Un rassemblement a eu lieu samedi 19 janvier à 15 heures , place des Saussaies, Paris 8e (non loin du ministère de l'intérieur) Rendez-vous métro Saint-Augustin (L9 / L14)
Un rassemblement a eu lieu samedi 19 janvier à 15 heures , place des Saussaies, Paris 8e (non loin du ministère de l'intérieur) Rendez-vous métro Saint-Augustin (L9 / L14)
Après
le scandale de Valls , le gouvernement français essaie de remettre
l'affaire ABDALLAH dans le canal judiciaire. Trop tard, la décision de
libération a été prononcée, votre justice l'a dit et toutes les lois de
physiques confirment qu'on ne peut pas retourner dans le temps. Valls,
tu es toujours le responsable de la prise en otage de Georges ABDALLAH !
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Association
Marocaine des Droits Humains Paris-IDF dénonce les obstacles dressés
par le ministre de l’intérieur français pour l’application de l’avis
favorable de libération de Georges Ibrahim Abdallah. L’AMDH réclame sa
libération immédiate.
Au moment où la famille et les amis de
Georges Ibrahim Abdallah s’apprêtaient à l’accueillir au Liban, le
Gouvernement français, en la personne de son ministre de l’intérieur,
refusait de signer l’arrêté d’expulsion nécessaire à cet égard. Georges
Abdallah a passé plus de 29 ans dans les geôles françaises et ce malgré
les nombreuses campagnes pour sa libération menées par les diverses
forces démocratiques qui le soutiennent. Il est à rappeler qu’Abdallah
est libérable de plein droit depuis 1999.
Cet acharnement du
ministère de l’intérieur français à ne pas donner suite à la décision de
libération d’Abdallah, c’est, aujourd’hui, d’abord une embuche dressée
par l’exécutif face à une décision rendue par l’autorité judiciaire
souveraine ;
Cet acharnement de la part du ministère, c’est
aussi se dresser contre une revendication humaine, qui a constamment été
relayée par plusieurs parties intéressées (Organisations de droits
humains françaises et internationales ; les plus hautes instances
politiques libanaises, etc.) ;
Cet acharnement persistant,
c’est surtout la résultante des pressions États-Uniennes, garants du
terrorisme international, ainsi que du lobby sioniste tentaculaire en
France !
Cet acharnement enfin, c’est une violation flagrante des droits de ce citoyen libanais.
L’Association Marocaine des Droits Humains Paris-IDF tout en exprimant
son incompréhension face à cette décision inique du ministère de
l’intérieur français, la condamne fermement. Celle-ci relève plus de la
vendetta et de la décision politique que de décisions justes censées
être rendues par un État de droit, neutre et impartial.
Nous
dénonçons également la position négative, laxiste et complice des pays
arabes et de la Ligue Arabe face à la violation des droits d’un citoyen
libanais ayant passé 28 années en prison et souffrant d’une santé
précaire.
Nous invitons par conséquent le Gouvernement français
à revoir immédiatement sa position et à faciliter l’application de la
décision de libération de Georges Ibrahim Abdallah.
Enfin, nous
invitons également l’ensemble des forces démocratiques et organisations
de droits humains à davantage de militantisme et à exercer davantage de
pressions sur l’Etat français en vue de la libération de Georges
Ibrahim Abdallah.
http://amdhparis.org/ wordpress/?p=510
Au moment où la famille et les amis de
Georges Ibrahim Abdallah s’apprêtaient à l’accueillir au Liban, le
Gouvernement français, en la personne de son ministre de l’intérieur,
refusait de signer l’arrêté d’expulsion nécessaire à cet égard. Georges
Abdallah a passé plus de 29 ans dans les geôles françaises et ce malgré
les nombreuses campagnes pour sa libération menées par les diverses
forces démocratiques qui le soutiennent. Il est à rappeler qu’Abdallah
est libérable de plein droit depuis 1999.
Cet acharnement du ministère de l’intérieur français à ne pas donner suite à la décision de libération d’Abdallah, c’est, aujourd’hui, d’abord une embuche dressée par l’exécutif face à une décision rendue par l’autorité judiciaire souveraine ;
Cet acharnement de la part du ministère, c’est aussi se dresser contre une revendication humaine, qui a constamment été relayée par plusieurs parties intéressées (Organisations de droits humains françaises et internationales ; les plus hautes instances politiques libanaises, etc.) ;
Cet acharnement persistant, c’est surtout la résultante des pressions États-Uniennes, garants du terrorisme international, ainsi que du lobby sioniste tentaculaire en France !
