BAGDAD, 29 jan 2013 (AFP) -
Un journaliste français a été arrêté par la police irakienne pour avoir pris des photos sans autorisation à Bagdad et est détenu dans une prison de la capitale irakienne sans inculpation, a-t-on appris mardi auprès d'une source consulaire française.
Nadir Dendoune, 40 ans, s'était rendu en Irak pour réaliser des reportages sur le 10e anniversaire de l'invasion du pays pour le mensuel français Le Monde Diplomatique, selon cette source qui s'exprimait sous le couvert de l'anonymat.
Le reporter, qui détient également les nationalités algérienne et australienne, "ne s'est pas déclaré auprès des autorités locales et n'a pas demandé les autorisations pour prendre des photos", a-t-elle ajouté.
Sollicitées par l'AFP, les autorités irakiennes n'étaient pas en mesure de donner de détails sur l'interpellation et la détention de M. Dendoune. En Irak, tous les journalistes ont besoin d'une autorisation avant de pouvoir travailler et, a fortiori, de prendre des photos de soldats et de policiers.
Nadir Dendoune a été arrêté dans le quartier de Dora (sud-ouest) "en milieu de semaine dernière" et "est toujours en détention, il n'a pas été encore inculpé", a ajouté la source consulaire. Les autorités irakiennes ont assuré qu'il "est bien traité, il n'a pas de problème médical", selon elles.
Selon sa soeur Houria Dendoune contactée par l'AFP, le
journaliste aurait été arrêté alors qu'il prenait des photos d'une usine de traitement des eaux.
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Un journaliste français emprisonné à Bagdad
Nadir Dendoune, 40
ans, réalisait des reportages sur le dixième anniversaire de l'invasion
de l'Irak. On lui reproche d'avoir pris des photos sans autorisation.
Un journaliste français a été arrêté par la
police irakienne pour avoir pris des photos sans autorisation à Bagdad
et est détenu dans une prison de la capitale irakienne sans inculpation,
a-t-on appris mardi auprès d’une source consulaire française et d’un
responsable irakien. Nadir Dendoune, 40 ans, s'était rendu en Irak pour
réaliser des reportages sur le dixième anniversaire de l’invasion du
pays pour le mensuel français Le Monde Diplomatique, selon la source
consulaire qui s’exprimait sous le couvert de l’anonymat.
Le reporter, qui détient également les nationalités algérienne et australienne, «ne s’est pas déclaré auprès des autorités locales et n’a pas demandé les autorisations pour prendre des photos», a-t-elle ajouté. Un responsable des forces de sécurité irakiennes a indiqué à l’AFP que Nadir Dendoune avait photographié des «sites sensibles appartenant au dispositif sécuritaire», sans préciser lesquels. Par ailleurs, le journaliste «est en détention provisoire et non en prison», a précisé ce responsable qui a requis l’anonymat.
En Irak, tous les journalistes ont besoin d’une autorisation avant de
pouvoir travailler et, a fortiori, de prendre des photos de soldats et
de policiers. Nadir Dendoune a été arrêté dans le quartier de Dora
(sud-ouest) «en milieu de semaine dernière» et «est toujours en détention, il n’a pas été encore inculpé», a ajouté la source consulaire. Les autorités irakiennes ont assuré qu’il «est bien traité», selon elle.
«Nous ne savons pas pourquoi il a été arrêté»
En France, Madjid Messaoudene, un ami de Nadir Dendoune et conseiller
municipal de la ville de Saint-Denis (nord de Paris), a confié son
inquiétude à l’AFP, car «nous ne savons pas pourquoi il a été arrêté, on n’a pas d’informations et rien qui rassure vraiment». De même source, Nadir Dendoune n’a pu prévenir ses proches que «cinq jours après son arrestation».
Selon Madjid Messaoudene, son ami était bien muni d’un visa de presse
à son arrivée en Irak le 15 janvier et a été interpellé mercredi
dernier. Des proches de Nadir Dendoune ont été reçus à l’ambassade
d’Irak à Paris mardi matin. «Ils attendent eux-mêmes d’en savoir plus», d’après Madjid Messaoudene.
