Une manifestation s’est déroulée dans les rues de Rabat, la
capitale du Maroc, ce dimanche 22 décembre, à l’initiative de
l’Association marocaine des droits de l’Homme (Amdh). Les manifestants
revendiquent l’annulation de l’action judiciaire contre Ali Anouzla, le
directeur de publication du magasine Lakome
Le juge d'instruction Abdelkader Chentouf a prévu ce lundi 23 décembre, la
reprise de l'instruction détaillée avec Ali Anouzla. Le journaliste qui
comparaît libre, après avoir été incarcéré, est poursuivi pour « assistance à des criminels ayant commis des actes terroristes »,« fourniture de moyens pour la commission d’actes terroristes » et « apologies de crimes terroristes ».
En septembre dernier, Ali Anouzla a été détenu pendant 38 jours après la diffusion sur le site Lakome.com d’un lien vers unevidéo d'Al-Qaida au Maghreb Islamique (Aqmi) « incitant au terrorisme », selon le procureur du roi au Maroc.
Des
parlementaires marocains avaient demandé que le journaliste soit
poursuivi dans le cadre du code de presse et non de la loi
antiterrorisme. Les élus du peuple doivent attendre la fin de
l’instruction pour que le tribunal antiterroriste de Salé décide de l’option à prendre.
Le
Comité pour la libération d’Ali Anouzla a également dénoncé
l’acharnement contre ce journaliste par une série de procès contre lui.
Selon le comité, il est également poursuivi pour des déclarations qu’il
aurait tenues sur le rôle des services secrets marocains, sans compter
une autre affaire devant le tribunal de la ville de Fes.
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Quel gâchis ..
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