Par Rania Laabid, yabiladi, 24/7/2013
Incarcération immédiate pour deux violeurs (DR).
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Jihane et son amie n’ont que 17 ans et toute la vie
devant elles lorsqu’elles se font kidnapper par deux garçons. Ces
derniers les emmènent dans un terrain vague dans les environs de
Rabat, les menacent à l’arme blanche, agressent Jihane et violent sa
copine.
Le drame a eu lieu il y a deux
semaines. Quelques jours avant le mois sacré de Ramadan. Deux semaines
de « combat que j'ai mené toute seule » […] jusqu’à ce que ça devienne
« trop lourd pour mes frêles épaules » se désole la mère de l'une des
victimes, Fatim-Zahra Yaacoubi, sur la page Facebook appelant au soutien
de sa fille, Jihane.
Viol avec préméditation et tentative de meurtre
Les coupables ont été présentés, aujourd’hui mercredi 24
juillet, devant la cour d’appel de Hay Ryad à Rabat. Selon une source
contactée par nos soins se trouvant sur place, les parents des victimes
ainsi que les victimes elles-mêmes ont été entendues avant que les
accusés aient tout avoué. Selon l’instruction judiciaire, l’un des
inculpés, connaissait Jihane et sa copine. Avec la complicité de son
ami, ils ont tout prémédité avant le jour J.
L’inculpation été prononcée dans l’après-midi, selon la
même source. Les mis en cause ont été incarcérés et seront poursuivis
pour viol avec préméditation et tentative de meurtre sur mineurs. La
prochaine audience est prévue le 5 août 2013.
« Les « fils de » sont au-dessus de la loi »
Les agresseurs, armés « jusqu’aux dents » : couteau suisse,
sabre, lames de rasoir, batte de baseball et barre de fer, n’ont cessé
de se targuer d’être « fils de », de pouvoir échapper à la justice en
toute impunité. Ils ont agressé et menacé Jihane, la fille de Fatim
Zahra Yaacoubi, qui s’est débattue et a pu ainsi échapper au pire. Son
amie, quant à elle, a été violée par les deux garçons.
La toile fulmine
Près de 7000 likes en moins de 24 heures,
cette nouvelle affaire de viol suscite une forte indignation sur les
réseaux sociaux. Des messages de soutien et de solidarité sont adressés à
la victime et à sa famille, mais aussi des messages appelant à la
mobilisation contre « cet acte barbare » : « Répugnant, abjecte, infâme
et hideux. Aucun adjectif n’est assez fort pour décrire le dégoût et
l’horreur que nous inspire cet acte barbare commis à l’encontre d’une
jeune fille innocente. »
« J’espère que cette fois la justice marocaine aura
l'intelligence et le courage de punir ces gens qui se croient
intouchables!" s’indigne un autre internaute sur Facebook.
A ce propos, une internaute propose à tous d’écrire des
lettres au juge, au procureur et à Me Jamai (l’avocat des victimes)
« afin de montrer que l’affaire est connue de tous, que nous faisons
confiance à la justice et que le soutien n’a pas de frontières ».
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sur fb
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Droit pénal: Il suffit parfois d’un procureur…
Mercredi 24 juillet 2013 à 17h11
Incarcération immédiate pour deux violeurs (DR).
Dans une récente affaire de viol et de tentative de viol de
deux jeunes filles à Rabat, le procureur du roi a décidé, ce mercredi 24
juillet, l’incarcération des deux présumés coupables et leur poursuite
en cour d’assises.
C’est malheureux que nous soyons acculés à nous enthousiasmer pour cette décision du procureur. Et d’applaudir un procureur général qui décide de mettre sous les verrous deux présumés violeurs et de les poursuivre devant la cour d'assises. Car ne fait-il pas simplement son travail ?
Eh bien non. Habituellement, dans les cas similaires, il est fait systématiquement référence au fameux article 475 du code pénal. Celui qui incite à marier les deux parties au litige, le violeur et la victime. En cette matinée du 24 juillet, devant la cour d’appel de Rabat à Hay Riad, une cinquantaine de femmes sont venues soutenir les deux victimes. « A croire que personne n'est père de famille, fils ou frère ! », fait observer un proche.
