Par Philippe Leclercq, militant de la paix et Président de l'Association de Solidarité avec le Peuple Sahraoui, 24/9/2013
A peine a-t-on fini de lire le rapport des experts
espagnols qui ont découvert 2 fosses communes dans lesquelles 2 enfants
ont été clairement identifiés comme tué par les soldats du royaume, à
peine, donc, et voilà que la police marocaine tue un jeune garçon
sahraoui !
Qu'en est il ?
Selon les
premières informations, plusieurs familles habitant à Assa, une
cinquantaine, lassées des humiliations constantes subies par la police,
en civil ou en uniforme, décident d'installer un campement.
"Elles ne pouvaient plus parler ouvertement de leur situation au moindre rassemblement, la police chargeait !" explique notre contact.
Samedi
dernier, soit 10 jours après cette installation, la police est venue
-avec sa violence bien connue désormais- pour "démonter" les tentes
installées à Tézimi, à une trentaine de km de la ville !
Les familles sont restées dur place, n'acceptant pas de quitter le campement !
La suite : "Lundi 23 septembre à 4h du matin, 70
véhicules 4x4 des forces de répression, soutenus par des hélicoptères,
ont ravagé le campement, chassant les protestataires de l'endroit." confirme notre correspondant, militant des droits de l'homme.
Lorsqu'ils
l'ont appris, les habitants d'Assa sont sortis dans les rues,
protestant contre cette nouvelle interdiction de circuler librement dans
LEUR PAYS et de manifester pacifiquement, ... ce que faisaient les
familles à Tézimi !
Gendarmes et "forces auxiliaires" de sa majesté ont
alors répliqué violemment ; "ils ont d'abord chassé les manifestants
en lançant des bombes lacrymogènes, puis, ils ont tiré des
balles en caoutchouc !"
La foule ne se disperse pas ... alors ... des coups de feu qui ont claqué.
"Le
jeune Rachid CHINE, à peine âgé de 20 ans, s'est effondré, touché par
une balle dans le dos. Il est décédé sur le coup, il était 13h30 !" conclut notre contact
Qu'on
ne vienne pas aujourd'hui nous parler de policiers marocains morts ou
blessés comme ce fut le cas à Gdeim Izik en 2010 ! A cette époque,
certains ont voulu faire des comparaisons quantitatives ... Aujourd'hui,
ce jeune sahraoui est mort simplement parce que le royaume continue
d'afficher ses muscles dans les territoires occupés !
Les
droits de l'homme continuent donc d'être bafoués ; il est plus que temps
que l'ONU prenne, enfin, conscience, de cette oppression continuelle et
que la MINURSO (la mission mise en place par l'ONU) s'active réellement
pour que s'organise enfin la consultation sur l'indépendance.
Si
le roi est si sûr de l’intérêt de son "plan d'autonomie", pourquoi ne
le propose-t-il pas par voie référendaire aux habitants du Sahara
Occidental ?
Aurait-il déjà compris qu'ils n'en veulent pas et qu'ils ne veulent "que" leur indépendance ?
Combien faudra-t-il de morts pour qu'il l'admette ?
CESSEZ LE FEU !
MAINTENANT !
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Manifestation à «Assa Azak» Un jeune sahraoui tué par la police marocaine
Par Lila Ghali , Algérie1,| 24/09/2013
Décidément la répression contre les militants sahraouis est une seconde nature chez le makhzen. Un jeune lycéen sahraoui Rachid Echine Ould Mimoun, élève au lycée Okba Ibn Nafaa, vient de succomber à ses blessures suite au coup de poignard qu’il a reçu suite à la dispersion d’un sit-in dans la ville marocaine d’Assa.
Le drame s’est produit quand les forces de sécurité marocaine ont lancé lundi l’assaut contre les jeunes protestataires. La victime, Rachid Echine Ould Mimoun, «a reçu un coup mortel au niveau du cœur», a précisé la même source. Ces affrontements violents «ont fait des dizaines de blessés parmi les Sahraouis, qui n’ont pas pu se rendre à l’hôpital, en raison du siège sécuritaire imposé à cette ville, rappelant ainsi les incidents survenus en 2010 dans la ville occupée d’El-Ayoun, après le démantèlement du camps de Gdeim Izik».
L’association marocaine des droits de l’homme (AMDH) a même révélé que la gendarmerie royale a «confisqué» aujourd’hui mardi le corps inerte de la jeune victime sahraouie de la morgue de l’hôpital. Dans un communiqué rendu public hier, l’AMDH a confirmé que Rachid Echine Ould Mimoun a été tué lors de l’assaut des forces de sécurité et que sa dépouille a été évacuée «illégalement» de l’hôpital. Le communiqué souligne aussi que le chef de la brigade de gendarmerie royal a refusé de recevoir une délégation de l’AMDH parti s’informer sur les motifs du transfert du cadavre de la victime.
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Sahara : Un jeune trouve la mort dans le démantèlement du camp Tizimy
Pour éviter un remake du camp Gdim
Izik près de Laâyoune, les autorités ont vite démantelé un autre à Assa
Zag. Mais au cours de l’opération un jeune a trouvé la mort. Sur les
causes de son décès, les versions de sa mère et du ministère de
l’Intérieur, divergent. Explications.
Le démantèlement, hier, d’un campement de fortune d’une tribu sahraouie, les Aït Oussa, a tourné en des affrontements directs entre une partie de ses membres et les forces de l’ordre. Un jeune a péri au cours de ces incidents. Sa mère soutient, dansune vidéo postée sur YouTube, que son fils de 20 ans, étudiant en classe de terminale, a été tuée de trois balles.
La femme demande qu’une autopsie soit effectuée sur le cadavre à l’étranger et non au Maroc. Cette version est contredite par le ministère de l’Intérieur. Dans un communiqué, relayé par la MAP, le département de Mohand Laenser avance que la cause du décès de Rachid Echine, serait due à une arme blanche utilisée par ses camarades lors des échauffourées avec la police.
Une autre vidéo de deux minutes montre des jeunes jetant des pierres sur des voitures, apparemment des forces de l’ordre. Soudain, l’un d’eux tombe par terre. L’un de ses compagnons lance au reste du groupe « des balles réelles, emmenons-le à sa maison ». Encore une fois, il est difficile de dire si des éléments de la police sont les auteurs des coups de feu ou des membres de la tribu rivale des Aït Oussa.
Un différend territorial entre deux tribus à l’origine de ces événements
Les deux entités se disputent la propriété de terres. Les premiers affirmaient détenir des documents du protectorat français, datant de 1936, leur accordant le droit sur le territoire alors que les seconds rejettaient ces arguments.
La semaine dernière, les deux tribus sont entrés dans une confrontation directe ayant causé des blessés des deux côtés. Pour dénoncer une telle escalade et par la même occasion revendiquer leur droit, les Aït Oussa ont décidé de dresser un campement de fortune à Tizimy. Craignant un remake de Gdim Izik, près de Laâyoune en octobre et novembre 2009, avec les conséquences dramatiques, les autorités de Assa Zag ont vite réagi en démantelant le camp. C’est au cours de cette opération que le jeune étudiant Rachid Echine a trouvé la mort.
Les Aït Oussa comptent organiser une marche vers Laâyoune mais ces incidents ne revêtent aucun caractère politique. Les Aït Oussa sont connus, dans l’ensemble, pour leur soutien à la marocanité du Sahara. D’ailleurs leur région ne fait pas partie du Sahara occidental.
Source : yabiladi.com
Le démantèlement, hier, d’un campement de fortune d’une tribu sahraouie, les Aït Oussa, a tourné en des affrontements directs entre une partie de ses membres et les forces de l’ordre. Un jeune a péri au cours de ces incidents. Sa mère soutient, dansune vidéo postée sur YouTube, que son fils de 20 ans, étudiant en classe de terminale, a été tuée de trois balles.
La femme demande qu’une autopsie soit effectuée sur le cadavre à l’étranger et non au Maroc. Cette version est contredite par le ministère de l’Intérieur. Dans un communiqué, relayé par la MAP, le département de Mohand Laenser avance que la cause du décès de Rachid Echine, serait due à une arme blanche utilisée par ses camarades lors des échauffourées avec la police.
Une autre vidéo de deux minutes montre des jeunes jetant des pierres sur des voitures, apparemment des forces de l’ordre. Soudain, l’un d’eux tombe par terre. L’un de ses compagnons lance au reste du groupe « des balles réelles, emmenons-le à sa maison ». Encore une fois, il est difficile de dire si des éléments de la police sont les auteurs des coups de feu ou des membres de la tribu rivale des Aït Oussa.
Un différend territorial entre deux tribus à l’origine de ces événements
Les deux entités se disputent la propriété de terres. Les premiers affirmaient détenir des documents du protectorat français, datant de 1936, leur accordant le droit sur le territoire alors que les seconds rejettaient ces arguments.
La semaine dernière, les deux tribus sont entrés dans une confrontation directe ayant causé des blessés des deux côtés. Pour dénoncer une telle escalade et par la même occasion revendiquer leur droit, les Aït Oussa ont décidé de dresser un campement de fortune à Tizimy. Craignant un remake de Gdim Izik, près de Laâyoune en octobre et novembre 2009, avec les conséquences dramatiques, les autorités de Assa Zag ont vite réagi en démantelant le camp. C’est au cours de cette opération que le jeune étudiant Rachid Echine a trouvé la mort.
Les Aït Oussa comptent organiser une marche vers Laâyoune mais ces incidents ne revêtent aucun caractère politique. Les Aït Oussa sont connus, dans l’ensemble, pour leur soutien à la marocanité du Sahara. D’ailleurs leur région ne fait pas partie du Sahara occidental.
Source : yabiladi.com
Sahara : Un jeune trouve la mort dans le démantèlement du camp Tizimy
Pour éviter un remake du camp Gdim
Izik près de Laâyoune, les autorités ont vite démantelé un autre à Assa
Zag. Mais au cours de l’opération un jeune a trouvé la mort. Sur les
causes de son décès, les versions de sa mère et du ministère de
l’Intérieur, divergent. Explications.
Le démantèlement, hier, d’un campement de fortune d’une tribu sahraouie, les Aït Oussa, a tourné en des affrontements directs entre une partie de ses membres et les forces de l’ordre. Un jeune a péri au cours de ces incidents. Sa mère soutient, dansune vidéo postée sur YouTube, que son fils de 20 ans, étudiant en classe de terminale, a été tuée de trois balles.
La femme demande qu’une autopsie soit effectuée sur le cadavre à l’étranger et non au Maroc. Cette version est contredite par le ministère de l’Intérieur. Dans un communiqué, relayé par la MAP, le département de Mohand Laenser avance que la cause du décès de Rachid Echine, serait due à une arme blanche utilisée par ses camarades lors des échauffourées avec la police.
Une autre vidéo de deux minutes montre des jeunes jetant des pierres sur des voitures, apparemment des forces de l’ordre. Soudain, l’un d’eux tombe par terre. L’un de ses compagnons lance au reste du groupe « des balles réelles, emmenons-le à sa maison ». Encore une fois, il est difficile de dire si des éléments de la police sont les auteurs des coups de feu ou des membres de la tribu rivale des Aït Oussa.
Un différend territorial entre deux tribus à l’origine de ces événements
Les deux entités se disputent la propriété de terres. Les premiers affirmaient détenir des documents du protectorat français, datant de 1936, leur accordant le droit sur le territoire alors que les seconds rejettaient ces arguments.
La semaine dernière, les deux tribus sont entrés dans une confrontation directe ayant causé des blessés des deux côtés. Pour dénoncer une telle escalade et par la même occasion revendiquer leur droit, les Aït Oussa ont décidé de dresser un campement de fortune à Tizimy. Craignant un remake de Gdim Izik, près de Laâyoune en octobre et novembre 2009, avec les conséquences dramatiques, les autorités de Assa Zag ont vite réagi en démantelant le camp. C’est au cours de cette opération que le jeune étudiant Rachid Echine a trouvé la mort.
Les Aït Oussa comptent organiser une marche vers Laâyoune mais ces incidents ne revêtent aucun caractère politique. Les Aït Oussa sont connus, dans l’ensemble, pour leur soutien à la marocanité du Sahara. D’ailleurs leur région ne fait pas partie du Sahara occidental.
Source : yabiladi.com
Le démantèlement, hier, d’un campement de fortune d’une tribu sahraouie, les Aït Oussa, a tourné en des affrontements directs entre une partie de ses membres et les forces de l’ordre. Un jeune a péri au cours de ces incidents. Sa mère soutient, dansune vidéo postée sur YouTube, que son fils de 20 ans, étudiant en classe de terminale, a été tuée de trois balles.
La femme demande qu’une autopsie soit effectuée sur le cadavre à l’étranger et non au Maroc. Cette version est contredite par le ministère de l’Intérieur. Dans un communiqué, relayé par la MAP, le département de Mohand Laenser avance que la cause du décès de Rachid Echine, serait due à une arme blanche utilisée par ses camarades lors des échauffourées avec la police.
Une autre vidéo de deux minutes montre des jeunes jetant des pierres sur des voitures, apparemment des forces de l’ordre. Soudain, l’un d’eux tombe par terre. L’un de ses compagnons lance au reste du groupe « des balles réelles, emmenons-le à sa maison ». Encore une fois, il est difficile de dire si des éléments de la police sont les auteurs des coups de feu ou des membres de la tribu rivale des Aït Oussa.
Un différend territorial entre deux tribus à l’origine de ces événements
Les deux entités se disputent la propriété de terres. Les premiers affirmaient détenir des documents du protectorat français, datant de 1936, leur accordant le droit sur le territoire alors que les seconds rejettaient ces arguments.
La semaine dernière, les deux tribus sont entrés dans une confrontation directe ayant causé des blessés des deux côtés. Pour dénoncer une telle escalade et par la même occasion revendiquer leur droit, les Aït Oussa ont décidé de dresser un campement de fortune à Tizimy. Craignant un remake de Gdim Izik, près de Laâyoune en octobre et novembre 2009, avec les conséquences dramatiques, les autorités de Assa Zag ont vite réagi en démantelant le camp. C’est au cours de cette opération que le jeune étudiant Rachid Echine a trouvé la mort.
Les Aït Oussa comptent organiser une marche vers Laâyoune mais ces incidents ne revêtent aucun caractère politique. Les Aït Oussa sont connus, dans l’ensemble, pour leur soutien à la marocanité du Sahara. D’ailleurs leur région ne fait pas partie du Sahara occidental.
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Sahara : Un jeune trouve la mort dans le démantèlement du camp Tizimy
Pour éviter un remake du camp Gdim
Izik près de Laâyoune, les autorités ont vite démantelé un autre à Assa
Zag. Mais au cours de l’opération un jeune a trouvé la mort. Sur les
causes de son décès, les versions de sa mère et du ministère de
l’Intérieur, divergent. Explications.
Le démantèlement, hier, d’un campement de fortune d’une tribu sahraouie, les Aït Oussa, a tourné en des affrontements directs entre une partie de ses membres et les forces de l’ordre. Un jeune a péri au cours de ces incidents. Sa mère soutient, dansune vidéo postée sur YouTube, que son fils de 20 ans, étudiant en classe de terminale, a été tuée de trois balles.
La femme demande qu’une autopsie soit effectuée sur le cadavre à l’étranger et non au Maroc. Cette version est contredite par le ministère de l’Intérieur. Dans un communiqué, relayé par la MAP, le département de Mohand Laenser avance que la cause du décès de Rachid Echine, serait due à une arme blanche utilisée par ses camarades lors des échauffourées avec la police.
