Au Sahara occidental, déferlement de
violences en présence de Christopher Ross !
Par Association des Amis de la RASD 356 rue de Vaugirard 75015 Paris, 23/10/2013 Il est d'abord allé à Rabat, puis en Algérie dans les camps de réfugiés sahraouis et se trouvait le 19 octobre à El Aïoun, ville capitale du Sahara occidental, et ce 20 octobre à Smara, où il se rend pour la première fois. Ce 19 octobre, les associations sahraouies soucieuses, de témoigner auprès de l'Envoyé personnel, de l'engagement massif de la population sahraouie d'El Aïoun, en faveur de l'autodétermination, ont organisé dans leur quartier des rassemblements pacifiques, alors que certaines d'entre elles commençaient à être reçues au siège de la MINURSO (Mission de paix des Nations unies) par l'Ambassadeur Ross. Expression populaire pacifique pour l'application de son droit contre force brutale refusant toute possibilité d'expression à cette volonté populaire ! C'est ainsi que réagissent depuis 38 ans les forces d'occupation marocaines, c'est ainsi qu'elles ont réagi ce 19 octobre, avec violence et brutalité, blessant sans distinction jeunes, femmes et vieux présents au rassemblement, qui espéraient à tort que la présence de l'Ambassadeur Ross, les protégerait de cette violence. Hier soir, la liste des blessés s'est allongée peu à peu, 40, 60, 80 personnes, des maisons sahraouies éventrées sans doute par des civils marocains embarqués dans cette violence. La mission de Christopher Ross est pourtant une mission de paix, d'application du droit et pourquoi pas de réconciliation ? Une telle situation qui à chaque rassemblement se renouvelle, avec son lot de violences et d'arrestations doit enfin être prise au sérieux par la Communauté internationale, par notre pays en particulier, pour que très vite dès le retour et le rendu du rapport de Christopher Ross, le Conseil de sécurité consacre une de ses sessions à l'examen du mandat de la MINURSO et lui donne tous les moyens pour que la population sahraouie soit protégée et sa libre expression respectée. Seule solution aujourd'hui pour qu'enfin le peuple sahraoui, exilé, occupé, séparé depuis 38 ans puisse exercer son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance. Laisser une telle situation se dégrader davantage n'est-elle pas lourde de tous les risques ? -------------------------------------------------------------------- Par Mohammed Belmaïzi Je suis furieux et j'ai honte de faire partie de ce pays régi par une clique de prédateurs qui se permet de réprimer le souffle libérateur des citoyens sahraouis qui veulent vivre dans un Sahara prospère et libre des pillards ... |
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