Cet acharnement enfin, c’est une violation flagrante des droits de ce citoyen libanais.
L’Association Marocaine des Droits Humains Paris-IDF tout en exprimant son incompréhension face à cette décision inique du ministère de l’intérieur français, la condamne fermement. Celle-ci relève plus de la vendetta et de la décision politique que de décisions justes censées être rendues par un État de droit, neutre et impartial.
Nous dénonçons également la position négative, laxiste et complice des pays arabes et de la Ligue Arabe face à la violation des droits d’un citoyen libanais ayant passé 28 années en prison et souffrant d’une santé précaire.
Nous invitons par conséquent le Gouvernement français à revoir immédiatement sa position et à faciliter l’application de la décision de libération de Georges Ibrahim Abdallah.
Enfin, nous invitons également l’ensemble des forces démocratiques et organisations de droits humains à davantage de militantisme et à exercer davantage de pressions sur l’Etat français en vue de la libération de Georges Ibrahim Abdallah.
http://amdhparis.org/ wordpress/?p=510
Cet acharnement du ministère de l’intérieur français à ne pas donner suite à la décision de libération d’Abdallah, c’est, aujourd’hui, d’abord une embuche dressée par l’exécutif face à une décision rendue par l’autorité judiciaire souveraine ;
Cet acharnement de la part du ministère, c’est aussi se dresser contre une revendication humaine, qui a constamment été relayée par plusieurs parties intéressées (Organisations de droits humains françaises et internationales ; les plus hautes instances politiques libanaises, etc.) ;
Cet acharnement persistant, c’est surtout la résultante des pressions États-Uniennes, garants du terrorisme international, ainsi que du lobby sioniste tentaculaire en France !
Cet acharnement enfin, c’est une violation flagrante des droits de ce citoyen libanais.
L’Association Marocaine des Droits Humains Paris-IDF tout en exprimant son incompréhension face à cette décision inique du ministère de l’intérieur français, la condamne fermement. Celle-ci relève plus de la vendetta et de la décision politique que de décisions justes censées être rendues par un État de droit, neutre et impartial.
Nous dénonçons également la position négative, laxiste et complice des pays arabes et de la Ligue Arabe face à la violation des droits d’un citoyen libanais ayant passé 28 années en prison et souffrant d’une santé précaire.
Nous invitons par conséquent le Gouvernement français à revoir immédiatement sa position et à faciliter l’application de la décision de libération de Georges Ibrahim Abdallah.
Enfin, nous invitons également l’ensemble des forces démocratiques et organisations de droits humains à davantage de militantisme et à exercer davantage de pressions sur l’Etat français en vue de la libération de Georges Ibrahim Abdallah.
http://amdhparis.org/
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Par Chloé Delaume Ecrivaine et Daniel Schneidermann Journaliste (1)23/1/2013
Depuis dix jours, sur le bureau de Manuel
Valls, un document attend une signature. C’est l’arrêté d’expulsion de
Georges Ibrahim Abdallah, condamné en 1987 à la prison à vie. Il est
incarcéré depuis vingt-neuf ans, ce qui en fait l’un des plus anciens
prisonniers politiques du monde. Mais cette expulsion-là, pour une fois,
Manuel Valls hésite à en donner l’ordre. Car ce n’est pas une expulsion
comme les autres.
Qui se souvient aujourd’hui de Georges Ibrahim Abdallah ? Ce nom semble appartenir à la préhistoire. Bien avant le 11 Septembre, le jihad et Ben Laden, Georges Ibrahim Abdallah, libanais, communiste, fondateur des Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL) fut, pour la plupart des médias et le gouvernement français, l’ennemi public numéro un. Des mois durant, son visage de barbu farouche incarna la peur. En 1987, il est jugé pour complicité, dans l’assassinat d’un diplomate américain, et d’un diplomate israélien. Le gouvernement de l’époque (Chirac-Pasqua-Pandraud) a bien tenté de lui coller sur le dos les attentats aveugles de Paris, mais l’enquête policière a démenti ces accusations.
Son procès de 1987 est un psychodrame national, comme la France les adore. L’Etat souhaite évidemment le condamner à la prison à vie. Mais l’Etat tremble aussi des représailles dont on imagine que les FARL sont capables. Et puis, des otages français sont détenus au Liban. Aussi, l’avocat général de la cour d’assises, ancien procureur de la Cour de sûreté de l’Etat, implore la cour, «la mort dans l’âme» de ne pas condamner Abdallah à une peine supérieure à dix ans. Peine perdue : la cour inflige la perpétuité à Abdallah.