Une autre vidéo de deux minutes montre des jeunes jetant des pierres sur des voitures, apparemment des forces de l’ordre. Soudain, l’un d’eux tombe par terre. L’un de ses compagnons lance au reste du groupe « des balles réelles, emmenons-le à sa maison ». Encore une fois, il est difficile de dire si des éléments de la police sont les auteurs des coups de feu ou des membres de la tribu rivale des Aït Oussa.
Un différend territorial entre deux tribus à l’origine de ces événements
Les deux entités se disputent la propriété de terres. Les premiers affirmaient détenir des documents du protectorat français, datant de 1936, leur accordant le droit sur le territoire alors que les seconds rejettaient ces arguments.
La semaine dernière, les deux tribus sont entrés dans une confrontation directe ayant causé des blessés des deux côtés. Pour dénoncer une telle escalade et par la même occasion revendiquer leur droit, les Aït Oussa ont décidé de dresser un campement de fortune à Tizimy. Craignant un remake de Gdim Izik, près de Laâyoune en octobre et novembre 2009, avec les conséquences dramatiques, les autorités de Assa Zag ont vite réagi en démantelant le camp. C’est au cours de cette opération que le jeune étudiant Rachid Echine a trouvé la mort.
Les Aït Oussa comptent organiser une marche vers Laâyoune mais ces incidents ne revêtent aucun caractère politique. Les Aït Oussa sont connus, dans l’ensemble, pour leur soutien à la marocanité du Sahara. D’ailleurs leur région ne fait pas partie du Sahara occidental.
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Le démantèlement, hier, d’un campement de fortune d’une tribu sahraouie, les Aït Oussa, a tourné en des affrontements directs entre une partie de ses membres et les forces de l’ordre. Un jeune a péri au cours de ces incidents. Sa mère soutient, dansune vidéo postée sur YouTube, que son fils de 20 ans, étudiant en classe de terminale, a été tuée de trois balles.
La femme demande qu’une autopsie soit effectuée sur le cadavre à l’étranger et non au Maroc. Cette version est contredite par le ministère de l’Intérieur. Dans un communiqué, relayé par la MAP, le département de Mohand Laenser avance que la cause du décès de Rachid Echine, serait due à une arme blanche utilisée par ses camarades lors des échauffourées avec la police.
Une autre vidéo de deux minutes montre des jeunes jetant des pierres sur des voitures, apparemment des forces de l’ordre. Soudain, l’un d’eux tombe par terre. L’un de ses compagnons lance au reste du groupe « des balles réelles, emmenons-le à sa maison ». Encore une fois, il est difficile de dire si des éléments de la police sont les auteurs des coups de feu ou des membres de la tribu rivale des Aït Oussa.
Un différend territorial entre deux tribus à l’origine de ces événements
Les deux entités se disputent la propriété de terres. Les premiers affirmaient détenir des documents du protectorat français, datant de 1936, leur accordant le droit sur le territoire alors que les seconds rejettaient ces arguments.
La semaine dernière, les deux tribus sont entrés dans une confrontation directe ayant causé des blessés des deux côtés. Pour dénoncer une telle escalade et par la même occasion revendiquer leur droit, les Aït Oussa ont décidé de dresser un campement de fortune à Tizimy. Craignant un remake de Gdim Izik, près de Laâyoune en octobre et novembre 2009, avec les conséquences dramatiques, les autorités de Assa Zag ont vite réagi en démantelant le camp. C’est au cours de cette opération que le jeune étudiant Rachid Echine a trouvé la mort.
Les Aït Oussa comptent organiser une marche vers Laâyoune mais ces incidents ne revêtent aucun caractère politique. Les Aït Oussa sont connus, dans l’ensemble, pour leur soutien à la marocanité du Sahara. D’ailleurs leur région ne fait pas partie du Sahara occidental.
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