- Écrit par Lakome, 5/8/2013
Condamné en 2012 à dix ans de prison pour trafic de drogue,
cet Espagnol fait lui aussi partie des 48 prisonniers ayant bénéficié de
la grâce royale. Il est rentré libre en Espagne cette semaine après
avoir purgé moins d'un dixième de sa peine.
Condamné l'année dernière à 10 ans de prison pour trafic de drogue,
Antonio Garcia Ancio est rentré libre cette semaine en Espagne. Il fait
partie des 48 prisonniers espagnols graciés mardi par le roi Mohammed
VI. Ce citoyen espagnol avait été arrêté en avril dernier à Tanger avec
son père, camionneur, en possession de près de 9 tonnes de haschisch
cachés dans leur camion. La présence de son nom sur la liste des graciés
n'a pas été appréciée par les autorités espagnoles selon nos
informations. Même son père s'en est étonné dans une interview téléphonique de la prison de Tanger avec le média espagnol Andaluces.es.
Son père, Antonio Garcia Vidriel, a lui été condamné à 6 ans de
prison (peine ramenée à 4 ans). Âgé de 67 ans, l'homme est gravement
malade et a suscité en Espagne un élan de mobilisation : près de 70 000
Espagnols ont signé une pétition pour obtenir son transfèrement en
Espagne pour raisons humanitaires. C'est en sa faveur que le roi Juan
Carlos a intercédé auprès d'Abdelilah Benkirane et du palais royal
marocain lors de sa dernière visite au Maroc, et ce afin d'accélérer
côté marocain la procédure de transfèrement. Abdelilah Benkirane a
annoncé à la fin de la visite de Juan Carlos que le gouvernement
marocain autorisait le transfèrement. Aujourd'hui, Antonio Garcia
Vidriel attend toujours le dernier feu vert pour quitter la prison de
Tanger et rejoindre sa nouvelle cellule en Espagne.
La grâce obtenue mardi par son fils montre que le cas Daniel Galvan
n'est pas isolé et révèle de réels dysfonctionnements au sein du cabinet
royal.
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