Au Maroc / On interdit, on punit, on emprisonne... !
Mohammed Belmaïzi
20/09/2013
20/09/2013
L’État
marocain ne sait gouverner qu'à coup de revanche et de punition. Aucun
projet d'édification. Aucune vision de l'avenir. Aucun contrat social.
Nul respect pour la citoyenneté. Cet État se refuse à promouvoir le
débat d'idée. Il bâillonne les forces de proposition. Il est instauré
par la force et la violence.
Personne
n'a élu le roi. Il est là, selon les thuriféraires du régime, par la
force de je ne sais quelle légitimité historique. Le gouvernement actuel
est élu dans une fraude et manipulation sordides. La Constitution
falsifiée et verrouillée. Les partis politiques officiels déshonorent la
responsabilité et l'éthique. Ils ne savent que prosterner, remplir la
panse et déféquer.
L'opinion piétinée
et humiliée... Jusqu'au moment où le peuple crie haut et fort à la face
du roi qui a cru gracier le pédophile Daniel selon son bon plaisir et à
son irrévocable guise : Assez, Assez, Assez!!
C'est ainsi que le roi et sa clique ont été ébranlés et ont vacillé de
leurs fauteuils mous et dodus... La sacralité a perdu sa couronne
dorée! Le roi est nu !
Alors il fallait
reprendre le dessus et rétablir la puissance et le despotisme, ces
gouvernails traditionnels de l’État marocain, qui ne connait que la
coercition et la provocation.
Oui,
l’État marocain provoque la société civile et invente des thématiques
qu'il croit rendre vigueur, sacralité, stabilité à son pouvoir. Il
crache et rugit contre l'affront qu'il a subi pour la bourde grâce du
pédophile...
C'est ainsi que la victime
expiatoire était toute désignée : le journaliste Ali Anouzla, que
l’État de la coercition décide d'ajouter au nombre considérable de
prisonniers militants qui combattent pour une société démocratique et
pour un État de Droit.. où le mot "Citoyenneté" rime avec paix, dignité
et prospérité.
La déliquescence de cet
État n'est plus à prouver! Répondre du tac au tac pour enfoncer et
ligoter la société civile, est une manœuvre sans avenir... C'est-à-dire
que cette gouvernance entachée d'arrogance et pataugeant dans la
mauvaise foi, est appelée logiquement à disparaître.
Car l'abolition du Makhzen despote est inscrite dans ses propres gênes !
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