Incarcération immédiate des présumés coupables
« Le parquet a ordonné l’incarcération immédiate des présumés coupables et décidé de les poursuivre devant la cour d'assises à la cour d’appel de Rabat », précise Abderrahim Jamaï, avocat de la défense. Les faits reprochés consistent en la tentative de viol, et viol, agression, kidnapping, menaces physiques, utilisations d’objets dangereux, la liste est longue.
Rappel des faits. Le dernier week-end avant le début du mois de ramadan, les deux amies se sont rendues à une soirée accompagnées d’un ami commun, connu de la famille, un étudiant et d’une autre personne. Selon les informations recoupées, ce dernier est un homme marié, travaillant dans l’Administration. Ils commencent la soirée dans un pub, puis ils atterrissent dans un terrain vague où les jeunes filles subissent les pires sévices.
Les agresseurs reconnaissent les faits…Mais avec arrogance
Ce n’est que vendredi dernier, le 19 juillet, que la plainte a été déposée par les parents des victimes. Le lundi suivant, les deux agresseurs ont été appréhendés et ont reconnus leurs méfaits, et ce « avec une certaine arrogance, se déclarant irresponsables pour cause d’ivresse », apprend-on de sources concordantes.
D’autres sources proches du dossier précisent que cette « arrogance » n’est pas fortuite. L’un des présumés coupables est fils d’un haut gradé de l’armée et le second est le gendre d’un haut responsable de la sécurité nationale.
Ils ont ainsi été auditionnés mercredi 24 juillet devant le procureur du roi. A l’issue de cette présentation de l’affaire devant le procureur du roi, les avocats des deux accusés se sont rétractés. Pour l’instant, nous en ignorons encore les raisons.
L’audience en cour d’assises a été fixée pour le 5 août prochain au sein de la cour d’appel. A suivre.
C’est malheureux que nous soyons acculés à nous enthousiasmer pour cette décision du procureur. Et d’applaudir un procureur général qui décide de mettre sous les verrous deux présumés violeurs et de les poursuivre devant la cour d'assises. Car ne fait-il pas simplement son travail ?
Eh bien non. Habituellement, dans les cas similaires, il est fait systématiquement référence au fameux article 475 du code pénal. Celui qui incite à marier les deux parties au litige, le violeur et la victime. En cette matinée du 24 juillet, devant la cour d’appel de Rabat à Hay Riad, une cinquantaine de femmes sont venues soutenir les deux victimes. « A croire que personne n'est père de famille, fils ou frère ! », fait observer un proche.
Incarcération immédiate des présumés coupables
« Le parquet a ordonné l’incarcération immédiate des présumés coupables et décidé de les poursuivre devant la cour d'assises à la cour d’appel de Rabat », précise Abderrahim Jamaï, avocat de la défense. Les faits reprochés consistent en la tentative de viol, et viol, agression, kidnapping, menaces physiques, utilisations d’objets dangereux, la liste est longue.
Rappel des faits. Le dernier week-end avant le début du mois de ramadan, les deux amies se sont rendues à une soirée accompagnées d’un ami commun, connu de la famille, un étudiant et d’une autre personne. Selon les informations recoupées, ce dernier est un homme marié, travaillant dans l’Administration. Ils commencent la soirée dans un pub, puis ils atterrissent dans un terrain vague où les jeunes filles subissent les pires sévices.
Les agresseurs reconnaissent les faits…Mais avec arrogance
Ce n’est que vendredi dernier, le 19 juillet, que la plainte a été déposée par les parents des victimes. Le lundi suivant, les deux agresseurs ont été appréhendés et ont reconnus leurs méfaits, et ce « avec une certaine arrogance, se déclarant irresponsables pour cause d’ivresse », apprend-on de sources concordantes.
D’autres sources proches du dossier précisent que cette « arrogance » n’est pas fortuite. L’un des présumés coupables est fils d’un haut gradé de l’armée et le second est le gendre d’un haut responsable de la sécurité nationale.
Ils ont ainsi été auditionnés mercredi 24 juillet devant le procureur du roi. A l’issue de cette présentation de l’affaire devant le procureur du roi, les avocats des deux accusés se sont rétractés. Pour l’instant, nous en ignorons encore les raisons.
L’audience en cour d’assises a été fixée pour le 5 août prochain au sein de la cour d’appel. A suivre.
Droit pénal: Il suffit parfois d’un procureur…
Mercredi 24 juillet 2013 à 17h11
Incarcération immédiate pour deux violeurs (DR).
