Par Jean Luc Mélenchon et Sakina Faouzi, Parti de Gauche, 29/4/2013
Georges Ibrahim Abdallah est emprisonné en France depuis 29 ans. Chef
présumé des Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises, organisation
alliée au Front Populaire de Libération de la Palestine, il est arrêté
en 1984, pour possession de faux-papiers. Deux ans plus tard, il est
accusé de complicité dans des attentats commis contre des agents du
Mossad et de la CIA, dans le contexte du massacre de centaines de
Palestiniens dans les camps de Sabra et Chatila, massacre resté impuni.
Il est condamné en France, dans un premier temps à 4 ans de prison pour détention d’armes et de faux papiers, puis à la perpétuité, assortie d’une peine de sûreté de 15 ans pour complicité d’assassinat, en 1987.
Il est libérable depuis 1999. Bien qu’il ait passé quasiment le double de sa peine de sûreté en prison, toutes ses demandes de libération ont été rejetées, alors que la juridiction de la libération conditionnelle a, à plusieurs reprises, ordonné sa libération sous réserve d’expulsion du territoire français. Des représentants états-uniens ont rappelé régulièrement qu’ils s’opposaient à la libération de Georges Ibrahim Abdallah, qu’ils qualifient de terroriste, faisant ainsi pression sur les institutions de la justice française.
Le 21 novembre 2012, le tribunal d’application des peines a une nouvelle fois accordé sa libération à Georges Ibrahim Abdallah. Malgré l’appel du Parquet, puis de la Garde des Sceaux, visant à le maintenir en prison, le jugement de libération a été confirmé le 20 décembre dernier. Pour que la libération soit effective, le Ministre de l’Intérieur devait prononcer un arrêté d’expulsion permettant à Georges Ibrahim Abdallah de rentrer au Liban. Ce que n’a pas fait Manuel Valls. Le 10 janvier 2013, la Cour d’appel de Paris a pourtant confirmé la libération, mais cette décision n’a pas été suivie d’effet.
Le 4 avril 2013, soit plus d’un an après la demande de libération conditionnelle de Georges Ibrahim Abdallah, la Cour de Cassation a cassé l’arrêt de la Cour d’appel de Paris et déclaré irrecevable la demande de libération, au motif qu’il manquait l’arrêté d’expulsion. Cet acharnement politique est indigne de la France, qui se soumet ainsi au bon vouloir des Etats-Unis d’Amérique en maintenant sans raison derrière les barreaux le plus ancien prisonnier politique du pays.
Le Parti de Gauche demande aux Ministres de la Justice et de l’Intérieur d’appliquer le droit, et de libérer cet homme, qui doit recouvrer sa liberté.
Il est condamné en France, dans un premier temps à 4 ans de prison pour détention d’armes et de faux papiers, puis à la perpétuité, assortie d’une peine de sûreté de 15 ans pour complicité d’assassinat, en 1987.
Il est libérable depuis 1999. Bien qu’il ait passé quasiment le double de sa peine de sûreté en prison, toutes ses demandes de libération ont été rejetées, alors que la juridiction de la libération conditionnelle a, à plusieurs reprises, ordonné sa libération sous réserve d’expulsion du territoire français. Des représentants états-uniens ont rappelé régulièrement qu’ils s’opposaient à la libération de Georges Ibrahim Abdallah, qu’ils qualifient de terroriste, faisant ainsi pression sur les institutions de la justice française.
Le 21 novembre 2012, le tribunal d’application des peines a une nouvelle fois accordé sa libération à Georges Ibrahim Abdallah. Malgré l’appel du Parquet, puis de la Garde des Sceaux, visant à le maintenir en prison, le jugement de libération a été confirmé le 20 décembre dernier. Pour que la libération soit effective, le Ministre de l’Intérieur devait prononcer un arrêté d’expulsion permettant à Georges Ibrahim Abdallah de rentrer au Liban. Ce que n’a pas fait Manuel Valls. Le 10 janvier 2013, la Cour d’appel de Paris a pourtant confirmé la libération, mais cette décision n’a pas été suivie d’effet.
Le 4 avril 2013, soit plus d’un an après la demande de libération conditionnelle de Georges Ibrahim Abdallah, la Cour de Cassation a cassé l’arrêt de la Cour d’appel de Paris et déclaré irrecevable la demande de libération, au motif qu’il manquait l’arrêté d’expulsion. Cet acharnement politique est indigne de la France, qui se soumet ainsi au bon vouloir des Etats-Unis d’Amérique en maintenant sans raison derrière les barreaux le plus ancien prisonnier politique du pays.
Le Parti de Gauche demande aux Ministres de la Justice et de l’Intérieur d’appliquer le droit, et de libérer cet homme, qui doit recouvrer sa liberté.
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