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vendredi 3 janvier 2014

Prison de Bourkaiz à Fès : Les détenus islamistes arrêtent leur grève de la faim


Par Lemag.ma, 2/1/2014
Prison de Bourkaiz à Fès : Les détenus islamistes arrêtent leur grève de la faim Rabat- Les détenus islamistes de la prison locale de Bourkaiz à Fès ont décidé d’arrêter leur grève de la faim suite à l’intervention de l’administration pénitentiaire, annonce jeudi un communiqué de la Délégation générale à l’Administration pénitentiaire et à la réinsertion. 
“Suite aux contacts entre l’administration et les détenus islamistes de la prison locale de Bourkaiz à Fès, ces derniers ont décidé d’arrêter leur grève de la faim”, lit-on dans le communiqué.

 http://www.lemag.ma/Prison-de-Bourkaiz-a-Fes-Les-detenus-islamistes-arretent-leur-greve-de-la-faim_a79200.html
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La Ligue marocaine pour la défense des droits de l'Homme a mis en garde contre une possible "catastrophe humanitaire" à cause de ces grèves. ©H24info Fès: Fin de la grève de la faim des détenus islamistes



Par h24info.ma,03/01/2014


La Ligue marocaine pour la défense des droits de l'Homme a mis en garde contre une possible "catastrophe humanitaire" à cause de ces grèves. ©H24info



Après la mobilisation de la société civile et l'ouverture d'un dialogue avec l’administration pénitentiaire, les détenus islamistes de la prison locale de Bourkaiz à Fès ont décidé d'arrêter leur grève de la faim.

L’annonce a été faite hier jeudi: suite à l'intervention de l'administration pénitentiaire, les détenus islamistes de la prison locale de Bourkaiz à Fès ont décidé d'arrêter leur grève de la faim. D’aucuns y voient le début de la fin d’un long bras de fer entre ces détenus et les autorités et surtout la consécration d'une vaste mobilisation des organisations des droits de l'Homme.
Rappelons que la Ligue marocaine pour la défense des droits de l'Homme a mis en garde la semaine dernière le gouvernement contre une possible "catastrophe humanitaire" à cause de ces mêmes grèves. Dans une lettre adressée au chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, l'ONG affirme a en garde contre la détérioration de la santé de ces détenus, qui se trouvent répartis dans sept prisons et qui sont en grève de la faim depuis octobre dernier. Mercredi de la semaine dernière, l'Association marocaine des droits de l'Homme (AMDH) avait elle aussi alerté sur la situation de ces détenus, dans un courrier adressé à l'administration pénitentiaire.

Il reste donc à convaincre les prisonniers se situant dans les six autres centres de détention.

Bien avant la fin de la grève de la faim à Fès, Abdelilah Benkirane, a donné le ton dès samedi dernier. «Dans nos prisons, il y a des gens qui ont eu des problèmes (...), j'espère qu'on pourra trouver des solutions à beaucoup de cas», at-il déclaré à la chaîne France 24. C’est, en partie, fait.

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