Libérez
Ali Anouzla !
: Anouzla se sépare de ses premiers avocats et garde Hassan Semlali
Selon une source proche du groupe des quatre avocats (Abderrahim Jamaï, Abderrahman Benameur, Khalid Soufiani et Naïma El Guellaf), qui défendent le journaliste Ali Anouzla, poursuivi pour « incitation au terrorisme » et
incarcéré depuis un mois à Salé, celui-ci leur aurait fait connaître
aujourd’hui, lors de la visite qu’ils lui ont fait en prison, sa
décision de garder Hassan Semlali comme défenseur.
Après quelques minutes de concertation, les quatre avocats auraient
décidé de retirer leurs délégations pour la défense. Ils devraient
s’expliquer dans le détail demain au club des avocats à Rabat.
La même source croit savoir que Hassan Semlali, qui a été à l’origine
du communiqué d’Ali Anouzla dans lequel celui-ci déclarait « aimer » son pays et annonçait la suspension du site Lakome,
aurait négocié avec le pouvoir la libération de son client qui serait
effective, pense-t-on, lors de la comparution demain du directeur de Lakome devant le juge anti-terroriste.
Le quatuor d’avocats était allé aujourd’hui visiter Anouzla pour lui
demander des explications sur les polémiques sorties dans la presse du
nouveau venu Hassan Semlali, un avocat proche d’Ilias El Omari, un politicien qui joue le rôle de cure-dent du conseiller royal Fouad Ali El Himma. Semlali aurait expliqué à Aboubakr Jamaï, l’autre fondateur de Lakome,
que c’est lui qui a demandé aux autorités marocaines de suspendre la
visibilité des deux sites (en français et en arabe) au Maroc. Une
décision qui aurait été prise par le seul Semlali, selon ce qu’a
expliqué aujourd’hui Anouzla au quatuor d’avocats.
C’est la deuxième fois en quelques jours qu’un avocat d’Anouzla se retire de la défense. Lors d’un entretien avec un blog, l’avocat Omar Bendjelloun expliquait ce week-end que lors de sa dernière visite à Anouzla, il lui était apparu que son « moral (…) battait de l’aile ». Il expliquait également que des informations qui ont fuité de manière intéressée vers le quotidien Al Ittihad Al Ichtiraki, annonçaient qu’après la découverte dans un ordinateur de « pièces (…) qui renvoient au renseignement militaire », il existait le risque qu’Anouzla soit renvoyé devant un tribunal militaire.
Est-ce que cela, associé à la claustrophobie dont souffrirait le
journaliste, qui aurait poussé Anouzla à négocier en catimini avec
certains proches du Makhzen ? Une question qui n’aura de réponse
définitive qu’après quelques jours, semaines ou mois. Selon la direction
que prendra ce procès.
En raison de l’iniquité de son arrestation et des accusations versées
contre lui Ali Anouzla avait bénéficié jusqu’à aujourd’hui d’un
formidable soutien national et international.
URL courte: http://www.demainonline.com/?p=27469
http://www.demainonline.com/2013/10/21/coup-de-theatre-anouzla-se-separe-de-ses-premiers-avocats-et-garde-hassan-semlali/
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Libérez
Ali Anouzla !
Selon une source proche du groupe des quatre avocats (Abderrahim Jamaï, Abderrahman Benameur, Khalid Soufiani et Naïma El Guellaf), qui défendent le journaliste Ali Anouzla, poursuivi pour « incitation au terrorisme » et
incarcéré depuis un mois à Salé, celui-ci leur aurait fait connaître
aujourd’hui, lors de la visite qu’ils lui ont fait en prison, sa
décision de garder Hassan Semlali comme défenseur.
Après quelques minutes de concertation, les quatre avocats auraient
décidé de retirer leurs délégations pour la défense. Ils devraient
s’expliquer dans le détail demain au club des avocats à Rabat.
La même source croit savoir que Hassan Semlali, qui a été à l’origine
du communiqué d’Ali Anouzla dans lequel celui-ci déclarait « aimer » son pays et annonçait la suspension du site Lakome,
aurait négocié avec le pouvoir la libération de son client qui serait
effective, pense-t-on, lors de la comparution demain du directeur de Lakome devant le juge anti-terroriste.
Le quatuor d’avocats était allé aujourd’hui visiter Anouzla pour lui
demander des explications sur les polémiques sorties dans la presse du
nouveau venu Hassan Semlali, un avocat proche d’Ilias El Omari, un politicien qui joue le rôle de cure-dent du conseiller royal Fouad Ali El Himma. Semlali aurait expliqué à Aboubakr Jamaï, l’autre fondateur de Lakome,
que c’est lui qui a demandé aux autorités marocaines de suspendre la
visibilité des deux sites (en français et en arabe) au Maroc. Une
décision qui aurait été prise par le seul Semlali, selon ce qu’a
expliqué aujourd’hui Anouzla au quatuor d’avocats.
C’est la deuxième fois en quelques jours qu’un avocat d’Anouzla se retire de la défense. Lors d’un entretien avec un blog, l’avocat Omar Bendjelloun expliquait ce week-end que lors de sa dernière visite à Anouzla, il lui était apparu que son « moral (…) battait de l’aile ». Il expliquait également que des informations qui ont fuité de manière intéressée vers le quotidien Al Ittihad Al Ichtiraki, annonçaient qu’après la découverte dans un ordinateur de « pièces (…) qui renvoient au renseignement militaire », il existait le risque qu’Anouzla soit renvoyé devant un tribunal militaire.
Est-ce que cela, associé à la claustrophobie dont souffrirait le
journaliste, qui aurait poussé Anouzla à négocier en catimini avec
certains proches du Makhzen ? Une question qui n’aura de réponse
définitive qu’après quelques jours, semaines ou mois. Selon la direction
que prendra ce procès.
En raison de l’iniquité de son arrestation et des accusations versées
contre lui Ali Anouzla avait bénéficié jusqu’à aujourd’hui d’un
formidable soutien national et international.
URL courte: http://www.demainonline.com/?p=27469
http://www.demainonline.com/2013/10/21/coup-de-theatre-anouzla-se-separe-de-ses-premiers-avocats-et-garde-hassan-semlali/
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