30 juillet 2013 : le roi du Maroc Mohamed VI libère le pédophile Daniel Galvan condamné à trente ans de prison ferme pour avoir violé, agressé, filmé et diffusé mondialement ses atrocités, commises sur des enfants marocains de 2 à 15 ans.
Nous nous indignons de ce geste du Chef d’État, nous condamnons cet abus de pouvoir et nous revendiquons l’indépendance de la justice marocaine face à la monarchie marocaine.
Au nom de l’injustice que ces enfants ont subi et pour que jamais cela ne se reproduise, nous nous mobilisons et invitons à rejoindre LA MARCHE DE L’INDIGNATION :
• Toutes les victimes d’agressions sexuelles;
• Les associations de défense des victimes d’actes sexuels;
• Les organisations de défense des droits humains;
• Les organismes humanitaires, notamment l’UNICEF, Human Right Watch, Save The Childrens, Amnistie Internationale, etc. œuvrant à la défense des droits de l’enfance;
• Les acteurs sociaux;
• Les mamans, les papas, les frères et sœurs;
• TOUS les êtres humains indignés par cette injustice;
Pour le respect de l’intégrité physique et psychologique des enfants au Maroc, pour leur assurer la protection nécessaire à leur développement, pour assurer l’avenir du peuple marocain, et pour alimenter le terreau de la démocratie;
LA MARCHE DE L’INDIGNATION est une voix qui porte un message :
Un NON ferme à la peur, à l’abus, à l’insécurité des victimes;
Un NON ferme à la pédophilie au Maroc
Un NON ferme à l’injustice;
Un NON ferme à la suprématie d’un homme sur le système de valeurs établi par le peuple marocain;
Un NON aux pratiques qui vident le pouvoir judiciaire de son autorité.
LA MARCHE DE L’INDIGNATION est un événement familial par et pour les familles, qui disent NON à la grâce royale sur le dos de nos enfants.
L’enfance marocaine a été victime deux fois, une première par le viol et la deuxième par la loi.
Nos voix doivent porter la voix des victimes au monde entier, c’est la moindre des choses à faire pour que jamais cette enfance ne soit violée impunément, pour que jamais un prédateur ne souille cette enfance en sachant compter sur une grâce. Notre combat est contre le viol est l’impunité, on ne peut combattre le viol en délaissant l’impunité. Notre système politique doit être plus solide qu’il l’est, notre rouage de l’État.
Salek, de ses nouvelles par la famille
Il y a 5 ans
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