Par Kaouthar Oudrhiri, h24info.ma, 2/8/2013, 15:30
"Omar
Azziman, Conseiller du roi responsable des relations maroco-espagnoles
et Fouad Ali Himma sont pointés du doigt". ©Photomontage DR
Le tollé que provoque scandale de la
libération de Danial Fino Galvan, gracié par le roi Mohammed VI « divise
le cabinet royal ». D’après le site d’information Aleef Post, les
conseillers royaux Omar Aziman et Fouad Ali Himma sont pointés du doigt.
Le
scandale du pédophile Daniel Fino Galvan, gracié par le roi Mohammed VI
alors qu’il avait été condamné à 30 ans de prison en 2011, n’en finit
pas de faire couler de l'encre et de faire réagir les réseaux sociaux et
médias électroniques. Le site d’information arabophone Alif Post cite des sources
qui révèlent que le cabinet est divisé entre ceux qui veulent garder le
silence sur le DanielGate et ceux qui pensent qu’ils seraient
préférable de rédiger un communiqué pour «calmer l’opinion publique».
Le cabinet royal chercherait
aussi à trouver «les responsables» de cette bourde. «A l’heure actuelle,
les doigts sont pointés vers Omar Azziman, Conseiller du roi
responsable des relations maroco-espagnoles et du dossier juridique au
Palais, ainsi que Fouad Ali Himma» écrit le site d’information.
Toujours selon Alif Post, le roi Mohammed VI serait furieux contre le tollé «négatif pour son image» que provoque la décision de gracier Daniel Fino Galvan condamné en 2011 pour pornographie et viol sur mineurs.
Contacté par H24info, le cabinet royal reste injoignable.
Le ministère donne aussi l’exemple de la visite du président tunisien Moncef Marzouki. Suite à laquelle «des prisonniers tunisiens ont été graciés par le roi Mohammed VI».
Pour justifier la décision de grâce du roi Mohammed VI, le ministère de la Justice joue la carte de la Constitution. « La Constitution confère au roi le droit de grâce, comme c’est le cas des rois et présidents du monde entier. Chose qui permet au roi de prendre les décisions qu’il estime justes et en accord avec l’intérêt national quand il s’agit d’étrangers».
En clair, le ministère se livre à un grand numéro d'équilibrisme : se désengageant de toute responsabilité tout en évitant de rejeter la responsabilité de l'acte sur le cabinet royal.
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Toujours selon Alif Post, le roi Mohammed VI serait furieux contre le tollé «négatif pour son image» que provoque la décision de gracier Daniel Fino Galvan condamné en 2011 pour pornographie et viol sur mineurs.
Contacté par H24info, le cabinet royal reste injoignable.
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DanielGate: la version du ministère de la Justice
"La
constitution confère au roi le droit de grâce, comme c’est le cas des
rois et présidents du monde entier" Ministère de la Justice et des
libertés. ©H24info
Le ministère de la Justice et des libertés se
désengage de toute responsabilité dans le scandale de la libération de
Daniel Fino Galvan et annonce que «la décision de grâce royale est sans
doute dictée par les intérêts nationaux».
Le ministère
de la Justice et des libertés réagit officiellement dans un communiqué,
aujourd’hui 2 août, face à la tornade que provoque la grâce de Daniel
Fino Galvan, pédophile condamné à 30 ans de prison en 2011. Le
ministère explique que «la décision de gracier des citoyens espagnols a
été validée dans le cadre des relations d’amitiés nouées entre le Maroc
et l’Espagne, deux pays liés par des intérêts stratégiques. Libération
qui vient dans le cadre de la visite du roi Juan Carlos».Le ministère donne aussi l’exemple de la visite du président tunisien Moncef Marzouki. Suite à laquelle «des prisonniers tunisiens ont été graciés par le roi Mohammed VI».
Pour justifier la décision de grâce du roi Mohammed VI, le ministère de la Justice joue la carte de la Constitution. « La Constitution confère au roi le droit de grâce, comme c’est le cas des rois et présidents du monde entier. Chose qui permet au roi de prendre les décisions qu’il estime justes et en accord avec l’intérêt national quand il s’agit d’étrangers».
En clair, le ministère se livre à un grand numéro d'équilibrisme : se désengageant de toute responsabilité tout en évitant de rejeter la responsabilité de l'acte sur le cabinet royal.
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Jean-Jacques M’µ