Par demainonline, 25/10/2013
Quand Abdelkader Belliraj a été arrêté au Maroc en
2008 et présenté comme un dangereux terroriste qui préparait des
attentats, le juge antiterroriste marocain, Abdelkader Chentouf, avait
transmis à ses homologues belges les « aveux » vu Belgo-Marocain
concernant six assassinats non élucidés commis en Belgique entre 1986 et
1989.
Le juge Chentouf, ou plutôt les services secrets marocains,
cherchaient ainsi à s’appuyer sur ces aveux pour noircir la figure de
Belliraj et justifier son arrestation au Maroc et sa postérieure
condamnation par la très expéditive cour antiterroriste de Salé.
Or, selon l’enquête menée par la justice belge, il n’est pas
accrédité que les six crimes politiques aient été commis par Abdelkader
Belliraj. Le parquet fédéral de Belgique s’apprête ainsi à demander le
non-lieu dans cette affaire.
Le parquet fédéral va plus loin en demandant le non-lieu dans une autre enquête qui visait les supposées « activités terroristes » de Belliraj en Belgique.
Les deux enquêtes belges qui ont débuté en 2008 sont arrivées à la conclusion que les « aveux au Maroc de Belliraj, obtenus sous la torture » sont « inutilisables devant une cour d’assises belge », explique le quotidien La Libre Belgique.
Cette décision, si elle est finalement confirmée par la justice belge
dans ses attendus du 10 décembre, est un véritable coup de massue sur
la tête de la très servile justice marocaine dont les sentences sont
souvent dictées par le cabinet du ministre de la justice qui lui-même se
fait dicter ses ordres par le Palais pour les affaires sensibles.
URL courte: http://www.demainonline.com/?p=27516
http://www.demainonline.com/2013/10/25/la-justice-belge-va-blanchir-abdelkader-belliraj/
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------
L'affaire Ali Aarrass est liée à l'affaire Belliraj .
Relire Le Vif » Belga Generique » 16/12/2010
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------
L'affaire Ali Aarrass est liée à l'affaire Belliraj .
Relire Le Vif » Belga Generique » 16/12/2010
Le belgo-marocain Ali Aarrass extradé vers le Maroc
(Belga) L'Espagne a extradé mercredi le Belgo-Marocain Ali Aarrass vers le Maroc, a annoncé son avocat, Christophe Marchand. Ali Aarrass est détenu en Espagne depuis avril 2008. Le Maroc soupçonne l'homme d'être impliqué dans la cellule terroriste du Belgo-Marocain Abdelkader Belliraj.
Le Comité des Droits de l'Homme des Nations Unies avait conseillé, en
novembre dernier, à l'Espagne de ne pas extrader Ali Aarrass vers le
Maroc. Maître Marchand est donc étonné de voir que l'Espagne n'a pas
tenu compte de cette recommandation.
Ali Aarrass avait été appréhendé en avril 2008 à Melilla, l'enclave espagnole au Maroc, en raison d'accusations du Maroc selon lesquelles l'intéressé serait impliqué dans la cellule terroriste d'Abdelkader Belliraj. Selon les autorités marocaines, Abdelkader Belliraj aurait lui-même expliqué qu'Ali Aarrass avait enrôlé de force des personnes dans des camps d'entraînement en Algérie. "Mais Belliraj a toujours affirmé que ces déclarations avaient été faites sous la torture", a souligné Maître Marchand. "Une enquête espagnole menée à ce sujet n'a par ailleurs fourni aucune preuve." Le gouvernement espagnol avait cependant quand même décidé d'extrader Ali Aarrass ainsi que l'hispano-marocain Mohamed El Bay. Les avocats de l'intéressé avaient donc fait appel au Comité des Droits de l'Homme des Nations Unies qui avait déconseillé l'extradition.
"La décision de l'Espagne d'extrader Ali Aarrass constitue une atteinte au droit humanitaire international et aux accords internationaux concernant les droits de l'homme", a déclaré son avocat. Ce dernier a menacé d'introduire des actions contre les autorités espagnoles et contre les autorités belges, taxant ces dernières d'immobilisme. (AUM)
Ali Aarrass avait été appréhendé en avril 2008 à Melilla, l'enclave espagnole au Maroc, en raison d'accusations du Maroc selon lesquelles l'intéressé serait impliqué dans la cellule terroriste d'Abdelkader Belliraj. Selon les autorités marocaines, Abdelkader Belliraj aurait lui-même expliqué qu'Ali Aarrass avait enrôlé de force des personnes dans des camps d'entraînement en Algérie. "Mais Belliraj a toujours affirmé que ces déclarations avaient été faites sous la torture", a souligné Maître Marchand. "Une enquête espagnole menée à ce sujet n'a par ailleurs fourni aucune preuve." Le gouvernement espagnol avait cependant quand même décidé d'extrader Ali Aarrass ainsi que l'hispano-marocain Mohamed El Bay. Les avocats de l'intéressé avaient donc fait appel au Comité des Droits de l'Homme des Nations Unies qui avait déconseillé l'extradition.
"La décision de l'Espagne d'extrader Ali Aarrass constitue une atteinte au droit humanitaire international et aux accords internationaux concernant les droits de l'homme", a déclaré son avocat. Ce dernier a menacé d'introduire des actions contre les autorités espagnoles et contre les autorités belges, taxant ces dernières d'immobilisme. (AUM)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire