Par Kaouthar Oudrhiri, h24info.ma,6/08/2013
Un manifestant bastonné par les forces de l'ordre. ©AFP
Un collectif d'association de défense des
droits humains porte plainte contre le ministre de l’Intérieur, suite à
la violente intervention des forces de l’ordre lors du sit-in organisé
le 2 août à Rabat contre la grâce royale accordée au pédophile espagnol
Daniel Galvan.
21 associations de protection des droits
de l’homme montent au créneau après l'intervention brutale des forces de
l’ordre lors du sit-in pacifique organisé le 2 août devant le parlement
en signe de protestation contre la grâce accordée à Daniel Galvan.
«Le collectif des instances des droits humains centralise les dossiers des victimes de la violente intervention des forces de l’ordre et va porter plainte demain contre Mohand Laenser, ministre de l’Intérieur» déclare à H24info, Khadija Ryadi, ex-présidente de l’AMDH.
«Le collectif des instances des droits humains centralise les dossiers des victimes de la violente intervention des forces de l’ordre et va porter plainte demain contre Mohand Laenser, ministre de l’Intérieur» déclare à H24info, Khadija Ryadi, ex-présidente de l’AMDH.
Toute personne passée à tabac
par les forces de l’ordre lors du sit-in peut déposer son dossier.
«Même si la plainte va être déposée demain, les victimes peuvent
continuer à nous envoyer les nouveaux dossiers, on complétera», explique
Khadija Ryadi.
Le ministre de la Justice et des Libertés a de son côté, essayé de calmer le jeu hier soir sur 2M, en annonçant qu'une enquête est en cours à ce sujet pour savoir s’il y a bien eu débordement de la part des forces de l’ordre. Les images parlent d’elles même.
L’ancienne présidente de l’AMDH nous apprend aussi que le collectif «va préparer un mémorandum en septembre, pour proposer une révision totale de la loi sur la grâce royale». L’objectif est de réformer les principes qui régissent cette loi pour qu’ils soient plus clairs, plus transparents, surtout en ce qui concerne la Commission de grâce. Le collectif tient enfin à ce que la société civile soit impliquée dans le processus de grâce.
Au-delà du DanielGate, le collectif des instances des droits humains veut porter la cause de la protection des droits des enfants contre toute sorte d’abus au niveau international. «On compte s’adresser à des instances internationales de protections des droits des enfants comme la Fédération internationale des Droits de l’Homme, les commissions onusiennes…», nous confie Khadija Ryadi.
Le ministre de la Justice et des Libertés a de son côté, essayé de calmer le jeu hier soir sur 2M, en annonçant qu'une enquête est en cours à ce sujet pour savoir s’il y a bien eu débordement de la part des forces de l’ordre. Les images parlent d’elles même.
L’ancienne présidente de l’AMDH nous apprend aussi que le collectif «va préparer un mémorandum en septembre, pour proposer une révision totale de la loi sur la grâce royale». L’objectif est de réformer les principes qui régissent cette loi pour qu’ils soient plus clairs, plus transparents, surtout en ce qui concerne la Commission de grâce. Le collectif tient enfin à ce que la société civile soit impliquée dans le processus de grâce.
Au-delà du DanielGate, le collectif des instances des droits humains veut porter la cause de la protection des droits des enfants contre toute sorte d’abus au niveau international. «On compte s’adresser à des instances internationales de protections des droits des enfants comme la Fédération internationale des Droits de l’Homme, les commissions onusiennes…», nous confie Khadija Ryadi.
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