26/11/2011
Il s'appelle Moussaoui Al-Idrissi Mohamed Mahmoud, né le 4 Octobre 1957.
Depuis 1982, il dirige la Caisse Nationale de Sécurité Sociale à El
Aaiun. Son calvaire a commencé le jour où il est revenu d'une visite aux
camps des réfugiés sahraouis.
Le 8 juin 2011, El Moussaoui a embarqué, accompagné de son épouse et
ses enfants, dans l'avion de la MINURSO qui le déposera à Tindouf, d'où il
rejoindra sa famille dans le camp de Boucraa, wilaya d'El Aaiun.
El Moussaoui, dont les collègues témoignent le sérieux et le professionnalisme,
était loin de supposer que cette visite encadrée par les Nations Unies
allait provoquer une série de mesures de harcèlement contre sa personne.
La première étant sa nomination comme chef se service alors qu'il
exerçait en tant que directeur du bureau. Plus tard, il recevra des
menaces par téléphone de la part de ses supérieurs.
Les opération de harcèlement l'ont contraint à présenter sa demande de
retraite anticipée dans le but de préserver quelques droits de sa longue
carrière avec l'Etat. Une réponse positive a été conditionnée par
l'abandon du logement qu'il occupe depuis plus de 20 ans et qu'il
cotise avec 2752 DH par mois.
Devant son refus de quitter le domicile qui lui revient de droit,
l'administration a procédé à la coupure d'électricité laissant l'intéressé et
sa famille dans le noir.
Aujourd'hui, El Moussaoui demande l'aide des organisations humanitaires
contre les mesures de harcèlement dont il est victime de la part des
autorités marocaines.
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