Nadir Dendoune devait rentrer à Paris pour assister à la projection
de son documentaire «Palestine» à l’Institut du monde arabe (IMA),
prévue mercredi soir. «La projection aura bien lieu demain à l’IMA, même s’il n’est pas revenu»,
a précisé Nadir Messaoudene. Nadir Dendoune est l’auteur de trois
livres dont «Un tocard sur le toit du monde», publié en 2013 chez JC
lattès.
http://youtu.be/RBPbea7XjHIr-everest-1lsgw_2exyh_.html
----------------------------------
Nadir Dendoune, journaliste français en prison en Irak: nous tous, ses amis, le soutenons
LE
PLUS. Il était parti il y a quelques semaines en Irak pour réaliser une
série de reportages. Mais il y a six jours, le journaliste français
Nadir Dendoune - qui contribue occasionnellement au "Plus" -, a été arrêté à Bagdad et emprisonné. C'est sur son profil Facebook qu'il a pu donner l'alerte, lundi soir. Son ami et éditeur Arnaud Gonzague lance un appel pour sa libération.
Édité et parrainé par Hélène Decommer
Nadir Dendoune est emprisonné en Irak !
Nadir Dendoune est emprisonné en Irak ! Nadir le journaliste, Nadir
l’énervé, Nadir le marrant, Nadir mon pote, Nadir dont j’ai eu la chance
d’être l’éditeur (pour "Lettre ouverte à un fils d’immigré" en 2007) et
parfois le confident.
Il faut faire circuler partout cette information partout : Nadir Dendoune est emprisonné en Irak !
Jeté en prison pour avoir fait son boulot
Il a été arrêté dans le quartier de Dora à Bagdad, apparemment, pour
avoir pris des photos sans autorisation pour le compte du "Monde
Diplomatique". Nadir a été jeté en prison pour avoir fait son boulot. Et
nous tous, ses amis, on aimerait qu’il n’y croupisse pas trop
longtemps.
On sait bien que le glamour des prisonniers et otages français à
l’étranger est déterminant pour que les médias s’intéressent, ou pas, à
eux. Or Nadir (j’espère qu’il ne prendra pas mal la phrase suivante)
n’est ni Florence Cassez, ni Florence Aubenas. Pas les yeux bleus, ni le
minois souriant. Il est affublé ce qu’il nomme lui-même une "bonne tête
d’Arabe" qui lui a créé des amitiés, des succès féminins et quelques
problèmes aussi. Il a en outre un patronyme qui pourrait laisser croire
qu’il était un peu chez lui en Irak.
Mais non, non ! Nadir est né et vit à L’Île-Saint-Denis
(Seine-Saint-Denis). Il est français de chez français, a appris le
journalisme au Centre de formation des journalistes à Paris et, s’il a
promené sa caméra et son appareil photo partout sur le globe (Australie,
Népal et Palestine notamment), c’est toujours l’opinion française qu’il
entend sortir de sa léthargie.
Faisons en sorte qu'il revienne ensemble, rapidement
Il y a dix ans, Nadir a été bouclier humain en Irak. Il était habité
par cette idée apparemment iconoclaste que, pour libérer un pays des
serres d’un tyran (Saddam Hussein), il n’était pas indispensable de
faire pleuvoir des tapis de bombes sur les innocents. Et comme il
n’aimait pas l’impuissance du spectateur, il y est allé, sous les
bombes. Il a pris des photos, écrit un journal de bord et en a fait un
livre ("Journal de guerre d’un pacifiste", au 2005).
Nadir était retourné à Bagdad, peut-être pour écrire la suite de son récit. J’espère de tout cœur la lire un jour.
Il a déjà pas mal roulé sa bosse et connu la prison, au moins au
Vietnam et en Palestine. À ma connaissance, il n’a jamais rien écrit sur
le sujet. À son retour, je lui suggérerai donc de publier un petit
manuel comparatif avec Bagdad – où la cantine est-elle la meilleure ?
comment sont les petits camarades ? où se trouvent les matons les plus
faciles à corrompre ? etc.
Mais pour ça, il faut qu’il revienne en France. Et rapidement.
Faites circuler le texte pour exiger la libération de Nadir Dendoune !
BAGDAD, 29 jan 2013 (AFP) -
Un journaliste français a été arrêté par la police irakienne pour avoir pris des photos sans autorisation à Bagdad et est détenu dans une prison de la capitale irakienne sans inculpation, a-t-on appris mardi auprès d'une source consulaire française.
Nadir Dendoune, 40 ans, s'était rendu en Irak pour réaliser des reportages sur le 10e anniversaire de l'invasion du pays pour le mensuel français Le Monde Diplomatique, selon cette source qui s'exprimait sous le couvert de l'anonymat.
