Par A.
M. B. D. H. Association des Marocains de Belgique pour la défense des Droits
de l’Homme ( asbl ), 4/8/2013
Le Conseil d’administration de l’AMBDH
Communiqué
« à l’insu de son plein gré »
« à l’insu de son plein gré »
Le 30 juillet 2013, à l’occasion du 14ème anniversaire de
son intronisation, le roi du Maroc Mohamed VI a accordé sa « grâce royale » à de
nombreux détenus marocains et 47 étrangers, essentiellement espagnols, et parmi
eux un certain Daniel Galvan, condamné à 30 ans de détention pour viols en série
sur 11 enfants âgés de 4 à 15 ans. Au moment de son jugement, il y a deux ans,
ce scandale de pédophilie avait soulevé l’émoi et l’indignation de l’ensemble du
peuple marocain. Et probablement l’indignation du premier des Marocains, le roi
Mohamed VI.
En lui accordant sa « grâce royale », le roi Mohamed VI démontre à la face du peuple marocain et du monde entier son mépris des lois et des institutions du pays qu’il gouverne selon son « bon plaisir ». Il ne se doutait pas que ce « geste de trop » allait provoquer l’indignation et la colère du peuple marocain qui se sont exprimées à travers les réseaux sociaux et la presse électronique et ont été relayées par la presse et les médias du monde entier sauf ceux du Maroc, verrouillés par le régime.
Des manifestations pacifiques ont été organisées rapidement devant le parlement marocain à Rabat et dans la plupart des grandes villes du pays pour dénoncer et protester contre cette « grâce royale indigne ». Toutes ont été sauvagement réprimées par les forces de l’ordre faisant de très nombreux blessés.
Impressionné par l’ampleur de la vague d’indignation qui soulève le pays et prenant tardivement conscience de l’énormité de sa « bourde », le roi Mohamed VI a publié, samedi 3 août 2013 à 22 heures, un communiqué de presse tout aussi indigne que sa décision de grâce royale, déclarant qu’à l’insu de son plein gré, « il a signé sans savoir qui il graciait » ‼ et qu’il ordonnait une enquête pour débusquer qui l’avait « trompé », sans oublier de souligner qu’il était et qu’il reste le « premier défenseur des droits de l’homme au Maroc »…
En se défaussant sur sa ligne de commandement, Le roi Mohamed VI démontre publiquement son manque de courage, son irresponsabilité et par là son « indignité » à continuer à gouverner le peuple marocain qui entend désormais se libérer d’un régime prédateur qui le méprise.
L’AMBDH joint sa voix à celle du peuple marocain pour exprimer son indignation et réclamer une véritable constitution démocratique et une profonde réforme et réelle indépendance de la justice garantissant les droits et la dignité de l’ensemble des Marocains.
Bruxelles, le 4 août 2013
En lui accordant sa « grâce royale », le roi Mohamed VI démontre à la face du peuple marocain et du monde entier son mépris des lois et des institutions du pays qu’il gouverne selon son « bon plaisir ». Il ne se doutait pas que ce « geste de trop » allait provoquer l’indignation et la colère du peuple marocain qui se sont exprimées à travers les réseaux sociaux et la presse électronique et ont été relayées par la presse et les médias du monde entier sauf ceux du Maroc, verrouillés par le régime.
Des manifestations pacifiques ont été organisées rapidement devant le parlement marocain à Rabat et dans la plupart des grandes villes du pays pour dénoncer et protester contre cette « grâce royale indigne ». Toutes ont été sauvagement réprimées par les forces de l’ordre faisant de très nombreux blessés.
Impressionné par l’ampleur de la vague d’indignation qui soulève le pays et prenant tardivement conscience de l’énormité de sa « bourde », le roi Mohamed VI a publié, samedi 3 août 2013 à 22 heures, un communiqué de presse tout aussi indigne que sa décision de grâce royale, déclarant qu’à l’insu de son plein gré, « il a signé sans savoir qui il graciait » ‼ et qu’il ordonnait une enquête pour débusquer qui l’avait « trompé », sans oublier de souligner qu’il était et qu’il reste le « premier défenseur des droits de l’homme au Maroc »…
En se défaussant sur sa ligne de commandement, Le roi Mohamed VI démontre publiquement son manque de courage, son irresponsabilité et par là son « indignité » à continuer à gouverner le peuple marocain qui entend désormais se libérer d’un régime prédateur qui le méprise.
L’AMBDH joint sa voix à celle du peuple marocain pour exprimer son indignation et réclamer une véritable constitution démocratique et une profonde réforme et réelle indépendance de la justice garantissant les droits et la dignité de l’ensemble des Marocains.
Bruxelles, le 4 août 2013
Le Conseil d’administration de l’AMBDH
( asbl )
Rue Nicolas Doyen, 74 / 4 – 1080 Bruxelles
Tél : 02 410 48 42
courriel : ambdh.2@skynet.be
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courriel : ambdh.2@skynet.be
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