La décision du Maroc de recourir au lobby américain pro-israélien, "
American Israel Public Affairs Committee "(AIPAC), pour qu'il
intervienne en sa faveur auprès du Congrès et du gouvernement américain
sur le dossier du Sahara occidental, notamment pour la question des
droits de l'homme, est une initiative bien faite pour ne pas remplir
d'étonnement lorsque l'on sait les " liens historiques " entre le Maroc
et Israël. Elle invoque, en effet, le désir de Rabat de rompre avec un
principe universel, les droits de l'homme et pour revenir précisément à
l'usage de ses propres thèses, qui avec la tradition des pratiques de
persécutions quotidiennes du peuple sahraoui sont la culture d'une "
prestigieuse " occupation coloniale, celle du Sahara occidental, l'une
des plus anciennes et des plus violentes du XXIé siècle.
Dans le cas
présent, le Maroc tient à prendre tout le monde de vitesse y compris
plus spécialement la Maison -Blanche, en vue de rendre le Sahara
occidental de plus en plus marocain, mais aussi se mettre sous le
parapluie de l'Etat sioniste afin de poursuivre ses exactions contre le
peuple sahraoui, notamment la violation des droits de l'homme dont un
rapport des plus sévères, sur trouve déjà sur le bureau du Secrétaire
d'Etat américain, John Kerry. L'enthousiasme habituel des retrouvailles "
familiales " entre le Maroc et Israël semble " travailler de concert "
pour saper les activités de la Commission des droits de l'homme du
Congrès américain chargée de faire respecter l'engagement de Washington à
défendre les droits de l'homme des Sahraouis, rapporte le site
d'information juif américain ''Mondoweiss ", ayant divulgué ce
rapprochement entre le Maroc et le lobby américain pro-israélien sur le
dossier du Sahara occidental. En sollicitant la " complicité " de ce
lobby sioniste qu'est l'AIPAC, Rabat n'a qu'une seule idée en tête : se
couvrir à la méthode de l'Etat hébreu en territoire palestinien pour
faire croire à la communauté internationale que tout " marche bien " au
Sahara occidental, mais aussi bien que le prévoit le Palais royal,
c'est-à-dire la poursuite de l'occupation sous le couvert d'opération de
" sécurité " à l'intérieur du territoire du Maroc, tracée par cette
colonisation.
Cependant, ni le Maroc, ni encore Israël ne peuvent refuser
respectivement aux peuples sahraoui et palestinien le droit de choisir
leur destin ou celui des mouvements qui sont censés les représenter.
Mais la colonisation, l'occupation illégale des territoires, phénomène
de ces deux colonisateurs se déploie dans le temps pour faire dans ce
domaine n'importe quoi et n'importe quand. C'est évidemment le but que
veut atteindre le Maroc à savoir une volonté d'abstraction, niant la
personnalité réelle des Sahraouis, leur liberté, leur souveraineté et
leur identité collective, au profit d'un projet colonial qu'on veut leur
imposer et après l'avoir conçu en dehors d'eux, mais cette fois-ci avec
l'apport morale et politique de l'Etat hébreu. A travers cet appel fait
par le Maroc à des sionistes, on a l'impression qu'il a pris une
décision brutale pour frapper les esprits démocratiques des membres du
Congrès américains et de toute la communauté internationale, sans
réfléchir et sans s'informer. Le Maroc est ainsi tombé dans l'arbitraire
et la contradiction.
La question qui se pose aujourd'hui, est la suivante : le Congrès
américains a-t-il les moyens de résister au duo Maroc-AIPAC ?, sachant
que la défense des droits de l'homme au Sahara occidental s'impose
certainement si l'on veut mettre fin à de telles souffrances et
affranchir ce peuple de l'occupation marocaine. On n'y parviendra pas en
rompant avec les droits de l'homme, ou en les manipulant comme le fait
Rabat sans scrupule et surtout au vu est au su de la communauté
internationale.
http://www.lemaghrebdz.com/?page=detail_actualite&rubrique=Post+Scriptum&id=57937
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CONFLIT DU SAHARA OCCIDENTAL
Mohammed VI fricote avec Israël
Par Mohamed TOUATI - 28/ 7/2013
Mohammed VI s'allie avec le diable
C'est
au lobby pro-sioniste «American Israel Public Affairs Committee»
(Aipac), qui soutient la politique israélienne de colonisation des
territoires palestiniens que le pouvoir marocain s'est adressé pour
qu'il fasse basculer en sa faveur le Congrès américain.
Mohammed
VI a-t-il vendu son âme au diable? Le souverain marocain est
vraisemblablement prêt à tout pour garder sous sa coupe le Sahara
occidental. Fricoter avec un des tout-puissants groupes de pression
pro-israélien qui soutient l'idéologie sioniste ne lui pose apparemment
aucun problème de conscience. Le Maroc et Israël «semblent travailler
de concert pour saper les activités de la Commission des droits de
l'homme du Congrès américain chargée de faire respecter l'engagement des
Etats-Unis à défendre les droits de l'homme des Sahraouis», peut-on
lire sur le site d'information juif américain Mondoweiss. C'est au lobby
pro-sioniste «American Israel Public Affairs Committee» (Aipac), basé à
Washington qui soutient Israël et sa politique de colonisation des
territoires palestiniens que le pouvoir marocain s'est adressé pour
qu'il fasse basculer en sa faveur le Congrès américain en ce qui
concerne la question sahraouie. Au mois d'avril 2013, Frank Wolf
(républicain) et Jim McGovern (démocrate), coprésidents de la Commission
des droits de l'homme de la Chambre américaine des représentants
avaient alerté le secrétaire d'Etat, John Kerry, sur la violation des
droits de l'homme des Sahraouis par le Maroc. Leur requête penchait en
faveur d'un élargissement du mandat de la Mission des Nations unies pour
l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso) à la
surveillance des droits de l'homme. Un projet qui a mis le Makhzen dans
tous ses états au point d'y voir la main d'Alger dans cette initiative
(lire L'Expression du 27/07/2013). Frank Wolf et Jim McGovern avaient
appelé les Etats-Unis «à exhorter le Maroc à cesser immédiatement le
harcèlement, l'intimidation, les arrestations arbitraires et la
détention des pro-indépendantistes sahraouis, et à appeler à la
libération des prisonniers sahraouis emprisonnés pour avoir exercé
pacifiquement leur droit à la liberté d'expression et d'association».