Le reporter, qui détient également les nationalités algérienne et australienne, "ne s'est pas déclaré auprès des autorités locales et n'a pas demandé les autorisations pour prendre des photos", a-t-elle ajouté.
Sollicitées par l'AFP, les autorités irakiennes n'étaient pas en mesure de donner de détails sur l'interpellation et la détention de M. Dendoune. En Irak, tous les journalistes ont besoin d'une autorisation avant de pouvoir travailler et, a fortiori, de prendre des photos de soldats et de policiers.
Nadir Dendoune a été arrêté dans le quartier de Dora (sud-ouest) "en milieu de semaine dernière" et "est toujours en détention, il n'a pas été encore inculpé", a ajouté la source consulaire. Les autorités irakiennes ont assuré qu'il "est bien traité, il n'a pas de problème médical", selon elles.
Selon sa soeur Houria Dendoune contactée par l'AFP, le
journaliste aurait été arrêté alors qu'il prenait des photos d'une usine de traitement des eaux.
Nadir Dendoune, 40 ans, s'était rendu en Irak pour réaliser des reportages sur le 10e anniversaire de l'invasion du pays pour le mensuel français Le Monde Diplomatique, selon cette source qui s'exprimait sous le couvert de l'anonymat.
Le reporter, qui détient également les nationalités algérienne et australienne, "ne s'est pas déclaré auprès des autorités locales et n'a pas demandé les autorisations pour prendre des photos", a-t-elle ajouté.
Sollicitées par l'AFP, les autorités irakiennes n'étaient pas en mesure de donner de détails sur l'interpellation et la détention de M. Dendoune. En Irak, tous les journalistes ont besoin d'une autorisation avant de pouvoir travailler et, a fortiori, de prendre des photos de soldats et de policiers.
Nadir Dendoune a été arrêté dans le quartier de Dora (sud-ouest) "en milieu de semaine dernière" et "est toujours en détention, il n'a pas été encore inculpé", a ajouté la source consulaire. Les autorités irakiennes ont assuré qu'il "est bien traité, il n'a pas de problème médical", selon elles.
Selon sa soeur Houria Dendoune contactée par l'AFP, le
journaliste aurait été arrêté alors qu'il prenait des photos d'une usine de traitement des eaux.
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Un journaliste français emprisonné à Bagdad
Nadir Dendoune, 40
ans, réalisait des reportages sur le dixième anniversaire de l'invasion
de l'Irak. On lui reproche d'avoir pris des photos sans autorisation.
Un journaliste français a été arrêté par la
police irakienne pour avoir pris des photos sans autorisation à Bagdad
et est détenu dans une prison de la capitale irakienne sans inculpation,
a-t-on appris mardi auprès d’une source consulaire française et d’un
responsable irakien. Nadir Dendoune, 40 ans, s'était rendu en Irak pour
réaliser des reportages sur le dixième anniversaire de l’invasion du
pays pour le mensuel français Le Monde Diplomatique, selon la source
consulaire qui s’exprimait sous le couvert de l’anonymat.
Le reporter, qui détient également les nationalités algérienne et australienne, «ne s’est pas déclaré auprès des autorités locales et n’a pas demandé les autorisations pour prendre des photos», a-t-elle ajouté. Un responsable des forces de sécurité irakiennes a indiqué à l’AFP que Nadir Dendoune avait photographié des «sites sensibles appartenant au dispositif sécuritaire», sans préciser lesquels. Par ailleurs, le journaliste «est en détention provisoire et non en prison», a précisé ce responsable qui a requis l’anonymat.
En Irak, tous les journalistes ont besoin d’une autorisation avant de
pouvoir travailler et, a fortiori, de prendre des photos de soldats et
de policiers. Nadir Dendoune a été arrêté dans le quartier de Dora
(sud-ouest) «en milieu de semaine dernière» et «est toujours en détention, il n’a pas été encore inculpé», a ajouté la source consulaire. Les autorités irakiennes ont assuré qu’il «est bien traité», selon elle.
«Nous ne savons pas pourquoi il a été arrêté»
En France, Madjid Messaoudene, un ami de Nadir Dendoune et conseiller
municipal de la ville de Saint-Denis (nord de Paris), a confié son
inquiétude à l’AFP, car «nous ne savons pas pourquoi il a été arrêté, on n’a pas d’informations et rien qui rassure vraiment». De même source, Nadir Dendoune n’a pu prévenir ses proches que «cinq jours après son arrestation».
