Demainonline, 25/10/2013
« Je tuerai votre
président et toutes les personnes qui seront en sa compagnie. C’est ce
que je ferai lorsque j’arriverai aux Etats-Unis le mois prochain », avait
twitté un adolescent marocain âgé de 17 ans l’an dernier.
Pour avoir menacé de mort le président américain, un tribunal de
Casablanca a reconnu le jeune homme coupable vendredi de « crime électronique » et d’« appel à la violence en utilisant des médias électroniques » et l’a condamné à trois mois de prison ferme.
Originaire de la région d’Azilal, dans
le centre du Maroc, l’adolescent avait été interpellé par
la police judiciaire de Casablanca.
Il devra purger sa peine dans le centre de réinsertion pour mineurs d’Oukacha, ont précisé les sources judiciaires. Les audiences se déroulaient à huis clos et il n’a en revanche pas été possible à ce stade de savoir si les avocats du jeune homme entendaient faire appel du jugement. Durant le procès, ceux-ci avaient plaidé les circonstances atténuantes pour leur jeune client. Plusieurs journalistes et dissidents marocains sont l’objet de manière continue de menaces de mort sans que le ministère de l’injustice et du peu de libertés, El Mostafa Ramid, ne daigne faire donner la police judiciaire. Et ce sont souvent de vraies menaces, pas les élucubrations d’un adolescent.De même El Mostafa Ramid n’a jamais fait état de l’enquête qu’il avait soi-disant diligenté après l’agression par la police du journaliste Ali Lmrabet. Au ministère de l’injustice et au ministère de la communication, qui l’avait annoncée, c’est silence radio.
Il devra purger sa peine dans le centre de réinsertion pour mineurs d’Oukacha, ont précisé les sources judiciaires. Les audiences se déroulaient à huis clos et il n’a en revanche pas été possible à ce stade de savoir si les avocats du jeune homme entendaient faire appel du jugement. Durant le procès, ceux-ci avaient plaidé les circonstances atténuantes pour leur jeune client. Plusieurs journalistes et dissidents marocains sont l’objet de manière continue de menaces de mort sans que le ministère de l’injustice et du peu de libertés, El Mostafa Ramid, ne daigne faire donner la police judiciaire. Et ce sont souvent de vraies menaces, pas les élucubrations d’un adolescent.De même El Mostafa Ramid n’a jamais fait état de l’enquête qu’il avait soi-disant diligenté après l’agression par la police du journaliste Ali Lmrabet. Au ministère de l’injustice et au ministère de la communication, qui l’avait annoncée, c’est silence radio.
Demain avec AFP
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