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samedi 30 novembre 2013

La Maroc oublié : L'escroquerie de l'histoire.

D'autres avant moi l'ont dit, d’autres après moi vous diront à quel point s’est élargi le fossé entre les Marocains oubliés et ceux qui n’aspirent qu’à manger leur méchoui quotidien, boire ce qu'ils veulent à leur soif et de tout faire pour conserver leur statut social. Mais je vais vous dire la vérité: C'est le sacrifice des pauvres qui nourrit la vache du riche dans ce pays.
Je ne suis qu'un simple citoyen. Ma seule ambition est une double aspiration, un langage simple, une évidence et de la clarté, parler au nom des mes sœurs et frères marocains, vous faire parvenir aussi à ma manière, les larmes et la souffrance de ces enfants et de ces femmes esclaves. Ceux qui appartiennent à ce pays et qui vivent dans ce que certains ont baptisé les quartiers reculés.
Tous victimes de la négligence de leurs droits et d'un manque de la claire conscience du devoir politique.

Pourquoi sont ils étonnés de me voir associer la précarité, la misère, ces villages et ces quartiers des grandes villes qui ne sont que des taules endeuillées, cette mendicité dans les rues de ces enfants abandonnés, avec un Maroc que certains cherchent à inventer ? 

Depuis notre indépendances notre travail consistait à mieux assurer notre aliénation culturelle, sociale, économique, politique, à convaincre notre conscience et notre dignité d'appartenir à un pays en progrès, dans lequel nous devions former une société solidaire dans le même combat, contre le trafic politique, la pauvreté et la misère. Un rêve.

Il faut reconnaître qu’il ne peut y avoir de solutions pour ces malheureux, que si nous acceptons de changer ce système que tous les charlatans essayent de nous vendre des années durant. Il ne saurait y avoir pour nous de solutions en dehors de refus à ces discours remodelés pour chaque occasion par ces maîtres-à-penser qui refusent de sortir de leur sommeil.

Savent ils au moins quoi faire si les traqués par la faim, épuisées par la soif et délaissées, se réveillent ?
Je l'ignore.

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