Selon Madjid Messaoudene, son ami était bien muni d’un visa de presse
à son arrivée en Irak le 15 janvier et a été interpellé mercredi
dernier. Des proches de Nadir Dendoune ont été reçus à l’ambassade
d’Irak à Paris mardi matin. «Ils attendent eux-mêmes d’en savoir plus», d’après Madjid Messaoudene.
Nadir Dendoune devait rentrer à Paris pour assister à la projection
de son documentaire «Palestine» à l’Institut du monde arabe (IMA),
prévue mercredi soir. «La projection aura bien lieu demain à l’IMA, même s’il n’est pas revenu»,
a précisé Nadir Messaoudene. Nadir Dendoune est l’auteur de trois
livres dont «Un tocard sur le toit du monde», publié en 2013 chez JC
lattès.
http://youtu.be/RBPbea7XjHIr-everest-1lsgw_2exyh_.html
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Nadir Dendoune, journaliste français en prison en Irak: nous tous, ses amis, le soutenons
LE
PLUS. Il était parti il y a quelques semaines en Irak pour réaliser une
série de reportages. Mais il y a six jours, le journaliste français
Nadir Dendoune - qui contribue occasionnellement au "Plus" -, a été arrêté à Bagdad et emprisonné. C'est sur son profil Facebook qu'il a pu donner l'alerte, lundi soir. Son ami et éditeur Arnaud Gonzague lance un appel pour sa libération.
Édité et parrainé par Hélène Decommer
Nadir Dendoune est emprisonné en Irak !
Nadir Dendoune est emprisonné en Irak ! Nadir le journaliste, Nadir
l’énervé, Nadir le marrant, Nadir mon pote, Nadir dont j’ai eu la chance
d’être l’éditeur (pour "Lettre ouverte à un fils d’immigré" en 2007) et
parfois le confident.
Il faut faire circuler partout cette information partout : Nadir Dendoune est emprisonné en Irak !
Jeté en prison pour avoir fait son boulot
Il a été arrêté dans le quartier de Dora à Bagdad, apparemment, pour
avoir pris des photos sans autorisation pour le compte du "Monde
Diplomatique". Nadir a été jeté en prison pour avoir fait son boulot. Et
nous tous, ses amis, on aimerait qu’il n’y croupisse pas trop
longtemps.
On sait bien que le glamour des prisonniers et otages français à
l’étranger est déterminant pour que les médias s’intéressent, ou pas, à
eux. Or Nadir (j’espère qu’il ne prendra pas mal la phrase suivante)
n’est ni Florence Cassez, ni Florence Aubenas. Pas les yeux bleus, ni le
minois souriant. Il est affublé ce qu’il nomme lui-même une "bonne tête
d’Arabe" qui lui a créé des amitiés, des succès féminins et quelques
problèmes aussi. Il a en outre un patronyme qui pourrait laisser croire
qu’il était un peu chez lui en Irak.
Mais non, non ! Nadir est né et vit à L’Île-Saint-Denis
(Seine-Saint-Denis). Il est français de chez français, a appris le
journalisme au Centre de formation des journalistes à Paris et, s’il a
promené sa caméra et son appareil photo partout sur le globe (Australie,
Népal et Palestine notamment), c’est toujours l’opinion française qu’il
entend sortir de sa léthargie.
Faisons en sorte qu'il revienne ensemble, rapidement
Il y a dix ans, Nadir a été bouclier humain en Irak. Il était habité
par cette idée apparemment iconoclaste que, pour libérer un pays des
serres d’un tyran (Saddam Hussein), il n’était pas indispensable de
faire pleuvoir des tapis de bombes sur les innocents. Et comme il
n’aimait pas l’impuissance du spectateur, il y est allé, sous les
bombes. Il a pris des photos, écrit un journal de bord et en a fait un
livre ("Journal de guerre d’un pacifiste", au 2005).
Nadir était retourné à Bagdad, peut-être pour écrire la suite de son récit. J’espère de tout cœur la lire un jour.
Il a déjà pas mal roulé sa bosse et connu la prison, au moins au
Vietnam et en Palestine. À ma connaissance, il n’a jamais rien écrit sur
le sujet. À son retour, je lui suggérerai donc de publier un petit
manuel comparatif avec Bagdad – où la cantine est-elle la meilleure ?
comment sont les petits camarades ? où se trouvent les matons les plus
faciles à corrompre ? etc.