On n’ose penser que si Manuel Valls tarde à signer, c’est pour ne pas déplaire au Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif). Ce dernier vient de révéler pourquoi il s’oppose à la libération d’Abdallah : parce qu’il ne s’est pas repenti. C’est aussi la position du gouvernement américain, qui vient de la rappeler. En sens inverse, le gouvernement libanais milite pour la libération d’Abdallah. Mais que pèse le gouvernement libanais ?
Si le Crif est ainsi sorti du bois, c’est parce que les choses s’accélèrent. Après avoir rejeté huit demandes de mise en liberté d’Abdallah (toujours le même scénario : un psychiatre lui demande s’il se repent de ses actes ; il répond que non ; la demande est rejetée), la justice vient d’accepter la neuvième, le 10 janvier.
A une condition : que le détenu, aujourd’hui âgé de 61 ans, soit immédiatement expulsé vers son pays, le Liban. Ainsi la justice refile-t-elle élégamment à l’Etat ce dossier plombé par la raison d’Etat, qu’elle a si longtemps, trop longtemps, accepté de porter seule. Et le jeu de cache-cache juridico-politique continue : Manuel Valls ne doit pas décider de libérer Abdallah, la justice vient de le faire, en toute indépendance. Il doit simplement permettre, en l’expulsant vers le Liban, l’exécution de cette décision. C’est, à la lettre, une décision purement technique.
Le gouvernement ne libère pas, il expulse. Ce n’est pas une prise de position pour le terrorisme, ni même pour la Palestine, ou contre Israël. Son «attachement indéfectible à Israël», proclamé par Manuel Valls, ne devrait donc logiquement pas entrer en ligne de compte dans cette décision.
Pourquoi intervenons-nous ensemble sur le devenir de Georges Ibrahim Abdallah, alias le numéro d’écrou 2388/A221 de la prison de Lannemezan ? Parce que nous écrivons depuis un an un roman d’autofiction (1), qui porte sur le plomb des héritages, les tentatives de modifier le déterminisme, les échecs et les pistes, le fatum des légendes familiales. Or il se trouve que Georges Ibrahim Abdallah est l’oncle paternel de Chloé. Nous avons donc demandé à rencontrer Georges Abdallah, dans sa prison de Lannemezan. Mais notre projet doit être jugé fort dangereux : notre demande a été rejetée. Bien embêté, sans doute, le gouvernement. Déjà, publié par les opiniâtres éditions Al Dante, est paru l’an dernier un recueil de textes sur, par, autour du prisonnier (2). Alors, ça va peut-être aller comme ça. La demande de visite s’est donc d’abord «perdue» quelques mois entre Paris et Lannemezan, et puis la décision est tombée : la nièce n’aurait pas le droit de rencontrer son oncle. La parole d’Abdallah est jugée si dangereuse qu’il ne peut même pas s’entretenir avec sa nièce. Ils risqueraient d’évoquer des souvenirs de balançoires, on ne sait jamais où ça peut mener. On ne sait pas si ce sont les risques de l’autofiction, ou la peur de déplaire aux Américains, qui ont pesé le plus lourd dans le refus. Toujours est-il qu’on en est là, à ce carrefour de grands périls diplomatiques et littéraires, méditant sur les avantages et les inconvénients d’avoir un tonton terroriste. Sur le terrorisme, justement, sur la violence politique, sur le pardon et le repentir, sur le poids de l’Histoire quand elle déchire une famille, nous ne sommes pas d’accord sur tout, tous les deux. Revisiter cette histoire et cette époque bouscule nos idées, et nos vies. Par exemple, on n’est même pas certains tous deux qu’Abdallah souhaite vraiment être libéré. Peut-être est-il plus utile à la cause emprisonné qu’en liberté.
Mais nous sommes d’accord sur un point : la libération, ou non, du numéro d’écrou 2388 / A221 dira bien des choses sur l’obligation de se repentir pour avoir combattu pour ses idées, c’est-à-dire sur la notion même de combat politique. Bien des choses compliquées, des questions d’un autre siècle, sur lesquelles l’Etat français, aujourd’hui, n’a manifestement pas de discours. Et c’est sans doute pourquoi Manuel Valls tarde à signer cet arrêté d’expulsion, qui traîne sur son bureau depuis le 10 janvier.
(1) «Où le sang nous appelle», à paraître à la rentrée 2013 aux Editions du Seuil. (2) Georges Ibrahim Abdallah, Editions Al Dante, 2012.
