par Z.C, h24info.ma, 30/07/2013
Les militants du 20-février quelques minutes avant l'intervention des forces de l'ordre © DR
«Je ne sais pas pourquoi ils nous ont dispersés d’autant plus qu’aucune manifestation ou sit-in n’était prévu à Fès. On voulait juste rendre visite à la militante Adiba par solidarité», déclare Samir Bradley.
Pour rappel, Adiba Kabali membre du M20F et de la section locale de Fès de l’AMDH (Association marocaine des droits humains) a été victime de viol aux abords de la faculté où elle étudie. Agressée par des inconnus, la militante avait déposé une plainte.
Elle n’écarte pas que son activisme politique soit la cause de ses déboires. Les autorités avaient réagi à cette affaire en ouvrant une enquête et en publiant un communiqué mettant en garde contre la «politisation» de l’affaire.
Onze militants de la coordination
casablancaise du Mouvement du 20 février (M20F) ont été interpelés par
les forces de police à Fès, alors qu'ils allaient apporter leur soutien à
Adiba Kabali, une jeune militante victime de viol.
«On
avait rendez-vous avec des militants de Fès au niveau de la gare
ferroviaire pour qu’ils nous ramènent en voiture au domicile d’Adiba.
C’est à ce moment que des policiers en uniforme nous ont demandé nos
cartes nationales. Ils nous ont roués de coups, puis ils ont arrêté une
partie d’entre nous», raconte Samir Bradley. Les individus interpellés
ont été relâchés par la suite.«Je ne sais pas pourquoi ils nous ont dispersés d’autant plus qu’aucune manifestation ou sit-in n’était prévu à Fès. On voulait juste rendre visite à la militante Adiba par solidarité», déclare Samir Bradley.
Pour rappel, Adiba Kabali membre du M20F et de la section locale de Fès de l’AMDH (Association marocaine des droits humains) a été victime de viol aux abords de la faculté où elle étudie. Agressée par des inconnus, la militante avait déposé une plainte.
Elle n’écarte pas que son activisme politique soit la cause de ses déboires. Les autorités avaient réagi à cette affaire en ouvrant une enquête et en publiant un communiqué mettant en garde contre la «politisation» de l’affaire.
Un militant du M20 montre les traces d'un coup de matraque © DR
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