Par Brahim O, 9/4/2013
Pourquoi c'est important
Localement, depuis le 1er août 2011,
l’ensemble des habitants de la commune rurale se sont rassemblés en
unanimité sur des revendications socio-économiques, défendues dans le
cadre du Mouvement : sur la voie de 96 - Imider -, représentant unique
et légitime de la population des 7 villages, confirmant par là leur
droit à l’accession à la jouissance des richesses de leur communauté et
la défense de leurs droits légitimes en tant que citoyens, légaux à
l’égard des litiges les liants à la SMI.(Société Minière Imider)
Appauvrissement des ressources hydrauliques :
La population de la commune d'Imider souffre d'une grave pénurie d'eau potable depuis le printemps 2011, engendrée par une surexploitation de la nappe phréatique souterraine par la SMI ( puits de Targit depuis 1986 et forages de Tidsa depuis 2004), ce qui a provoqué des effets néfastes sur l'agriculture, la principale activité des riverains, sachant que cette source est exploitée sans tenir compte de la loi 10-95 sur la gestion d'eau. En plus, cet élément vital est pollué par les vestiges du processus de production par l'infiltration de substances toxiques (comme le cyanure interdit à l'échelle mondiale) dans la nappe phréatique souterraine.
Une pollution atteignant l'eau, l'atmosphère et le sol ...
La société entreprend les opérations de production de l'argent en utilisant divers produits chimiques toxiques (Ex :Cyanure), laissant des déchets liquides, gazeux et solides qui ont, sans aucun doute, un impact sur l'environnement (atmosphère, eau, faune et flore). Sans négliger pour autant la gravité de cet effet en l'absence d'une "Étude d'impact" et d'un management environnemental (ISO 14001), parce qu'elle n'était pas classées et écologiquement non homologuée. Ajoutant que la SMI occupe les terrains collectifs et les terres des paysans sans aucun justificatif légal.
L'exclusion, la marginalisation et les illusions de développement :
En dépit de sa richesse minérale énorme, la commune d'Imider enregistre le manque des infrastructures les plus basiques et les plus essentielles; la majorité des villages souffrent de l'isolement et l'absence de routes asphaltées, ainsi que les établissements et personnel de santé, et l'absence de généralisation du réseau électrique, le transport scolaire et l'eau potable ...
Comme l'Homme est la pierre angulaire de tout développement, la SMI n'a pas respecté son rôle comme un véritable acteur de développement en partenariat avec toutes les parties prenantes.
Emploi :
Quoique le plus grand producteur de l'argent en Afrique se trouve sur les territoires de la commune d'Imider, la part des emplois occupée par les jeunes imidriens ne dépasse pas les 14% du nombre global du personnel. En plus de l'exclusion systématique des jeunes de la commune, on note la violation de la convention conclue entre la SMI et les représentants de la commune en 2010. Ainsi que l'article sur l'emploi saisonnier des étudiants et des stagiaires de la Convention de 2004.
Nous appuyant sur les remarques précédentes, réaffirmons par la présente note notre attachement à nos droits légitimes et au principe de dialogue responsable et sérieux pour trouver une solution globale au conflit. Imposer une solution unilatérale, telle la reprise et la poursuite du pompage de l’eau au moindre coût, ne ferait qu’envenimer la situation.
Nous appelons toutes les bonnes volontés de considérer la situation dans
sa globalité et exhortons les médias, les organismes nationaux et
internationaux et organisations de défense des droits humains à se
rendre sur place pour ouvrir une enquête approfondie et impartiale et
trouver une solution qui rendrait la dignité aux habitants et
permettrait le développement de la région et son épanouissement et ceci
pour le bénéfice de toutes les parties en présence.
Appauvrissement des ressources hydrauliques :
La population de la commune d'Imider souffre d'une grave pénurie d'eau potable depuis le printemps 2011, engendrée par une surexploitation de la nappe phréatique souterraine par la SMI ( puits de Targit depuis 1986 et forages de Tidsa depuis 2004), ce qui a provoqué des effets néfastes sur l'agriculture, la principale activité des riverains, sachant que cette source est exploitée sans tenir compte de la loi 10-95 sur la gestion d'eau. En plus, cet élément vital est pollué par les vestiges du processus de production par l'infiltration de substances toxiques (comme le cyanure interdit à l'échelle mondiale) dans la nappe phréatique souterraine.
Une pollution atteignant l'eau, l'atmosphère et le sol ...
La société entreprend les opérations de production de l'argent en utilisant divers produits chimiques toxiques (Ex :Cyanure), laissant des déchets liquides, gazeux et solides qui ont, sans aucun doute, un impact sur l'environnement (atmosphère, eau, faune et flore). Sans négliger pour autant la gravité de cet effet en l'absence d'une "Étude d'impact" et d'un management environnemental (ISO 14001), parce qu'elle n'était pas classées et écologiquement non homologuée. Ajoutant que la SMI occupe les terrains collectifs et les terres des paysans sans aucun justificatif légal.
L'exclusion, la marginalisation et les illusions de développement :
En dépit de sa richesse minérale énorme, la commune d'Imider enregistre le manque des infrastructures les plus basiques et les plus essentielles; la majorité des villages souffrent de l'isolement et l'absence de routes asphaltées, ainsi que les établissements et personnel de santé, et l'absence de généralisation du réseau électrique, le transport scolaire et l'eau potable ...
Comme l'Homme est la pierre angulaire de tout développement, la SMI n'a pas respecté son rôle comme un véritable acteur de développement en partenariat avec toutes les parties prenantes.
Emploi :
Quoique le plus grand producteur de l'argent en Afrique se trouve sur les territoires de la commune d'Imider, la part des emplois occupée par les jeunes imidriens ne dépasse pas les 14% du nombre global du personnel. En plus de l'exclusion systématique des jeunes de la commune, on note la violation de la convention conclue entre la SMI et les représentants de la commune en 2010. Ainsi que l'article sur l'emploi saisonnier des étudiants et des stagiaires de la Convention de 2004.
Nous appuyant sur les remarques précédentes, réaffirmons par la présente note notre attachement à nos droits légitimes et au principe de dialogue responsable et sérieux pour trouver une solution globale au conflit. Imposer une solution unilatérale, telle la reprise et la poursuite du pompage de l’eau au moindre coût, ne ferait qu’envenimer la situation.
Marche des élèves |
Une pétition a été lancée.
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