- Écrit par Lakome24/9/2013
L'ONG estime qu'Ali Anouzla est un «prisonnier de conscience»
et rappelle qu'il est détenu depuis le 17 septembre dernier sans
qu'aucune charge ne soit encore retenue contre lui.
Amnesty vient de lancer en faveur d'Ali Anouzla une de ses «actions
urgentes», qui consiste à mobiliser citoyens et militants du monde
entier, en leur demandant d'envoyer au plus vite des lettres de
protestation aux ministres marocains de la Justice, Mustafa Ramid, et de
l'Intérieur, Mohand Laenser, afin de demander «la libération immédiate
et inconditionnelle» d'Ali Anouzla.
L'ONG estime que le directeur de Lakome arabophone est un «prisonnier
de conscience» et qu'il existe de «sérieuses craintes» qu'il soit puni
pour l'indépendance éditoriale de Lakome et sa critique des politiques
du gouvernement.
Amnesty rappelle qu'Ali Anouzla est détenu par la BNPJ de Casablanca
depuis le 17 septembre dernier et qu'aucune charge n'a encore été
retenue contre lui. Le journaliste semble être poursuivi sous le coup de
la loi anti-terroriste de 2003. «Il doit faire face à la perspective
d'un procès inéquitable basé sur des charges de terrorisme, simplement
pour avoir fait son travail journalistique», note l'ONG.
L'action urgente lancée par Amnesty International en faveur d'Ali Anouzla est consultable ici (en anglais)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire