Chers amis lecteurs de solidmar,

Solidmar est fatigué ! Trop nourri ! En 8 ans d’existence il s’est goinfré de près de 14 000 articles et n’arrive plus à publier correctement les actualités. RDV sur son jumeau solidmar !

Pages

samedi 7 décembre 2013

Micro-crédit à Ouarzazate : lettre au Ministre de la Justice

Modèle de lettre rédigé lors de la réunion publique à Grenoble

A Monsieur Mustafa Ramid
 Ministre de la justice,
Rabat Maroc

Grenoble, le 5 décembre 2013


Objet : demande d’acquittement pour les deux inculpés du procès microcrédit à Ouarzazate 

Monsieur le Ministre,
Depuis plusieurs mois, se déroule à Ouarzazate le procès de deux dirigeants associatifs : Amina Morad et Benacer Smaïni, animateurs de l’Association de protection populaire pour le développement social.
Alors que les quatre  organismes de microcrédit qui avaient porté plainte contre eux avaient retiré leur plainte et que les deux militants avaient été blanchis lors du procès en 1ère instance,  le Ministère public a fait appel du jugement et un nouvel organisme, INMAA, (lié à l’ONG AMSED et à Planet Finances) s’est porté plaignant et a permis de relancer l’affaire.
Selon les échos qui nous sont parvenus, les débats au tribunal ont mis en relief le vide du dossier et ont montré comment le système du microcrédit connait de nombreuses dérives et  enfonce en revanche davantage les familles, et les femmes en particulier, dans une spirale de problèmes, tant financiers que matériels et familiaux. Malgré cela,  on veut criminaliser les défenseurs de ces dernières, sans doute pour mieux les faire taire.
Je tiens par cette lettre à affirmer ma solidarité entière (ou la solidarité entière de mon organisation) avec les victimes des microcrédits et leurs défenseurs et ma préoccupation de voir les victimes se transformer en accusés.
C’est pourquoi je vous prie de bien vouloir mettre en œuvre tout ce qui est en votre pouvoir pour que cessent les poursuites judiciaires artificielles contre  Amina Morad et Benacer Smaini, qu’ils soient tous deux acquittés et que la justice marocaine protège les organisations civiles qui défendent les pauvres plutôt que de les condamner sans motif légitime..
Veuillez croire, Monsieur le Ministre, à mes sentiments de solidarité avec le peuple marocain

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire