Par Xinhua, 2/12/2013
La France justifie sa place de partenaire économique privilégié du
Maroc en s’accaparant en moyenne plus de 40% des flux totaux des
investissements directs étrangers (IDE) reçus par le Maroc sur la
dernière décennie (2003-2012), selon la dernière note de l’ambassade de
France au Maroc.
Le total des investissements directs (IDE) français au Maroc a ainsi
atteint les 8,5 milliards d’euros à fin 2012. Et c’est le secteur
industriel qui s’est taillé la part du lion en représentant près de la
moitié des investissements français. A noter que le stock d’IDE français
au Maroc pèse plus de quatre fois le stock français en Algérie et près
de douze fois celui enregistré en Tunisie.
Depuis peu, la France est redevenue le premier partenaire économique
et commercial du Maroc avec huit milliards d’euros d’échanges
commerciaux annuels, plus de la moitié des investissements directs
étrangers et 750 filiales d’entreprises françaises qui génèrent plus de
120.000 emplois.
Et cette reconquête de la 1ère marche du podium des fournisseurs du
Maroc est due à une reprise des importations marocaines en provenance de
l’ Hexagone. Celles-ci ont progressé de 6,4% ou +1,57 milliard d’
euros. Cette bonne performance française est essentiellement imputable,
explique l’ ambassade de France, à la hausse des ventes de blé (+31%) et
des pièces détachées pour véhicules industriels (+237%).
Le Maroc et la France ont poursuivi leurs efforts pour renforcer
leurs relations économiques, en impliquant davantage les entreprises
françaises, publiques et privées, dans les grands projets lancés par le
Maroc et ses programmes sectoriels (infrastructures, Plan Maroc Vert,
Plan Azur, Plan Emergence, Plan solaire etc.).
Les financements de l’ Agence Française de Développement (AFD), à
titre d’ exemple, contribuent à l’ amélioration de l’ accès au
financement des investissements agricoles de plus de 5000 exploitations
agricoles, ainsi qu’ à la bancarisation des ménages ruraux (seulement 6%
des ménages actuellement).
Ce partenariat gagnant-gagnant est également marqué par l’association
du constructeur français ALSTOM aux projets du tramway de Casablanca,
après celui de Rabat, et du Train à grande vitesse (TGV) devant relier
la métropole économique à Tanger, l’entrée du groupe France Télécom dans
le capital de Méditel, deuxième opérateur mobile marocain, les projets
d’implantation au Maroc de nouvelles franchises françaises (Fauchon,
FNAC etc.). Les entreprises françaises comptent plus de 600 filiales au
Maroc, représentant plus de 100.000 emplois.
Début novembre 2013, le ministre français de l’Economie et des
finances, Pierre Moscovici, et son homologue marocain, Mohamed Boussaid,
ont signé, à Rabat, le Protocole de coopération entre la Banque
publique d’ investissement de France, la Caisse Centrale de Garantie
(CCG) et l’ Agence française de développement, qui vise le renforcement
de leur coopération destinée à accroître la portée et l’efficacité de
leurs mécanismes de partage de risques, ainsi que le financement des PME
marocaines et françaises installées au Maroc ou désireuses d’y
investir.
MM. Moscovici et Boussaid ont également signé une déclaration d’
intention relative au développement financier des (Petites et moyennes
entreprises (PME) marocaines. Cette déclaration prévoyait un transfert
des ressources du Fonds de garantie français en faveur du Maroc,
actuellement de l’ordre de 26 millions d’euros, au Fonds de garantie PME
mis en place par le ministère de l’Economie et des finances et géré par
la Caisse centrale de garantie.
Cette coopération concerne le redéploiement des ressources de
coopération financière de l’équivalent de 16 millions d’euros du Fonds
de garantie de restructuration financière, et envisage un dispositif
d’un montant maximum de 25 millions d’euros en vue d’améliorer l’accès
au crédit des PME.
Xinhua
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Voilà pourquoi ils n'ont vraiment pas le temps de parler de droits de l'Homme...NDLR
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