Par Mohamed Saidi
membre du conseil d’administration du comité de soutien à AMDH au Québec
Comité de soutien à l’AMDH au
Québec
Montréal- Québec
Canada Communiqué
Montréal- Québec
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Plusieurs événements récents au Maroc soulèvent notre indignation. Le roi Mohammed VI a gracié lors de la fête du trône, le 30 juillet dernier, le pédophile espagnol, Daniel Galvin, qui avait écopé de 30 ans de prison pour avoir violé 11 enfants marocains. Les manifestations pacifiques qui dénonçaient la grâce royale ont été violemment réprimées, avant que la grâce n'ait été annulée. Les militant.es continuent de subir les pires intimidations et sont traqué.es, comme c'est le cas de la militante de l’AMDH –Fès Adiba Kabbali qui avait été enlevée le 19 juillet dernier à la sortie de l’université et agressée sexuellement, et de l’avocat de l’AMDH Mohamed Massoudi actuellement poursuivi en justice.
Ces derniers événements nous permettent de faire le
constat suivant :
- L’échec dans l’instauration d’un pouvoir judiciaire indépendant, et l’absence d’une volonté de réforme judiciaire permettant la protection des droits humains,
- La sauvegarde d’un pouvoir extrajudiciaire (la grâce) en mains du roi ne faisant l’objet d’aucun contrôle et qui peut être source d’impunité,
- Presque toutes les manifestations pacifiques de l’opposition sont considérées illégales et sont sujettes à l’utilisation de la force inappropriée et excessive de la part de l’État,
- L’État au Maroc recourt de façon habituelle à l’enlèvement des opposant.es politiques et des militant.es des droits humains, et à la torture dans les prisons et les postes de police et de gendarmerie.
- À plusieurs occasions, ces militant.es sont poursuivi.es ou jugé.es sur la base d’accusations inventées et non fondées (Mohamed Massoudi), et sont sujets à des menaces continues, et parfois à des agressions par des civils encouragés par l’État (Adiba Kabbali).
- L’échec dans l’instauration d’un pouvoir judiciaire indépendant, et l’absence d’une volonté de réforme judiciaire permettant la protection des droits humains,
- La sauvegarde d’un pouvoir extrajudiciaire (la grâce) en mains du roi ne faisant l’objet d’aucun contrôle et qui peut être source d’impunité,
- Presque toutes les manifestations pacifiques de l’opposition sont considérées illégales et sont sujettes à l’utilisation de la force inappropriée et excessive de la part de l’État,
- L’État au Maroc recourt de façon habituelle à l’enlèvement des opposant.es politiques et des militant.es des droits humains, et à la torture dans les prisons et les postes de police et de gendarmerie.
- À plusieurs occasions, ces militant.es sont poursuivi.es ou jugé.es sur la base d’accusations inventées et non fondées (Mohamed Massoudi), et sont sujets à des menaces continues, et parfois à des agressions par des civils encouragés par l’État (Adiba Kabbali).
Suite à ces événements:
Nous dénonçons la grâce royale accordée au pédophile espagnol Daniel Galvin, et nous réclamons l’abolition de ce pouvoir extrajudiciaire et l'indépendance de la justice,
Nous dénonçons la violence des forces de l'ordre lors de manifestations citoyennes pacifiques et encourageons le Collectif national des victimes de la répression de la manifestation à porter plainte contre les responsables des répressions,
Nous exprimons notre solidarité avec les familles des victimes du pédophile, ainsi que les réprimé.es et les détenu.es lors des dernières manifestations au Maroc,
Nous dénonçons tous les actes d'intimidation et de violence commis contre les opposant.es politiques et militant.es des droits humains, et exprimons notre solidarité avec les militant.es de l’AMDH Mohamed Massoudi et Adiba Kabbali,
Nous déclarons notre engagement à militer pour une démocratie au Maroc qui garantit les droits humains et les protège.
Le conseil d'administration
Montréal, le 07/08/2013
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