Celles
et ceux qui représentent une partie du Maroc profond, vivent l'enfer de la langue, de l'incompréhension, dans un pays censé être leur patrie.
Des dizaines de congressistes sont venu-es du Maroc
profond. Ils, elles ne parlent que tamazight. A quoi alors faire des
discours, en arabe classique? En langue du coran? A quand certain-es
comprendront-ils que le peuple marocain ne parle que l'arabe darija et
tamazight, et qu'au sein des syndicats, associations et autres
organisations populaires, que pour communiquer avec les masses
populaires, il faut leur parler dans leurs langues.
J'ai "pris le
risque d'offusquer certain-es" le samedi 23 mars en m'exprimant dans la
salle de débat en tamazight et darija. Pratiquement je disais la même
chose dans mes deux langues. Celles et ceux qui sont venu-es du fond
des Atlas étaient nombreux et nombreuses à me féliciter.
La salle a applaudi longuement. Je tiens à remercier les "modérateurs"
pour leur ouverture d'esprit. Ils n'ont pas pris le risque de
m'interrompre.
Ali Fkir, réélu membre du CN du FMVJ, amazigh, arabe, africain et surtout internationaliste
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