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samedi 21 septembre 2013

Plus de 50 organisations internationales demandent la libération d'Ali Anouzla




C'est un mouvement de soutien à l'échelle mondiale qui se développe en faveur de la libération d'Ali Anouzla après la publication par le réseau IFEX d'une pétition commune réunissant les signatures des plus grandes ONG et associations professionnelles internationales. 

Initiée jeudi en urgence par le «Committee to Protect Journalists» (CJP), la pétition commune de soutien pour demander la libération d'Ali Anouzla a été adressée à l'ensemble des organisations internationales membres du réseau IFEX (The Global network defending and promoting free expression). Certaines comme le "Commettee to Protect Journalists" (CPJ), Human Rights Watch (HRW) ou Reporters Sans Frontières (RSF) avaient déjà publié leur propre communiqué sur l'affaire.
Des Etats-Unis au Cambodge, en passant par la Norvège et la Tunisie, plus de 50 organisations internationales ont répondu à l'appel en 24h. Une mobilisation impressionnante par sa rapidité et l'unanimité des plus grandes organisations internationales (dont Freedom House, WAN-IFRA, Article 19, Pen International), pour apposer leur signature à ce texte commun qui rappelle aux autorités marocaines quelques standards internationaux en matière de respect de la liberté d'expression et de la presse.
«La restriction du droit à la liberté d'expression pour des raisons de sécurité nationale, y compris avec la législation anti-terroriste, doit rencontrer certaines conditions», expliquent notamment les signataires. Selon les principes de Johannesburg (1995) et le «three part test» développé par le Comité des Droits de l'Homme de l'ONU, l'expression ne peut être considérée comme une menace à la sécurité nationale qu'à trois conditions : si le gouvernement peut démontrer que cette expression vise à inciter à la violence imminente ; qu'elle incite probablement à une telle violence ; et qu'il y a un lien clair et direct entre l'expression et la probabilité ou l'occurrence d'une telle violence.
Or, dans le cas d'Ali Anouzla, les organisations signataires estiment que la sécurité nationale est utilisée «comme prétexte pour imposer des limitations vagues ou arbitraires» à la liberté d'expression.
Après avoir rappelé le travail effectué par Ali Anouzla pour couvrir les abus et la corruption au Maroc depuis le lancement de Lakome en 2010, ainsi que les pressions qu'il a déjà subies, les organisations signataires demandent au gouvernement marocain sa libération immédiate. Elles demandent également à Rabat de laisser les médias participer au débat sur les sujets d'intérêt public qui touchent le Maroc.
Liste des signataires :
Africa Freedom of Information Centre
Aliansi Jurnalis Independen/Alliance of Independent Journalists
Arabic Network for Human Rights Information
ARTICLE 19
Association of Caribbean Media Workers
Bahrain Center for Human Rights
Cambodian Center for Human Rights
Canadian Journalists for Free Expression
Cartoonists Rights Network International
Center for Media Freedom and Responsibility
Committee to Protect Journalists
Egyptian Organization for Human Rights
Electronic Frontier Foundation
Espacio Público
Foundation for Press Freedom - FLIP
Freedom House
Globe International
Independent Journalism Center - Moldova
Index on Censorship
Initiative for Freedom of Expression - Turkey
Institute for the Studies on Free Flow of Information
Instituto Prensa y Sociedad de Venezuela
International Press Institute
International Publishers Association
Journaliste en danger
Maharat Foundation
Media, Entertainment and Arts Alliance
Media Rights Agenda
Norwegian PEN
Pacific Islands News Association
PEN International
Public Association "Journalists"
South East European Network for Professionalization of Media
West African Journalists Association
World Association of Newspapers and News Publishers
World Press Freedom Committee
International Media Support (IMS)
Adala (Justice) Association, Morocco
Centre for Law and Democracy (CLD)
Citizens Assembly, Morocco
Community Media Solutions
Free Press Unlimited
Front Line Defenders
Gulf Center for Human Rights (GCHR)
Media Legal Defence Initiative (MLDI)
Moroccan Association for Investigative Journalism
Nawaat.org
Regional Center for Training and Development of Civil Society, Sudan
Tunis Center for Press Freedom
Tunisian League to Defend Human Rights
Tunisian Association of Democratic Women
Vigilance Association for Democracy and the Civic State 


 http://fr.lakome.com/index.php/maroc/1378-plus-de-50-organisations-internationales-demandent-la-liberation-d-ali-anouzla

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