Dans une récente affaire de viol et de tentative de viol de
deux jeunes filles à Rabat, le procureur du roi a décidé, ce mercredi 24
juillet, l’incarcération des deux présumés coupables et leur poursuite
en cour d’assises.
C’est malheureux que nous soyons acculés à nous enthousiasmer pour cette décision du procureur. Et d’applaudir un procureur général qui décide de mettre sous les verrous deux présumés violeurs et de les poursuivre devant la cour d'assises. Car ne fait-il pas simplement son travail ?
Eh bien non. Habituellement, dans les cas similaires, il est fait systématiquement référence au fameux article 475 du code pénal. Celui qui incite à marier les deux parties au litige, le violeur et la victime. En cette matinée du 24 juillet, devant la cour d’appel de Rabat à Hay Riad, une cinquantaine de femmes sont venues soutenir les deux victimes. « A croire que personne n'est père de famille, fils ou frère ! », fait observer un proche.
Rappel des faits. Le dernier week-end avant le début du mois de ramadan, les deux amies se sont rendues à une soirée accompagnées d’un ami commun, connu de la famille, un étudiant et d’une autre personne. Selon les informations recoupées, ce dernier est un homme marié, travaillant dans l’Administration. Ils commencent la soirée dans un pub, puis ils atterrissent dans un terrain vague où les jeunes filles subissent les pires sévices.
D’autres sources proches du dossier précisent que cette « arrogance » n’est pas fortuite. L’un des présumés coupables est fils d’un haut gradé de l’armée et le second est le gendre d’un haut responsable de la sécurité nationale.
Ils ont ainsi été auditionnés mercredi 24 juillet devant le procureur du roi. A l’issue de cette présentation de l’affaire devant le procureur du roi, les avocats des deux accusés se sont rétractés. Pour l’instant, nous en ignorons encore les raisons.
L’audience en cour d’assises a été fixée pour le 5 août prochain au sein de la cour d’appel. A suivre.
C’est malheureux que nous soyons acculés à nous enthousiasmer pour cette décision du procureur. Et d’applaudir un procureur général qui décide de mettre sous les verrous deux présumés violeurs et de les poursuivre devant la cour d'assises. Car ne fait-il pas simplement son travail ?
Eh bien non. Habituellement, dans les cas similaires, il est fait systématiquement référence au fameux article 475 du code pénal. Celui qui incite à marier les deux parties au litige, le violeur et la victime. En cette matinée du 24 juillet, devant la cour d’appel de Rabat à Hay Riad, une cinquantaine de femmes sont venues soutenir les deux victimes. « A croire que personne n'est père de famille, fils ou frère ! », fait observer un proche.
Incarcération immédiate des présumés coupables
« Le parquet a ordonné l’incarcération immédiate des
présumés coupables et décidé de les poursuivre devant la cour d'assises à
la cour d’appel de Rabat », précise Abderrahim Jamaï, avocat de la
défense. Les faits reprochés consistent en la tentative de viol, et viol, agression, kidnapping, menaces physiques, utilisations d’objets dangereux, la liste est longue.Rappel des faits. Le dernier week-end avant le début du mois de ramadan, les deux amies se sont rendues à une soirée accompagnées d’un ami commun, connu de la famille, un étudiant et d’une autre personne. Selon les informations recoupées, ce dernier est un homme marié, travaillant dans l’Administration. Ils commencent la soirée dans un pub, puis ils atterrissent dans un terrain vague où les jeunes filles subissent les pires sévices.
Les agresseurs reconnaissent les faits…Mais avec arrogance
Ce n’est que vendredi dernier, le 19 juillet, que la plainte a été déposée par les parents des victimes. Le lundi suivant, les deux agresseurs ont été appréhendés et ont reconnus leurs méfaits, et ce « avec une certaine arrogance, se déclarant irresponsables pour cause d’ivresse », apprend-on de sources concordantes.D’autres sources proches du dossier précisent que cette « arrogance » n’est pas fortuite. L’un des présumés coupables est fils d’un haut gradé de l’armée et le second est le gendre d’un haut responsable de la sécurité nationale.
Ils ont ainsi été auditionnés mercredi 24 juillet devant le procureur du roi. A l’issue de cette présentation de l’affaire devant le procureur du roi, les avocats des deux accusés se sont rétractés. Pour l’instant, nous en ignorons encore les raisons.
L’audience en cour d’assises a été fixée pour le 5 août prochain au sein de la cour d’appel. A suivre.
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Eh bien non. Habituellement, dans les cas similaires, il est fait systématiquement référence au fameux article 475 du code pénal. Celui qui incite à marier les deux parties au litige, le violeur et la victime. En cette matinée du 24 juillet, devant la cour d’appel de Rabat à Hay Riad, une cinquantaine de femmes sont venues soutenir les deux victimes. « A croire que personne n'est père de famille, fils ou frère ! », fait observer un proche.
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Ils ont ainsi été auditionnés mercredi 24 juillet devant le procureur du roi. A l’issue de cette présentation de l’affaire devant le procureur du roi, les avocats des deux accusés se sont rétractés. Pour l’instant, nous en ignorons encore les raisons.
L’audience en cour d’assises a été fixée pour le 5 août prochain au sein de la cour d’appel. A suivre.
C’est malheureux que nous soyons acculés à nous enthousiasmer pour cette décision du procureur. Et d’applaudir un procureur général qui décide de mettre sous les verrous deux présumés violeurs et de les poursuivre devant la cour d'assises. Car ne fait-il pas simplement son travail ?
Eh bien non. Habituellement, dans les cas similaires, il est fait systématiquement référence au fameux article 475 du code pénal. Celui qui incite à marier les deux parties au litige, le violeur et la victime. En cette matinée du 24 juillet, devant la cour d’appel de Rabat à Hay Riad, une cinquantaine de femmes sont venues soutenir les deux victimes. « A croire que personne n'est père de famille, fils ou frère ! », fait observer un proche.
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Mercredi 24 juillet 2013 à 17h11
Incarcération immédiate pour deux violeurs (DR).
Dans une récente affaire de viol et de tentative de viol de
deux jeunes filles à Rabat, le procureur du roi a décidé, ce mercredi 24
juillet, l’incarcération des deux présumés coupables et leur poursuite
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C’est malheureux que nous soyons acculés à nous enthousiasmer pour cette décision du procureur. Et d’applaudir un procureur général qui décide de mettre sous les verrous deux présumés violeurs et de les poursuivre devant la cour d'assises. Car ne fait-il pas simplement son travail ?
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Rappel des faits. Le dernier week-end avant le début du mois de ramadan, les deux amies se sont rendues à une soirée accompagnées d’un ami commun, connu de la famille, un étudiant et d’une autre personne. Selon les informations recoupées, ce dernier est un homme marié, travaillant dans l’Administration. Ils commencent la soirée dans un pub, puis ils atterrissent dans un terrain vague où les jeunes filles subissent les pires sévices.
D’autres sources proches du dossier précisent que cette « arrogance » n’est pas fortuite. L’un des présumés coupables est fils d’un haut gradé de l’armée et le second est le gendre d’un haut responsable de la sécurité nationale.
Ils ont ainsi été auditionnés mercredi 24 juillet devant le procureur du roi. A l’issue de cette présentation de l’affaire devant le procureur du roi, les avocats des deux accusés se sont rétractés. Pour l’instant, nous en ignorons encore les raisons.
L’audience en cour d’assises a été fixée pour le 5 août prochain au sein de la cour d’appel. A suivre.
C’est malheureux que nous soyons acculés à nous enthousiasmer pour cette décision du procureur. Et d’applaudir un procureur général qui décide de mettre sous les verrous deux présumés violeurs et de les poursuivre devant la cour d'assises. Car ne fait-il pas simplement son travail ?
Eh bien non. Habituellement, dans les cas similaires, il est fait systématiquement référence au fameux article 475 du code pénal. Celui qui incite à marier les deux parties au litige, le violeur et la victime. En cette matinée du 24 juillet, devant la cour d’appel de Rabat à Hay Riad, une cinquantaine de femmes sont venues soutenir les deux victimes. « A croire que personne n'est père de famille, fils ou frère ! », fait observer un proche.
Incarcération immédiate des présumés coupables
« Le parquet a ordonné l’incarcération immédiate des
présumés coupables et décidé de les poursuivre devant la cour d'assises à
la cour d’appel de Rabat », précise Abderrahim Jamaï, avocat de la
défense. Les faits reprochés consistent en la tentative de viol, et viol, agression, kidnapping, menaces physiques, utilisations d’objets dangereux, la liste est longue.Rappel des faits. Le dernier week-end avant le début du mois de ramadan, les deux amies se sont rendues à une soirée accompagnées d’un ami commun, connu de la famille, un étudiant et d’une autre personne. Selon les informations recoupées, ce dernier est un homme marié, travaillant dans l’Administration. Ils commencent la soirée dans un pub, puis ils atterrissent dans un terrain vague où les jeunes filles subissent les pires sévices.
Les agresseurs reconnaissent les faits…Mais avec arrogance
Ce n’est que vendredi dernier, le 19 juillet, que la plainte a été déposée par les parents des victimes. Le lundi suivant, les deux agresseurs ont été appréhendés et ont reconnus leurs méfaits, et ce « avec une certaine arrogance, se déclarant irresponsables pour cause d’ivresse », apprend-on de sources concordantes.D’autres sources proches du dossier précisent que cette « arrogance » n’est pas fortuite. L’un des présumés coupables est fils d’un haut gradé de l’armée et le second est le gendre d’un haut responsable de la sécurité nationale.
Ils ont ainsi été auditionnés mercredi 24 juillet devant le procureur du roi. A l’issue de cette présentation de l’affaire devant le procureur du roi, les avocats des deux accusés se sont rétractés. Pour l’instant, nous en ignorons encore les raisons.
L’audience en cour d’assises a été fixée pour le 5 août prochain au sein de la cour d’appel. A suivre.
Par Aziz Enhaili.
Ne nous trompons pas! Cette histoire de viol et de menaces
de mort de deux adolescentes, Jihane et Hiba, par deux hommes (qui semblaient
croire que tout leur était permis) est trop grave pour passer inaperçue ou sous
silence!
Son issue est cruciale dans le sens qu'elle représentera un indice de l'état réel de la justice et des juges au Maroc. C'est pourquoi, me semble-t-il, elle continuera d'être suivie de près, par des milliers et des milliers de Marocains et de non-Marocains jusqu'au prononcé des sentences.
Là, la justice marocaine saisira-t-elle cette occasion d'or pour être au rendez-vous avec la justice?
--------------------------------------------------------------------------
Son issue est cruciale dans le sens qu'elle représentera un indice de l'état réel de la justice et des juges au Maroc. C'est pourquoi, me semble-t-il, elle continuera d'être suivie de près, par des milliers et des milliers de Marocains et de non-Marocains jusqu'au prononcé des sentences.
Là, la justice marocaine saisira-t-elle cette occasion d'or pour être au rendez-vous avec la justice?
--------------------------------------------------------------------------
Par Anissa Bellefqih
"Je suis heureuse aujourd’hui de voir que Hiba se soit associée à l’action de Jihane. Il est vital pour leur reconstruction qu’elles comprennent que la honte & l'opprobre ne doivent rejaillir que sur les seuls criminels.
Il serait temps de changer l’article 475 du code pénal marocain pour l'adapter à l'horreur d'un geste aussi barbare que le viol d'une personne. Un crime imprescriptible à condamner avec la plus grande fermeté.
Je ne peux m’empêcher d’avoir une pensée pour les parents de ces voyous. J’imagine leur enfer, mais la loi doit sévir pour protéger nos enfants, car NUL n’est à l’abri d’un tel drame. Les juges devraient réfléchir à ce dernier point..."
-----------------------------------------------------------------------------
Par Rita La Chniwla Rebelle
"Je suis heureuse aujourd’hui de voir que Hiba se soit associée à l’action de Jihane. Il est vital pour leur reconstruction qu’elles comprennent que la honte & l'opprobre ne doivent rejaillir que sur les seuls criminels.
Il serait temps de changer l’article 475 du code pénal marocain pour l'adapter à l'horreur d'un geste aussi barbare que le viol d'une personne. Un crime imprescriptible à condamner avec la plus grande fermeté.
Je ne peux m’empêcher d’avoir une pensée pour les parents de ces voyous. J’imagine leur enfer, mais la loi doit sévir pour protéger nos enfants, car NUL n’est à l’abri d’un tel drame. Les juges devraient réfléchir à ce dernier point..."
-----------------------------------------------------------------------------
Par Rita La Chniwla Rebelle