Qui se souvient aujourd’hui de Georges Ibrahim Abdallah ? Ce nom semble appartenir à la préhistoire. Bien avant le 11 Septembre, le jihad et Ben Laden, Georges Ibrahim Abdallah, libanais, communiste, fondateur des Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL) fut, pour la plupart des médias et le gouvernement français, l’ennemi public numéro un. Des mois durant, son visage de barbu farouche incarna la peur. En 1987, il est jugé pour complicité, dans l’assassinat d’un diplomate américain, et d’un diplomate israélien. Le gouvernement de l’époque (Chirac-Pasqua-Pandraud) a bien tenté de lui coller sur le dos les attentats aveugles de Paris, mais l’enquête policière a démenti ces accusations.
Son procès de 1987 est un psychodrame national, comme la France les adore. L’Etat souhaite évidemment le condamner à la prison à vie. Mais l’Etat tremble aussi des représailles dont on imagine que les FARL sont capables. Et puis, des otages français sont détenus au Liban. Aussi, l’avocat général de la cour d’assises, ancien procureur de la Cour de sûreté de l’Etat, implore la cour, «la mort dans l’âme» de ne pas condamner Abdallah à une peine supérieure à dix ans. Peine perdue : la cour inflige la perpétuité à Abdallah.
On n’ose penser que si Manuel Valls tarde à signer, c’est pour ne pas déplaire au Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif). Ce dernier vient de révéler pourquoi il s’oppose à la libération d’Abdallah : parce qu’il ne s’est pas repenti. C’est aussi la position du gouvernement américain, qui vient de la rappeler. En sens inverse, le gouvernement libanais milite pour la libération d’Abdallah. Mais que pèse le gouvernement libanais ?
Si le Crif est ainsi sorti du bois, c’est parce que les choses s’accélèrent. Après avoir rejeté huit demandes de mise en liberté d’Abdallah (toujours le même scénario : un psychiatre lui demande s’il se repent de ses actes ; il répond que non ; la demande est rejetée), la justice vient d’accepter la neuvième, le 10 janvier.
A une condition : que le détenu, aujourd’hui âgé de 61 ans, soit immédiatement expulsé vers son pays, le Liban. Ainsi la justice refile-t-elle élégamment à l’Etat ce dossier plombé par la raison d’Etat, qu’elle a si longtemps, trop longtemps, accepté de porter seule. Et le jeu de cache-cache juridico-politique continue : Manuel Valls ne doit pas décider de libérer Abdallah, la justice vient de le faire, en toute indépendance. Il doit simplement permettre, en l’expulsant vers le Liban, l’exécution de cette décision. C’est, à la lettre, une décision purement technique.
Le gouvernement ne libère pas, il expulse. Ce n’est pas une prise de position pour le terrorisme, ni même pour la Palestine, ou contre Israël. Son «attachement indéfectible à Israël», proclamé par Manuel Valls, ne devrait donc logiquement pas entrer en ligne de compte dans cette décision.
Pourquoi intervenons-nous ensemble sur le devenir de Georges Ibrahim Abdallah, alias le numéro d’écrou 2388/A221 de la prison de Lannemezan ? Parce que nous écrivons depuis un an un roman d’autofiction (1), qui porte sur le plomb des héritages, les tentatives de modifier le déterminisme, les échecs et les pistes, le fatum des légendes familiales. Or il se trouve que Georges Ibrahim Abdallah est l’oncle paternel de Chloé. Nous avons donc demandé à rencontrer Georges Abdallah, dans sa prison de Lannemezan. Mais notre projet doit être jugé fort dangereux : notre demande a été rejetée. Bien embêté, sans doute, le gouvernement. Déjà, publié par les opiniâtres éditions Al Dante, est paru l’an dernier un recueil de textes sur, par, autour du prisonnier (2). Alors, ça va peut-être aller comme ça. La demande de visite s’est donc d’abord «perdue» quelques mois entre Paris et Lannemezan, et puis la décision est tombée : la nièce n’aurait pas le droit de rencontrer son oncle. La parole d’Abdallah est jugée si dangereuse qu’il ne peut même pas s’entretenir avec sa nièce. Ils risqueraient d’évoquer des souvenirs de balançoires, on ne sait jamais où ça peut mener. On ne sait pas si ce sont les risques de l’autofiction, ou la peur de déplaire aux Américains, qui ont pesé le plus lourd dans le refus. Toujours est-il qu’on en est là, à ce carrefour de grands périls diplomatiques et littéraires, méditant sur les avantages et les inconvénients d’avoir un tonton terroriste. Sur le terrorisme, justement, sur la violence politique, sur le pardon et le repentir, sur le poids de l’Histoire quand elle déchire une famille, nous ne sommes pas d’accord sur tout, tous les deux. Revisiter cette histoire et cette époque bouscule nos idées, et nos vies. Par exemple, on n’est même pas certains tous deux qu’Abdallah souhaite vraiment être libéré. Peut-être est-il plus utile à la cause emprisonné qu’en liberté.
