L’ambassade d’Espagne à Rabat aurait donné deux
listes aux autorités marocaines lors de la visite de Juan Carlos.
Ainsi, 18 détenus devaient être graciés et 30 autres extradés. Le Maroc a
décidé de libérer la totalité des 48 prisonniers alors que Galvàn était
dans le lot des extradés.
C’est le site El Mundo qui livre cette révélation embarrassante pour le Maroc. Lors de la venue de Juan Carlos, une première liste de 18 détenus espagnols qui devaient bénéficier de la grâce royale a été donnée aux autorités marocaines. Une autre de 30 ressortissants espagnols devant être extradés a également été livrée.
Seulement, le Maroc a été beaucoup plus généreux que prévu en
accordant la grâce aux 48 prisonniers espagnols. Problème, Daniel
Galvàn, le pédophile ayant violé 11 enfants, figurait sur la seconde
liste et aurait donc dû être extradé et non gracié.Selon le même site, le roi Juan Carlos n’avait pas donné de liste de
prisonniers aux autorités marocaines. Il aurait simplement demandé la
situation des détenus espagnols au Maroc comme le lui avait suggéré
certaines associations espagnoles.
Le seul nom mentionné par Juan Carlos en prison
Le seul nom qui aurait été mentionné par le roi Juan Carlos durant
son séjour est celui du prisonnier Antonio Vidriel Garcia, chauffeur de
camion condamné pour trafic de drogue avec son fils Antonio Garcia
Antium. Vidriel Garcia doit purger sa peine jusqu’au 13 avril 2016.
Cependant, le chef du gouvernement marocain, Abdelillah Benkirane,
aurait laissé entendre que la situation de ce détenu était sur le point
d’être résolue. Son transfert en Espagne pourrait même intervenir durant ce mois selon des sources proches du ministère de la Justice espagnole.
Le fils du chauffeur, Antonio Garcia Antium, qui devait être derrière
les barreaux pour 10 ans, a quant à lui bénéficié de la grâce royale.
Il se trouve désormais sur le territoire espagnol.
http://www.yabiladi.com/articles/details/18858/nouvelle-revelation-dans-danielgate-l-espagne.html
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