Par Mohammed Belmaïzi, 25/11/2013
Femmes battues
je vous aime
Et j'ai honte
d'être un homme
quand mes semblables
éprouvent le besoin
et jouissent grave
de vous inférioriser
vous piétiner
vous torturer
vous humilier
vous vider de votre
immense humanité
votre géante beauté
Vous anéantir
en somme
Je les maudis
ces assassins
de la Vie
au nom de vos seins
qui nous ont nourris
au nom de votre giron
qui nous a abrités
au nom de la tendresse
qui nous a fait hommes
et nous a comblés
Au nom de la jouissance
lors de la communion
charnelle
où l'on soupire d'extase
d'aise et de plaisir :
"Comme la vie est belle!"
Je vous aime
femmes battues
d'une dette sans
limites
https://www.facebook.com/notes/mohammed-belma%C3%AFzi/femme-battue-je-taime-/700027606682923
je vous aime
Et j'ai honte
d'être un homme
quand mes semblables
éprouvent le besoin
et jouissent grave
de vous inférioriser
vous piétiner
vous torturer
vous humilier
vous vider de votre
immense humanité
votre géante beauté
Vous anéantir
en somme
Je les maudis
ces assassins
de la Vie
au nom de vos seins
qui nous ont nourris
au nom de votre giron
qui nous a abrités
au nom de la tendresse
qui nous a fait hommes
et nous a comblés
Au nom de la jouissance
lors de la communion
charnelle
où l'on soupire d'extase
d'aise et de plaisir :
"Comme la vie est belle!"
Je vous aime
femmes battues
d'une dette sans
limites
https://www.facebook.com/notes/mohammed-belma%C3%AFzi/femme-battue-je-taime-/700027606682923
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Mounia Belkadi
Merci Mohammed Belmaïzi pour ce beau texte noble, envoûtant et sensuel .Ce sont les hommes de votre calibre qui rassurent la femme, qui lui font savoir que la vie est juste,malgré tout, qu'il y a le Bien et le Mal, mais que le Bien est puissant, omniprésent et retentissant et qu'il finira par l'emporter. Il n y a pas de Femme, il y a des femmes, comme il n y a pas d'Homme, il y a des hommes, et tu es l'un des hommes à respecter, à adorer.
Fouad Al-Marsawi II
Merci akhi Si-Mohammed. Tu ne peux savoir combien je partage ton indignation, avec rage. Aujourd'hui-même, alors qu'on appelle à l'élimination de la violence à l'égard des femmes, je dois porter secours à une mère qui souffre le martyr, enfermée par un mari indigne, ingrat et définitivement invalide. Je me dois de la libérer, même si à Safi, nous n'avons pas, à ma connaissance, un centre d'écoute et un soutien juridique. J'attends encore de ses nouvelles, d'un instant à l'autre, puissent-elles ne pas être plus tragiques que la brutale violence subie hier encore, devant ses enfants. Par mon témoignage, je lance un appel à toute personne en mesure d'apporter une aide, salvatrice.
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