Le Soir Echos via 2 Minutes12/4/2013
C’est un article qui a de quoi nous donner la chair de poule. Dans son édition de ce mardi 9 avril, le Soir Echos rapporte que l’aéroport de Casablanca Mohamed V présente un risque de crash d’avions, et ce à cause notamment de trois pistes de l’aéroport, qui peuvent amener la confusion chez les pilotes d’avion souhaitant atterrir à l’aéroport casablancais. Ces trois pistes sont le taxiway, une piste qui permet aux avions de circuler après un atterrissage ou avant de prendre leur envol. Puis, les deux autres pistes, sources aussi de confusion, sont les deux pistes nommées 17L/35R et 17R/35L.
Le journal marocain explique qu’un avion peut justement se tromper de piste. Ainsi, un pilote d’avion peut atterrir sur l’une des pistes alors qu’au même moment, un autre avion peut se préparer à décoller. Même si heureusement, aucun crash ne s’est encore produit, cela pourrait avoir des conséquences catastrophiques. Cette révélation est en tout cas problématique pour l'image du Maroc qui cherche à attirer 20 millions de touristes à l'horizon 2020. D’autant que plusieurs accidents ont apparemment été évités de justesse ces dernières années.
Le pire dans cette histoire est sans doute que ce risque de crashs n’est pas inconnu des autorités marocaines. En effet, en 2011, le bureau d’enquêtes et d’analyses d’accidents d’aviation civile, de la direction générale de l'aviation civile (DGAC), dépendant du ministère de l’Equipement et des Transports tirait déjà la sonnette d’alarme. Dans un rapport, il parlait de ce danger de confusion et faisait la liste des incidents qui auraient pu se transformer en tragédie. Le plus grave date de 2011 avec un Airbus A320 de la compagnie Air France. Venant de l’aéroport parisien Charles de Gaulle, l’avion atterri sur la piste 35R au lieu de… la piste 35L. L’erreur ne provient nullement du pilote mais des employés de la tour de contrôle qui ont indiqué au pilote d’atterrir sur cette piste en particulier. Heureusement, le plus grave a été évité car aucun avion n’était sur le point de décoller. En plus de cet incident, quatre autres ont été relevés par la DGAC. Elles touchent plusieurs autres compagnies aériennes, notamment la RAM en 2003 et en 2010, Jetairfly en 2009 et Turkish Airlines en 2010. A l’époque de la sortie du rapport, la DGAC exhortait l’Office National des Aéroports de réaliser une étude de sécurité approfondie pour mieux comprendre comment de telles confusions ont pu être faites et de remédier à ce problème au plus vite. A ce jour, la DGAC n’a toujours pas reçu de document de la part de l’ONDA, déplore M’Barek El Fakir, chef du bureau d’enquêtes d’analyses d’accidents d’aviation civile au sein de la DGAC, au Soir Echos. De son côté, pour l’ONDA, il s’agit là d’un « dossier clos ». L’Office estime avoir mis sur pied des actions comme par exemple, sensibiliser et avertir les employés de la tour de contrôle et les compagnies aériennes de ce risque de confusion à l’aéroport de Casablanca ou encore mieux marquer les pistes avec des signalements lumineux pour délimiter les pistes posant problème.
Des mesures qui ne sont pas suffisantes aux yeux de l’association marocaine des pilotes de ligne qui estime que les risques d’accident sont toujours présents. De son côté, la DGAC qualifie les mesures de l’ONDA de « ponctuelles » et de « dernière minute ».
C’est un article qui a de quoi nous donner la chair de poule. Dans son édition de ce mardi 9 avril, le Soir Echos rapporte que l’aéroport de Casablanca Mohamed V présente un risque de crash d’avions, et ce à cause notamment de trois pistes de l’aéroport, qui peuvent amener la confusion chez les pilotes d’avion souhaitant atterrir à l’aéroport casablancais. Ces trois pistes sont le taxiway, une piste qui permet aux avions de circuler après un atterrissage ou avant de prendre leur envol. Puis, les deux autres pistes, sources aussi de confusion, sont les deux pistes nommées 17L/35R et 17R/35L.
Le journal marocain explique qu’un avion peut justement se tromper de piste. Ainsi, un pilote d’avion peut atterrir sur l’une des pistes alors qu’au même moment, un autre avion peut se préparer à décoller. Même si heureusement, aucun crash ne s’est encore produit, cela pourrait avoir des conséquences catastrophiques. Cette révélation est en tout cas problématique pour l'image du Maroc qui cherche à attirer 20 millions de touristes à l'horizon 2020. D’autant que plusieurs accidents ont apparemment été évités de justesse ces dernières années.
Le pire dans cette histoire est sans doute que ce risque de crashs n’est pas inconnu des autorités marocaines. En effet, en 2011, le bureau d’enquêtes et d’analyses d’accidents d’aviation civile, de la direction générale de l'aviation civile (DGAC), dépendant du ministère de l’Equipement et des Transports tirait déjà la sonnette d’alarme. Dans un rapport, il parlait de ce danger de confusion et faisait la liste des incidents qui auraient pu se transformer en tragédie. Le plus grave date de 2011 avec un Airbus A320 de la compagnie Air France. Venant de l’aéroport parisien Charles de Gaulle, l’avion atterri sur la piste 35R au lieu de… la piste 35L. L’erreur ne provient nullement du pilote mais des employés de la tour de contrôle qui ont indiqué au pilote d’atterrir sur cette piste en particulier. Heureusement, le plus grave a été évité car aucun avion n’était sur le point de décoller. En plus de cet incident, quatre autres ont été relevés par la DGAC. Elles touchent plusieurs autres compagnies aériennes, notamment la RAM en 2003 et en 2010, Jetairfly en 2009 et Turkish Airlines en 2010. A l’époque de la sortie du rapport, la DGAC exhortait l’Office National des Aéroports de réaliser une étude de sécurité approfondie pour mieux comprendre comment de telles confusions ont pu être faites et de remédier à ce problème au plus vite. A ce jour, la DGAC n’a toujours pas reçu de document de la part de l’ONDA, déplore M’Barek El Fakir, chef du bureau d’enquêtes d’analyses d’accidents d’aviation civile au sein de la DGAC, au Soir Echos. De son côté, pour l’ONDA, il s’agit là d’un « dossier clos ». L’Office estime avoir mis sur pied des actions comme par exemple, sensibiliser et avertir les employés de la tour de contrôle et les compagnies aériennes de ce risque de confusion à l’aéroport de Casablanca ou encore mieux marquer les pistes avec des signalements lumineux pour délimiter les pistes posant problème.
Des mesures qui ne sont pas suffisantes aux yeux de l’association marocaine des pilotes de ligne qui estime que les risques d’accident sont toujours présents. De son côté, la DGAC qualifie les mesures de l’ONDA de « ponctuelles » et de « dernière minute ».
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