«Quelques jours après que Frank Wolf et Jim McGovern eurent envoyé leur
lettre à John Kerry, une délégation composée de hauts responsables des
services de renseignement et de sécurité marocains se sont rendus à
Washington pour rencontrer des responsables du puissant lobby
pro-israélien Aipac», indique Mike Coogan, l'auteur de ces révélations.
Comble de l'ironie, c'est sous un gouvernement islamiste qu'est révélé
ce rapprochement entre Rabat et Tel-Aviv qui rend encore plus plausible
les critiques des Frères musulmans dirigées contre le «Comité Al Qods»
qui a pour objectif de préserver la ville sainte contre les agressions
israéliennes que Mohammed VI est censé présider.
Le deal israélo-marocain Le
souverain marocain a-t-il négocié le gel des activités du «comité El
Qods» qui ne s'est pas réuni depuis l'année 2000 contre un soutien du
lobby sioniste américain au projet marocain de colonisation du Sahara
occidental? L'a-t-il mis au service de la diplomatie marocaine? Deux
questions qui coulent de source alors que cette thèse est loin d'être
farfelue. En 2012, le président palestinien, Mahmoud Abbas, avait
souhaité que ce «groupe» soit réactivé afin de tenir une réunion
d'urgence pour faire barrage aux desseins israéliens de judaïsation de
la ville sainte. Sans succès. Pourquoi les activités du «comité Al Qods»
ont-elles été mises en veilleuse? La réponse se trouve probablement
dans cette collaboration qui se dessine entre ce groupe de pression
pro-sioniste, l'«American Israel Public Affairs Committee», et les
services marocains. «Le lobby le plus efficace sur les questions de politique étrangère des Etats-Unis» souligne Mike Coogan. Les
Frères musulmans d'Egypte ne se sont pas embarrassés avec cette
question. Ils ont tout simplement remis en cause l'apport de cet
instrument à la cause palestinienne et à la défense de l'identité de la
ville sainte. La presse marocaine s'était empressée de relayer les
remarques cinglantes du numéro deux du Parti des Frères musulmans en
Egypte. Issam Al Aryan, cité par le quotidien cairote El Watan, s'était
interrogé sur le rôle du comité El Qods lors d'une réunion de la
Commission des affaires étrangères. «Nous ne voulons pas travailler avec
les anciens outils... Le comité Al Qods, présidé par Mohammed VI, un
roi jeune et dynamique, n'a pas la moindre valeur ajoutée», avait
déclaré le leader islamiste égyptien. Des propos qui ont fait mouche:
«De telles déclarations constituent un déni irresponsable du rôle du
comité et de l'Agence Bayt Mal Al Qods Acharif, dont l'action est
supervisée personnellement par Sa Majesté le Roi Mohammed VI...»,
s'indignait le MAE marocain dans un communiqué. Ce nouveau
rebondissement explique que la mise en veilleuse du «comité El Qods» est
due aux accointances entre le Maroc et Israël. Il dévoile un plan
machiavélique. Mohammed VI espère faire coup double: en assénant un coup
de poignard dans le dos des Palestiniens il espère faire échec au droit
du peuple sahraoui à se prononcer librement quant à son destin.
http://www.lexpressiondz.com/actualite/178312-mohammed-vi-fricote-avec-israel.html
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Par Philippe Leclercq, Président de l'Association de Solidarité avec le Peuple Sahraoui, 28/7/2013
Sahara Occidental et Palestine : même combat !
Ce sont des pratiques courantes aux États-Unis : si
vous voulez orienter une décision, vous faites du lobbying et des
associations ou cabinets se sont spécialisées sur certains sujets. Dans
d'autres pays, la pratique est un peu différente mais le résultat doit
permettre d'arriver à la même chose : c'est le bakchich. Heureusement,
tous les élus ne sont pas corrompus et beaucoup parmi eux préfèrent
l'étude des dossiers avant de se décider !
Il en est
ainsi lorsque le Maroc fait appel au lobby américain pro-israélien,
"American Israel Public Affairs Committee" (AIPAC) afin que celui-ci
intervienne auprès du Congrès et du gouvernement américain
sur le dossier du Sahara occidental. La mission était clairement
d'orienter les décisions notamment pour la question des
droits de l'homme au Sahara Occidental.
Cette collusion entre le Maroc
et Israël en surprend plus d'un ... notamment en Palestine !
Mais
on se souviendra ici que le "mur de la honte" qui sépare le Sahara
Occidental a été construit par le Maroc avec le soutien logistique
Israélien.
Finalement les liens sont lointains et
perdurent ... Et on peut donc conclure que les Palestiniens et les
Sahraouis ont des ennemis ... qui entretiennent une longue amitié !
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