Mais pour ça, il faut qu’il revienne en France. Et rapidement.
Faites circuler le texte pour exiger la libération de Nadir Dendoune !
Un journaliste français emprisonné à Bagdad
Nadir Dendoune, 40 ans, réalisait des reportages sur le dixième anniversaire de l'invasion de l'Irak. On lui reproche d'avoir pris des photos sans autorisation.
Un journaliste français a été arrêté par la
police irakienne pour avoir pris des photos sans autorisation à Bagdad
et est détenu dans une prison de la capitale irakienne sans inculpation,
a-t-on appris mardi auprès d’une source consulaire française et d’un
responsable irakien. Nadir Dendoune, 40 ans, s'était rendu en Irak pour
réaliser des reportages sur le dixième anniversaire de l’invasion du
pays pour le mensuel français Le Monde Diplomatique, selon la source
consulaire qui s’exprimait sous le couvert de l’anonymat.
Le reporter, qui détient également les nationalités algérienne et australienne, «ne s’est pas déclaré auprès des autorités locales et n’a pas demandé les autorisations pour prendre des photos», a-t-elle ajouté. Un responsable des forces de sécurité irakiennes a indiqué à l’AFP que Nadir Dendoune avait photographié des «sites sensibles appartenant au dispositif sécuritaire», sans préciser lesquels. Par ailleurs, le journaliste «est en détention provisoire et non en prison», a précisé ce responsable qui a requis l’anonymat.
En Irak, tous les journalistes ont besoin d’une autorisation avant de pouvoir travailler et, a fortiori, de prendre des photos de soldats et de policiers. Nadir Dendoune a été arrêté dans le quartier de Dora (sud-ouest) «en milieu de semaine dernière» et «est toujours en détention, il n’a pas été encore inculpé», a ajouté la source consulaire. Les autorités irakiennes ont assuré qu’il «est bien traité», selon elle.
Selon Madjid Messaoudene, son ami était bien muni d’un visa de presse à son arrivée en Irak le 15 janvier et a été interpellé mercredi dernier. Des proches de Nadir Dendoune ont été reçus à l’ambassade d’Irak à Paris mardi matin. «Ils attendent eux-mêmes d’en savoir plus», d’après Madjid Messaoudene.
Nadir Dendoune devait rentrer à Paris pour assister à la projection de son documentaire «Palestine» à l’Institut du monde arabe (IMA), prévue mercredi soir. «La projection aura bien lieu demain à l’IMA, même s’il n’est pas revenu», a précisé Nadir Messaoudene. Nadir Dendoune est l’auteur de trois livres dont «Un tocard sur le toit du monde», publié en 2013 chez JC lattès.
http://youtu.be/RBPbea7XjHIr-everest-1lsgw_2exyh_.html
Le reporter, qui détient également les nationalités algérienne et australienne, «ne s’est pas déclaré auprès des autorités locales et n’a pas demandé les autorisations pour prendre des photos», a-t-elle ajouté. Un responsable des forces de sécurité irakiennes a indiqué à l’AFP que Nadir Dendoune avait photographié des «sites sensibles appartenant au dispositif sécuritaire», sans préciser lesquels. Par ailleurs, le journaliste «est en détention provisoire et non en prison», a précisé ce responsable qui a requis l’anonymat.
En Irak, tous les journalistes ont besoin d’une autorisation avant de pouvoir travailler et, a fortiori, de prendre des photos de soldats et de policiers. Nadir Dendoune a été arrêté dans le quartier de Dora (sud-ouest) «en milieu de semaine dernière» et «est toujours en détention, il n’a pas été encore inculpé», a ajouté la source consulaire. Les autorités irakiennes ont assuré qu’il «est bien traité», selon elle.
«Nous ne savons pas pourquoi il a été arrêté»
En France, Madjid Messaoudene, un ami de Nadir Dendoune et conseiller municipal de la ville de Saint-Denis (nord de Paris), a confié son inquiétude à l’AFP, car «nous ne savons pas pourquoi il a été arrêté, on n’a pas d’informations et rien qui rassure vraiment». De même source, Nadir Dendoune n’a pu prévenir ses proches que «cinq jours après son arrestation».Selon Madjid Messaoudene, son ami était bien muni d’un visa de presse à son arrivée en Irak le 15 janvier et a été interpellé mercredi dernier. Des proches de Nadir Dendoune ont été reçus à l’ambassade d’Irak à Paris mardi matin. «Ils attendent eux-mêmes d’en savoir plus», d’après Madjid Messaoudene.