Mais nous sommes d’accord sur un point : la libération, ou non, du numéro d’écrou 2388 / A221 dira bien des choses sur l’obligation de se repentir pour avoir combattu pour ses idées, c’est-à-dire sur la notion même de combat politique. Bien des choses compliquées, des questions d’un autre siècle, sur lesquelles l’Etat français, aujourd’hui, n’a manifestement pas de discours. Et c’est sans doute pourquoi Manuel Valls tarde à signer cet arrêté d’expulsion, qui traîne sur son bureau depuis le 10 janvier.
(1) «Où le sang nous appelle», à paraître à la rentrée 2013 aux Editions du Seuil. (2) Georges Ibrahim Abdallah, Editions Al Dante, 2012.
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RFI,28/1/2013
RFI,28/1/2013
L'examen de la libération conditionnelle de Georges Ibrahim Abdallah à nouveau reportée
Georges Ibrahim Abdallah.
http://www.france24.com/DR
Par RFI
En France, l'audience prévue ce lundi 28 janvier pour statuer
sur la demande de libération conditionnelle du Libanais Georges
Ibrahim Abdallah, condamné pour complicité d'assassinat de deux
diplomates, a de nouveau été reportée en raison d'un appel du parquet.
En prison depuis 28 ans, il semble que tout soit fait pour freiner la
libération de cet activiste palestinien.
Depuis des semaines, la demande de libération de Georges
Ibrahim Abdallah se perd dans les méandres de la procédure. C'est même
devenu le serpent qui se mord la queue.
Le 14 janvier dernier, le tribunal d'application des peines de Paris, favorable à cette libération, avait décidé de reporter à ce lundi 28 janvier sa décision finale, dans l'attente de la signature hypothétique d'un arrêté d'expulsion du territoire français.
Cet arrêté du ministère de l'Intérieur est indispensable pour autoriser la sortie de prison. Non seulement l'arrêté n'a pas été signé, mais depuis le parquet est venu mettre son grain de sel, en contestant cet ajournement.
Conséquence : en attendant que cet appel du parquet soit examiné, aucune décision ne pourra être prise dans un délai de deux mois. Pour Tom Chomette, porte-parole du comité de soutien de Georges Ibrahim Abdallah, tout est mis en œuvre pour que l'activiste palestinien reste derrière les barreaux.
« Ce qu'ils attendent et ce qu'ils ont demandé, c'est qu'il renie son engagement, qu'il s'excuse de ce qu'il a fait. Et lui, concrètement, il refuse de se renier, il refuse de renier le droit à la résistance quand son pays est occupé par les forces israéliennes, et il reste un militant implacable de la cause palestinienne et un anti-impérialiste », explique M. Chomette.
Washington, qui n'a pas oublié l'assassinat de l'un de ses diplomates, voit également d'un très mauvais œil cette libération. Les Etats-Unis ont réitéré récement leur opposition à la sortie de prison de Georges Ibrahim Abdallah.
Le 14 janvier dernier, le tribunal d'application des peines de Paris, favorable à cette libération, avait décidé de reporter à ce lundi 28 janvier sa décision finale, dans l'attente de la signature hypothétique d'un arrêté d'expulsion du territoire français.
Cet arrêté du ministère de l'Intérieur est indispensable pour autoriser la sortie de prison. Non seulement l'arrêté n'a pas été signé, mais depuis le parquet est venu mettre son grain de sel, en contestant cet ajournement.
Conséquence : en attendant que cet appel du parquet soit examiné, aucune décision ne pourra être prise dans un délai de deux mois. Pour Tom Chomette, porte-parole du comité de soutien de Georges Ibrahim Abdallah, tout est mis en œuvre pour que l'activiste palestinien reste derrière les barreaux.
« Ce qu'ils attendent et ce qu'ils ont demandé, c'est qu'il renie son engagement, qu'il s'excuse de ce qu'il a fait. Et lui, concrètement, il refuse de se renier, il refuse de renier le droit à la résistance quand son pays est occupé par les forces israéliennes, et il reste un militant implacable de la cause palestinienne et un anti-impérialiste », explique M. Chomette.
Washington, qui n'a pas oublié l'assassinat de l'un de ses diplomates, voit également d'un très mauvais œil cette libération. Les Etats-Unis ont réitéré récement leur opposition à la sortie de prison de Georges Ibrahim Abdallah.
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