Solidarité internationale avec les Sahraouis
Par Nabila Amir, 28/4/2013
Des parlementaires et représentants de la société civile venus de 23 pays (Afrique, Europe et Amérique latine) ont pris part, hier, au colloque international initié par la Commission des affaires étrangères de l’APN et le groupe parlementaire d’amitié et de fraternité Algérie-Sahara occidental sous le thème «Le droit des peuples à l’autodétermination».
Les intervenants à cette rencontre ont tous exprimé leur solidarité
avec le peuple sahraoui qui milite pour la liberté, l’autodétermination
et l’instauration d’un Etat démocratique. Dans son discours d’ouverture
des travaux de cette rencontre, le président de l’APN, a tenu à rappeler la position imperturbable de l’Algérie quant
au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Il dira à ce propos :
«L’Algérie n’est et n’a jamais été partie prenante du conflit et n’a
aucune visée expansionniste ni une quelconque volonté de tirer profit du
conflit entre le Front Polisario et le royaume du Maroc.» L’intervention ayant retenu
l’attention reste celle du député de l’Assemblé nationale française,
Hervé Faron. Il a, en effet, critiqué la position de son gouvernement,
et ce, au nom des principes sur lesquels est fondée la République
française. Hervé Faron a tenu un discours juste et courageux, il n’a
ménagé ni l’ancien ni l’actuel président français. «Si les officiels ne
font rien, moi je suis un élu et il est de mon devoir de dire la vérité
aux Français concernant la souffrance du peuple sahraoui et son combat
pour l’autodétermination», explique-t-il.
Le député français s’est insurgé contre la démarche de l’ancien président français, Nicolas Sarkozy, qui a utilisé le droit de veto pour s’opposer à l’élargissement des prérogatives de la Minurso. Il déplore, dans ce sens, le fait que même François Hollande, un «démocrate» et un «humaniste», tourne le dos aux Sahraouis. La France, selon Hervé Faron, subit des pressions et a des intérêts notamment économiques avec le Maroc. «Ce sont des éléments qui ne permettent pas à la France de reconnaître la justesse du combat des Sahraouis», dit-il. Mais pour le député, les principes des droits de l’homme doivent être au-dessus de tout intérêt…
La même position est défendue par Helena Pinto, députée du Parlement portugais : «Au Parlement, nous avons proposé un vote pour condamner les violations des droits des Sahraouis. Au fil des années, nous avons fait de la solidarité avec le peuple sahraoui une question d’identité», a affirmé Mme Pinto, en dénonçant les accords dans le domaine de la pêche signés entre l’UE et le Maroc, tout en s’opposant à la présence de l’UE sur les eaux territoriales du Sahara occidental. Mme Pinto demande à son pays de rompre ses relations avec le Maroc.
Le député français s’est insurgé contre la démarche de l’ancien président français, Nicolas Sarkozy, qui a utilisé le droit de veto pour s’opposer à l’élargissement des prérogatives de la Minurso. Il déplore, dans ce sens, le fait que même François Hollande, un «démocrate» et un «humaniste», tourne le dos aux Sahraouis. La France, selon Hervé Faron, subit des pressions et a des intérêts notamment économiques avec le Maroc. «Ce sont des éléments qui ne permettent pas à la France de reconnaître la justesse du combat des Sahraouis», dit-il. Mais pour le député, les principes des droits de l’homme doivent être au-dessus de tout intérêt…
La même position est défendue par Helena Pinto, députée du Parlement portugais : «Au Parlement, nous avons proposé un vote pour condamner les violations des droits des Sahraouis. Au fil des années, nous avons fait de la solidarité avec le peuple sahraoui une question d’identité», a affirmé Mme Pinto, en dénonçant les accords dans le domaine de la pêche signés entre l’UE et le Maroc, tout en s’opposant à la présence de l’UE sur les eaux territoriales du Sahara occidental. Mme Pinto demande à son pays de rompre ses relations avec le Maroc.
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