Nadir Dendoune devait rentrer à Paris pour assister à la projection de son documentaire «Palestine» à l’Institut du monde arabe (IMA), prévue mercredi soir. «La projection aura bien lieu demain à l’IMA, même s’il n’est pas revenu», a précisé Nadir Messaoudene. Nadir Dendoune est l’auteur de trois livres dont «Un tocard sur le toit du monde», publié en 2013 chez JC lattès.
http://youtu.be/RBPbea7XjHIr-everest-1lsgw_2exyh_.html
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Nadir Dendoune, journaliste français en prison en Irak: nous tous, ses amis, le soutenons
LE PLUS. Il était parti il y a quelques semaines en Irak pour réaliser une série de reportages. Mais il y a six jours, le journaliste français Nadir Dendoune - qui contribue occasionnellement au "Plus" -, a été arrêté à Bagdad et emprisonné. C'est sur son profil Facebook qu'il a pu donner l'alerte, lundi soir. Son ami et éditeur Arnaud Gonzague lance un appel pour sa libération.
Édité et parrainé par Hélène Decommer
Nadir Dendoune est emprisonné en Irak ! Nadir Dendoune est emprisonné en Irak ! Nadir le journaliste, Nadir l’énervé, Nadir le marrant, Nadir mon pote, Nadir dont j’ai eu la chance d’être l’éditeur (pour "Lettre ouverte à un fils d’immigré" en 2007) et parfois le confident.
Il faut faire circuler partout cette information partout : Nadir Dendoune est emprisonné en Irak !
Jeté en prison pour avoir fait son boulot
Il a été arrêté dans le quartier de Dora à Bagdad, apparemment, pour avoir pris des photos sans autorisation pour le compte du "Monde Diplomatique". Nadir a été jeté en prison pour avoir fait son boulot. Et nous tous, ses amis, on aimerait qu’il n’y croupisse pas trop longtemps.
On sait bien que le glamour des prisonniers et otages français à l’étranger est déterminant pour que les médias s’intéressent, ou pas, à eux. Or Nadir (j’espère qu’il ne prendra pas mal la phrase suivante) n’est ni Florence Cassez, ni Florence Aubenas. Pas les yeux bleus, ni le minois souriant. Il est affublé ce qu’il nomme lui-même une "bonne tête d’Arabe" qui lui a créé des amitiés, des succès féminins et quelques problèmes aussi. Il a en outre un patronyme qui pourrait laisser croire qu’il était un peu chez lui en Irak.
Mais non, non ! Nadir est né et vit à L’Île-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Il est français de chez français, a appris le journalisme au Centre de formation des journalistes à Paris et, s’il a promené sa caméra et son appareil photo partout sur le globe (Australie, Népal et Palestine notamment), c’est toujours l’opinion française qu’il entend sortir de sa léthargie.
Faisons en sorte qu'il revienne ensemble, rapidement
Il y a dix ans, Nadir a été bouclier humain en Irak. Il était habité par cette idée apparemment iconoclaste que, pour libérer un pays des serres d’un tyran (Saddam Hussein), il n’était pas indispensable de faire pleuvoir des tapis de bombes sur les innocents. Et comme il n’aimait pas l’impuissance du spectateur, il y est allé, sous les bombes. Il a pris des photos, écrit un journal de bord et en a fait un livre ("Journal de guerre d’un pacifiste", au 2005).
Nadir était retourné à Bagdad, peut-être pour écrire la suite de son récit. J’espère de tout cœur la lire un jour.
Il a déjà pas mal roulé sa bosse et connu la prison, au moins au Vietnam et en Palestine. À ma connaissance, il n’a jamais rien écrit sur le sujet. À son retour, je lui suggérerai donc de publier un petit manuel comparatif avec Bagdad – où la cantine est-elle la meilleure ? comment sont les petits camarades ? où se trouvent les matons les plus faciles à corrompre ? etc.
Mais pour ça, il faut qu’il revienne en France. Et rapidement.
Faites circuler le texte pour exiger la libération de Nadir Dendoune !
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