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jeudi 8 août 2013

MAROC. 29 autres détenus graciés par erreur





Le roi du Maroc a accordé sa grâce à un pédophile espagnol, avant de l'annuler. Mais ce sont 30 détenus au total qui ont bénéficié de l'erreur.



Une manifestation contre la grâce accordée à un pédophile espagnol par le roi du Maroc, le 5 août 2013. (AFP PHOTO/FADEL SENNA)
Une manifestation contre la grâce accordée à un pédophile espagnol par le roi du Maroc, le 5 août 2013. (AFP PHOTO/FADEL SENNA)




Daniel Galvan, pédophile espagnol dont la grâce avait été annulée dimanche par le du roi du Maroc, a été placé en détention préventive lundi en Espagne. Mais l'affaire est loin d'être terminée.
Car ce n'est pas un, mais 30 détenus au total qui ont bénéficié par erreur de la grâce de Mohammed VI, revèle "El Pais", mardi 6 août.
"29 autres prisonniers espagnols ont également été relâchés par erreur et sont actuellement en liberté", écrit ainsi le journal.
A l'origine de la confusion royale : la fusion de deux listes remises par l'ambassadeur espagnol à Rabat. L'une demandait la grâce de 18 détenus espagnols, et l'autre, composée de 30 noms dont celui du pédophile espagnol Daniel Galvan, demandait l'extradition en Espagne de ces détenus pour qu'ils y purgent leurs peines. 

"Ils sont libres"

Quelqu'un au palais royal du Maroc "a fusionné" ces deux listes, croit savoir "El Pais". Le roi a donc accordé sa grâce royale à 48 détenus, au lieu de 18. 
A présent, le PSOE, Parti socialiste espagnol, réclame des explications au gouvernement de Madrid : "Nous exigeons que le gouvernement espagnol informe, et explique pourquoi il n'y a aucune information officielle de cette chaîne d'erreurs", déclare Trinidad Jimenez, membre de la direction du parti et ancienne ministre des Affaires étrangères.
"Nous ne savons rien du degré de dangerosité de ces prisonniers, c'est pourquoi le gouvernement se doit dès à présent de clarifier la situation", a ajouté l'ex-ministre.
"Comme il s'agit d'une décision souveraine d'un chef d'Etat étranger, la justice espagnole n'a aucun moyen de les poursuivre ou de les arrêter. Ils sont libres", souligne Laura Mayoral, une diplomate espagnole interrogée par BFMTV.
L. F. R. - Le Nouvel Observateur




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