre politique spatiale, de l'avenir de notre jeunesse et de ce progrès maquillant ce malheur, avec ces villes reliées entre elles par des voies rapides, les extra-rapides, le train, l'avion, le bateau et bientôt la téléportation peut être, et je m'en moque.

Oui je sais, dans la majorité des villages isolés et cachés du regard, mes frères transportent encore de nos jours, leurs enfants malades à dos d'âne par manque de route, des moyens de transport pour accéder à ce qui ressemblerait à un hôpital, des milliers d'élèves qui marcheront des heures malgré le climat rude pour atteindre leurs écoles, alors qu'un bus scolaire coûterai beaucoup moins cher que les frais de déplacement annuels d'un seul ministre qui ne quittera jamais la capitale.

J'aurai honte également de m'approcher de ces terrains de golf qu'on arrose matin et soir au détriment de ces villages de pauvres, privés d'eau hors que l'existence en dépend.

Ces lampadaires bientôt en or pour éclairer jours et nuits, ces rues et ces ruelles qui mènent à des résidences X , condamnant ainsi des millions de citoyens à s'éclairer avec la bougie , forcés à vivre comme au moyen âge.
Vous pouvez continuer à chanter et inventer vos rêves. A donner des leçons de gouvernance à des estomacs vides, à ces personnes âgées abandonnées à elles-mêmes , ces enfants en pleurs et affamés et des veuves toutes affolées.

Rien ne pourra effacer de nos mémoires cette lâcheté politique sans précédent, ou nous faire oublier ces incapables fiers du progrès réalisé sur 27% de la population, gardant le silence sur les autres, les considérant des sous citoyens et des objets qu'ils manipulent à leur guise.

Et comment ? un seul des leurs qui meurt et c'est un drame. Des milliers d'autres qui succombent à la faim, au froid et au manque de soins et ce ne sont que des chiffres et des statistiques.


Ma crainte se justifie d’autant plus qu'une petite minorité des Marocains diplômés, soit par paresse intellectuelle, soit plus simplement parce qu’ayant goûté au gaspillage et à la folie des grandeurs, ne sont pas prêts à renoncer à leurs privilèges. De ce fait, ils oublient que toute vraie politique nécessite à présent un débat rigoureux et ils refusent l’effort de réflexion qui nous attend. Des consommateurs passifs et lamentables, qui se regorgent de vocables fétichisés par le luxe, comme ils le font de leur whisky et de leur champagne, dans ces salons à l’harmonie douteuse.


Revenez sur terre, à vous-mêmes, à notre société, à la misère dont nous sommes tous coupables et responsables, pour comprendre que la situation est plus que grave.


Je ne réclame que l'application de nos lois. Et ça, ce n'est pas interdit.

(je suppose).


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