Par Yabiladi 13/07/2013
Juan Carlos et Mohamed6
A l’occasion de la visite officielle de Juan Carlos le 15 et 17 juillet au Maroc, Amnesty International publie un communiqué où elle demande au roi d’aborder le sujet des droits de l’homme lors de sa visite au Maroc. Dans son communiqué, l’ONG soulève trois questions fondamentales concernant le Maroc, à savoir la question du Sahara et du non respect des droits de l’homme, la répression des journalistes ainsi que la violence à l’encontre des femmes.
Comme presque chaque année, AI dénonce les abus commis au Sahara et « l’opacité » qui règne dans les camps de Tindouf, « l'usage excessif de la force contre les Sahraouis, la torture et les restrictions sur les libertés d'expression, de réunion et d'association ». Une autre question préoccupe l’organisation. Il s’agit de « l'usage excessif de la force » de la police à l’encontre des manifestants pour disperser ou empêcher les manifestations. « L’intervention des forces de l’ordre dans les manifestations marocaines ne répond pas aux normes internationales », explique l’ONG.
Comme presque chaque année, AI dénonce les abus commis au Sahara et « l’opacité » qui règne dans les camps de Tindouf, « l'usage excessif de la force contre les Sahraouis, la torture et les restrictions sur les libertés d'expression, de réunion et d'association ». Une autre question préoccupe l’organisation. Il s’agit de « l'usage excessif de la force » de la police à l’encontre des manifestants pour disperser ou empêcher les manifestations. « L’intervention des forces de l’ordre dans les manifestations marocaines ne répond pas aux normes internationales », explique l’ONG.
Amnesty International exprime également ses préoccupations face au mauvais traitement que subissent les journalistes et autres détracteurs de la monarchie, déplore la situation des femmes et appelle à une « réforme du code pénal afin de changer la définition du mot « viol ». Elle appelle également à la « dépénalisation des relations sexuelles entre adultes consentants ».
Les droits de l'homme face aux intérêts commerciaux
En outre, l'organisation a « rappelé » au ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, José Manuel García-Margallo que « la crise économique ne doit pas être une excuse pour que la politique étrangère espagnole soit exclusivement orientée vers la recherche d’accords commerciaux et de nouveaux investissements. Les droits de l’homme doivent être au centre de nos préoccupations à tous ».
Ce n’est pas la première fois que l’ONG met en garde contre le non respect des droits de l’homme au Maroc. Depuis plusieurs années, AI réclame un « suivi » des droits de l’homme au Maroc, particulièrement au Sahara et dans les camps de réfugiés de Tindouf.
En mai dernier déjà, AI avait publié son rapport annuel sur les droits de l’homme dans le monde où il était demandé au Maroc d’ouvrir une enquête sur des allégations de torture au Sahara. Le ministère de l’intérieur avait réagi. Il a jugé que le rapport de l’ONG manquait d’objectivité et qu’ « elle (l'organisation) aurait pu d'ailleurs obtenir les éléments d'information auprès des autorités marocaines, préalablement à toute prise de position ou publication d'un quelconque communiqué ».
Maroc : Amnesty International demande à Juan Carlos de parler des droits de l’homme lors de sa visite
(Yabiladi 13/07/2013 - 11:06)
Juan Carlos et Mohamed6
A
l’occasion de la visite officielle de Juan Carlos le 15 et 17 juillet
au Maroc, Amnesty International publie un communiqué où elle demande au
roi d’aborder le sujet des droits de l’homme lors de sa visite au Maroc.
Dans son communiqué, l’ONG soulève trois questions fondamentales
concernant le Maroc, à savoir la question du Sahara et du non respect
des droits de l’homme, la répression des journalistes ainsi que la
violence à l’encontre des femmes. Comme presque chaque année, AI dénonce
les abus commis au Sahara et « l’opacité » qui règne dans les camps de
Tindouf, « l'usage excessif de la force contre les sahraouis, la torture
et les restrictions sur les libertés d'expression, de réunion et
d'association ». Une autre question préoccupe l’organisation. Il s’agit
de « l'usage excessif de la force » de la police à l’encontre des
manifestants pour disperser ou empêcher les manifestations. «
L’intervention des forces de l’ordre dans les manifestations marocaines
ne répond pas aux normes internationales », explique l’ONG.
Amnesty International exprime également ses préoccupations face au mauvais traitement que subissent les journalistes et autres détracteurs de la monarchie, déplore la situation des femmes et appelle à une « réforme du code pénal afin de changer la définition du mot « viol ». Elle appelle également à la « dépénalisation des relations sexuelles entre adultes consentants ».
Les droits de l'homme face aux intérêts commerciaux
En outre, l'organisation a « rappelé » au ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, José Manuel García-Margallo que « la crise économique ne doit pas être une excuse pour que la politique étrangère espagnole soit exclusivement orientée vers la recherche d’accords commerciaux et de nouveaux investissements. Les droits de l’homme doivent être au centre de nos préoccupations à tous ».
Ce n’est pas la première fois que l’ONG met en garde contre le non respect des droits de l’homme au Maroc. Depuis plusieurs années, AI réclame un « suivi » des droits de l’homme au Maroc, particulièrement au Sahara et dans les camps de réfugiés de Tindouf.
En mai dernier déjà, AI avait publié son rapport annuel sur les droits de l’homme dans le monde où il était demandé au Maroc d’ouvrir une enquête sur des allégations de torture au Sahara. Le ministère de l’intérieur avait réagi. Il a jugé que le rapport de l’ONG manquait d’objectivité et qu’ « elle (l'organisation) aurait pu d'ailleurs obtenir les éléments d'information auprès des autorités marocaines, préalablement à toute prise de position ou publication d'un quelconque communiqué ».
