Par Ali Fkir, 1er mai 2013: grand succès du défilé du
courant démocratique (UMT)
Malgré la répression, les intimidations, l'empêchement des travailleurs et autres citoyens de se joindre au défilé des syndicalistes libres et progressistes (le courant démocratique/UMT), le défilé a eu lieu avec grand succès. Les travailleurs (à leur tête les ouvriers agricoles), les jeunes du MVT20FEVRIER les militantEs marxistes, toutes tendances confondues étaient là, les prisonniers politiques, les grévistes de la faim étaient dans les pancartes, dans les slogans, dans les coeurs les victimes du système makhzenien étaient là.... BRAVO! BRAVO! BRAVO! à Rabat
REPRESSION :
Une armada de forces de répression a agressé vers 9 h
du matin (1er mai 2013) les syndicalistes (courant démocratique de l'UMT). La
militante Khadija Ghamiri, la parlementaire et secrétaire régionale de Rabat a
été tabassée, jetée à terre et a reçu des coups sur sa poitrine et autres
parties sensibles de corps, de même que la militante Naïma Naym, syndicaliste et
membre du secrétariat national d'ANNAHJ ADDIMOCRATII (la VOIE DÉMOCRATIQUE). Des
cordons répressifs ont été formés pour faire peur aux militants et surtout pour
empêcher les travailleurs et autres citoyens de se joindre au défilé organisé
par le mouvement syndical démocratique et progressiste. Malgré la répression,
les intimidations...les syndicalistes libres ont réussi leur pari. Le défilé a
connu un grand succès. Les ouvriers ( à leur tête les ouvriers agricoles) ont
représenté plus de 90% du cortège. Les sensibilités marxistes étaient là. Aucune
fausse note.
Les prisonniers politiques , les grévistes de la faim étaient
présents dans les slogans, dans les pancartes et surtout dans l'allocution de
Khadija Ghamiri.
Félicitations syndicalistes libres! Félicitation
marxistes !
GLOIRE A LA
CLASSE OUVRIÈRE!
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Manifestation. Imposantes manifestations à Casablanca et Rabat pour le 1er mai, sur fond de tension sociale.
Des milliers de personnes ont manifesté mercredi à Rabat et Casablanca, au Maroc, à l'occasion de la fête du Travail, dénonçant vivement la politique du gouvernement sur fond de tensions entre le pouvoir islamiste et plusieurs syndicats. A Casablanca, la capitale économique, deux rassemblements distincts ont eu lieu, selon un correspondant. Sur la base d'estimations fournies par les organisateurs et la police, plus de 10.000 personnes au total ont défilé.
A Rabat, les manifestants, venus dans des dizaines de bus de diverses villes du royaume, ont battu le pavé jusqu'au Parlement, dans le calme et en présence d'un nombre important de membres des forces de l'ordre. Parmi eux figuraient notamment des diplômés au chômage et des fonctionnaires réclamant de meilleures conditions de travail. Des participants brandissaient des drapeaux marocains, mais aussi berbères. Aucune estimation officielle de la participation n'a pu être obtenue, mais la foule atteignait, là aussi, plusieurs milliers de personnes. "Quand le PJD est arrivé au pouvoir, ils ont affirmé qu'ils allaient trouver une solution à la crise de l'emploi. Mais ils n'ont rien fait pour nous aider", a affirmé Mohammed Abdelmoneim, jeune diplômé de 27 ans au chômage. Pour Abdelhamid Amine, du syndicat UMT, ces manifestations sont "un succès pour la classe ouvrière et un désaveu du gouvernement qui a fait trop de promesses", selon lui. De brèves échauffourées ont éclaté avec la police à proximité du Parlement, d'après un journaliste sur place. "Le peuple veut la chute du gouvernement", ont clamé certains manifestants.
Cantonné durant des décennies dans l'opposition, le PJD a remporté les législatives fin 2011, et cette accession au pouvoir, dans le contexte du Printemps arabe, a soulevé une vague d'espoirs. Mais, en dépit d'une croissance relativement solide (environ 5% prévu en 2013), le gouvernement d'Abdelilah Benkirane est confronté à la grogne sociale. Alors que le déficit public a atteint plus de 7% du PIB l'an dernier, il doit encore entreprendre de délicates réformes, sur les retraites et la caisse subventionnant des produits de grande consommation. Preuve du contexte difficile, un round du dialogue social prévu samedi a été annulé, à la suite du refus de plusieurs centrales syndicales d'y participer. (AFP)
Manifestation. Imposantes manifestations à Casablanca et Rabat pour le 1er mai, sur fond de tension sociale.
Des milliers de personnes ont manifesté mercredi à Rabat et Casablanca, au Maroc, à l'occasion de la fête du Travail, dénonçant vivement la politique du gouvernement sur fond de tensions entre le pouvoir islamiste et plusieurs syndicats. A Casablanca, la capitale économique, deux rassemblements distincts ont eu lieu, selon un correspondant. Sur la base d'estimations fournies par les organisateurs et la police, plus de 10.000 personnes au total ont défilé.
A Rabat, les manifestants, venus dans des dizaines de bus de diverses villes du royaume, ont battu le pavé jusqu'au Parlement, dans le calme et en présence d'un nombre important de membres des forces de l'ordre. Parmi eux figuraient notamment des diplômés au chômage et des fonctionnaires réclamant de meilleures conditions de travail. Des participants brandissaient des drapeaux marocains, mais aussi berbères. Aucune estimation officielle de la participation n'a pu être obtenue, mais la foule atteignait, là aussi, plusieurs milliers de personnes. "Quand le PJD est arrivé au pouvoir, ils ont affirmé qu'ils allaient trouver une solution à la crise de l'emploi. Mais ils n'ont rien fait pour nous aider", a affirmé Mohammed Abdelmoneim, jeune diplômé de 27 ans au chômage. Pour Abdelhamid Amine, du syndicat UMT, ces manifestations sont "un succès pour la classe ouvrière et un désaveu du gouvernement qui a fait trop de promesses", selon lui. De brèves échauffourées ont éclaté avec la police à proximité du Parlement, d'après un journaliste sur place. "Le peuple veut la chute du gouvernement", ont clamé certains manifestants.
Cantonné durant des décennies dans l'opposition, le PJD a remporté les législatives fin 2011, et cette accession au pouvoir, dans le contexte du Printemps arabe, a soulevé une vague d'espoirs. Mais, en dépit d'une croissance relativement solide (environ 5% prévu en 2013), le gouvernement d'Abdelilah Benkirane est confronté à la grogne sociale. Alors que le déficit public a atteint plus de 7% du PIB l'an dernier, il doit encore entreprendre de délicates réformes, sur les retraites et la caisse subventionnant des produits de grande consommation. Preuve du contexte difficile, un round du dialogue social prévu samedi a été annulé, à la suite du refus de plusieurs centrales syndicales d'y participer. (AFP)
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