Amnesty International exprime également ses préoccupations face au mauvais traitement que subissent les journalistes et autres détracteurs de la monarchie, déplore la situation des femmes et appelle à une « réforme du code pénal afin de changer la définition du mot « viol ». Elle appelle également à la « dépénalisation des relations sexuelles entre adultes consentants ».
Les droits de l'homme face aux intérêts commerciaux
En outre, l'organisation a « rappelé » au ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, José Manuel García-Margallo que « la crise économique ne doit pas être une excuse pour que la politique étrangère espagnole soit exclusivement orientée vers la recherche d’accords commerciaux et de nouveaux investissements. Les droits de l’homme doivent être au centre de nos préoccupations à tous ».
Ce n’est pas la première fois que l’ONG met en garde contre le non respect des droits de l’homme au Maroc. Depuis plusieurs années, AI réclame un « suivi » des droits de l’homme au Maroc, particulièrement au Sahara et dans les camps de réfugiés de Tindouf.
En mai dernier déjà, AI avait publié son rapport annuel sur les droits de l’homme dans le monde où il était demandé au Maroc d’ouvrir une enquête sur des allégations de torture au Sahara. Le ministère de l’intérieur avait réagi. Il a jugé que le rapport de l’ONG manquait d’objectivité et qu’ « elle (l'organisation) aurait pu d'ailleurs obtenir les éléments d'information auprès des autorités marocaines, préalablement à toute prise de position ou publication d'un quelconque communiqué ».
Maroc : Amnesty International demande à Juan Carlos de parler des droits de l’homme lors de sa visite
(Yabiladi 13/07/2013 - 11:06)
Juan Carlos et Mohamed6
A
l’occasion de la visite officielle de Juan Carlos le 15 et 17 juillet
au Maroc, Amnesty International publie un communiqué où elle demande au
roi d’aborder le sujet des droits de l’homme lors de sa visite au Maroc.
Dans son communiqué, l’ONG soulève trois questions fondamentales
concernant le Maroc, à savoir la question du Sahara et du non respect
des droits de l’homme, la répression des journalistes ainsi que la
violence à l’encontre des femmes. Comme presque chaque année, AI dénonce
les abus commis au Sahara et « l’opacité » qui règne dans les camps de
Tindouf, « l'usage excessif de la force contre les sahraouis, la torture
et les restrictions sur les libertés d'expression, de réunion et
d'association ». Une autre question préoccupe l’organisation. Il s’agit
de « l'usage excessif de la force » de la police à l’encontre des
manifestants pour disperser ou empêcher les manifestations. «
L’intervention des forces de l’ordre dans les manifestations marocaines
ne répond pas aux normes internationales », explique l’ONG.
Amnesty International exprime également ses préoccupations face au mauvais traitement que subissent les journalistes et autres détracteurs de la monarchie, déplore la situation des femmes et appelle à une « réforme du code pénal afin de changer la définition du mot « viol ». Elle appelle également à la « dépénalisation des relations sexuelles entre adultes consentants ».
Les droits de l'homme face aux intérêts commerciaux
En outre, l'organisation a « rappelé » au ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, José Manuel García-Margallo que « la crise économique ne doit pas être une excuse pour que la politique étrangère espagnole soit exclusivement orientée vers la recherche d’accords commerciaux et de nouveaux investissements. Les droits de l’homme doivent être au centre de nos préoccupations à tous ».
Ce n’est pas la première fois que l’ONG met en garde contre le non respect des droits de l’homme au Maroc. Depuis plusieurs années, AI réclame un « suivi » des droits de l’homme au Maroc, particulièrement au Sahara et dans les camps de réfugiés de Tindouf.
En mai dernier déjà, AI avait publié son rapport annuel sur les droits de l’homme dans le monde où il était demandé au Maroc d’ouvrir une enquête sur des allégations de torture au Sahara. Le ministère de l’intérieur avait réagi. Il a jugé que le rapport de l’ONG manquait d’objectivité et qu’ « elle (l'organisation) aurait pu d'ailleurs obtenir les éléments d'information auprès des autorités marocaines, préalablement à toute prise de position ou publication d'un quelconque communiqué ».
Amnesty International exprime également ses préoccupations face au mauvais traitement que subissent les journalistes et autres détracteurs de la monarchie, déplore la situation des femmes et appelle à une « réforme du code pénal afin de changer la définition du mot « viol ». Elle appelle également à la « dépénalisation des relations sexuelles entre adultes consentants ».
Les droits de l'homme face aux intérêts commerciaux
En outre, l'organisation a « rappelé » au ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, José Manuel García-Margallo que « la crise économique ne doit pas être une excuse pour que la politique étrangère espagnole soit exclusivement orientée vers la recherche d’accords commerciaux et de nouveaux investissements. Les droits de l’homme doivent être au centre de nos préoccupations à tous ».
Ce n’est pas la première fois que l’ONG met en garde contre le non respect des droits de l’homme au Maroc. Depuis plusieurs années, AI réclame un « suivi » des droits de l’homme au Maroc, particulièrement au Sahara et dans les camps de réfugiés de Tindouf.
En mai dernier déjà, AI avait publié son rapport annuel sur les droits de l’homme dans le monde où il était demandé au Maroc d’ouvrir une enquête sur des allégations de torture au Sahara. Le ministère de l’intérieur avait réagi. Il a jugé que le rapport de l’ONG manquait d’objectivité et qu’ « elle (l'organisation) aurait pu d'ailleurs obtenir les éléments d'information auprès des autorités marocaines, préalablement à toute prise de position ou publication d'un quelconque communiqué ».
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