Le Maroc se mobilise diplomatiquement contre les USA
Par Adam Sfali - Lemag - 17/4/2013
Lemag : C’est un déploiement diplomatique de haut niveau qu’opère Rabat depuis hier Mardi 16 avril, vers les plus grandes capitales mondiales, pour contrer le projet américain de s’aligner sur la position du régime algérien concernant la question du Sahara.
Le Maroc est en mobilisation générale politique, civile et diplomatique, depuis l’annonce lundi dernier à New York, d’un projet de résolution présentée par l’administration Obama, acquise désormais aux thèses polisariennes et avides des deniers algériens, laquelle résolution visant à élargir le Mandat de la MINURSO de manière à réduire la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud.
Selon le quotidien Londonien Al Quds Al Arabi, le Roi Mohammed VI et le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane ont convenu de déployer dans le monde un dispositif diplomatique composé de ministres, de conseillers royaux et de leaders de certains partis politiques de gauche.
Ainsi vers Washington, pour y rencontrer, ce qui reste de responsables encore respectables à l’administration américaine, s’est envolé le conseiller du Roi chargé des questions sécuritaires Fouad Ali El Himma.
En Chine, s’est rendu le ministre délégué aux affaires étrangères, l’istiqlalien Youssef Amrani.
En Angleterre se retrouve aujourd’hui le numéro 1 de la diplomatie marocaine, le ministre des affaires étrangères l’islamiste Saad Dine El Otmani, il y sera rejoint par l’autre conseiller du Roi, Taïb Fassi Fihri après avoir visiter Madrid.
Enfin vers Moscou s’est rendu Ismail Alaoui l’un des leaders politiques du parti du progrès et du socialisme (PPS ), pour des contacts express avec le pouvoir russe.
A noter que le gouvernement d’Abdelilah Benkirane a dit mardi 16 avril, son rejet le plus catégorique de ce projet américain.
L'administration Obama a laissé voir son alignement intéressé, sur la position de l'Algérie, la grande promotrice du chaos et de l'insécurité en Afrique du nord.
Selon le quotidien Londonien Al Quds Al Arabi, le Roi Mohammed VI et le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane ont convenu de déployer dans le monde un dispositif diplomatique composé de ministres, de conseillers royaux et de leaders de certains partis politiques de gauche.
Ainsi vers Washington, pour y rencontrer, ce qui reste de responsables encore respectables à l’administration américaine, s’est envolé le conseiller du Roi chargé des questions sécuritaires Fouad Ali El Himma.
En Chine, s’est rendu le ministre délégué aux affaires étrangères, l’istiqlalien Youssef Amrani.
En Angleterre se retrouve aujourd’hui le numéro 1 de la diplomatie marocaine, le ministre des affaires étrangères l’islamiste Saad Dine El Otmani, il y sera rejoint par l’autre conseiller du Roi, Taïb Fassi Fihri après avoir visiter Madrid.
Enfin vers Moscou s’est rendu Ismail Alaoui l’un des leaders politiques du parti du progrès et du socialisme (PPS ), pour des contacts express avec le pouvoir russe.
A noter que le gouvernement d’Abdelilah Benkirane a dit mardi 16 avril, son rejet le plus catégorique de ce projet américain.
L'administration Obama a laissé voir son alignement intéressé, sur la position de l'Algérie, la grande promotrice du chaos et de l'insécurité en Afrique du nord.
http://www.lemag.ma/Sahara-Le-Maroc-se-mobilise-diplomatiquement-contre-les-USA_a69924.html
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La mobilisation s’intensifie
Les chioukhs et les élus des provinces du Sud,
les ONG nationales, comme les acteurs politiques, expriment tous leur
rejet de toute proposition visant à dénaturer la mission de la Minurso
au Sahara marocain.
Les élus des provinces du Sud et chioukhs des tribus sahraouies ont
exprimé leur rejet de toute proposition dénaturant le mandat de la
Minurso dans le Sahara marocain, réitérant leur attachement à
l’initiative d’autonomie comme seule solution au conflit artificiel
autour du Sahara. Dans une déclaration à la MAP, Hamdi Ould Rchid,
président du Conseil de la ville de Laâyoune et l’un des chioukhs des
tribus sahraouies, a affirmé que les élus et représentants de la
population locale refusent la proposition visant à élargir les
compétences de la Minurso dans le Sahara marocain. Cette proposition,
qui émane des ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume, vise à
nuire au processus de développement politique, économique et social
engagé par le Maroc, notamment en matière de renforcement des droits de
l’Homme, des libertés et de la démocratie, un processus exemplaire sur
le plan régional, a-t-il indiqué. Les manœuvres des ennemis de
l’intégrité territoriale du Maroc n’ébranleront pas l’attachement des
habitants des provinces du Sud à l’initiative d’autonomie comme solution
réaliste qui a reçu un écho favorable auprès de la communauté
internationale, a-t-il noté, soulignant que la proposition marocaine
garantit la dignité, la liberté et les droits des habitants de cette
région, contrairement au quotidien des Marocains séquestrés dans les
camps de Tindouf, victimes des formes les plus graves de maltraitance et
d’oppression.
Les notables reviennent sur les vérités de l’Histoire
De son côté, Abdellah Salhi, l’un des chioukhs des tribus
saharaouies, a relevé que les parties à l’origine de la proposition
voulant dénaturer la mission de la Minurso auraient mieux fait de mettre
fin aux atteintes aux droits de l’Homme perpétrées dans les camps de
Tindouf sur le territoire algérien. Le Maroc s’est engagé depuis des
années en faveur d’une solution politique définitive à ce problème et a
entamé une dynamique positive et constructive à travers l’initiative
d’autonomie dans les provinces du Sud dans le cadre de la souveraineté
du Royaume et de l’intégrité de son territoire, a-t-il mis en exergue,
ajoutant que cette initiative est porteuse d’un avenir meilleur pour les
habitants du Sahara marocain et permettra en plus de mettre fin aux
souffrances des séquestrés dans les camps de Tindouf.
Pour sa part, Brahim El Ghzal, acteur associatif et membre du Conseil
Royal consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS), a mis l’accent
sur le rejet catégorique exprimé par les habitants du Sahara marocain à
la proposition d’élargissement des compétences de la Minurso.
Au moment
où la communauté internationale salue les réformes politiques,
économiques et sociales du Maroc et exprime son soutien à la proposition
marocaine d’autonomie dans les provinces du Sud, en tant que solution
la plus crédible à ce conflit artificiel, les ennemis de l’intégrité
territoriale du Royaume continuent d’instrumentaliser la question des
droits de l’Homme pour dissimuler les graves violations de ces droits
dans les camps de Tindouf, a-t-il ajouté. Mohamed Saleh Ould Sidi El
Alem Idrissi, l’un des chioukhs de la province de Smara a, quant à lui,
exprimé son refus de toute proposition portant atteinte à la
souveraineté du Royaume du Maroc sur son Sahara. Idrissi a noté que
cette proposition ne fera que compliquer davantage la situation, au
moment où l’on attendait une pression sur les autres parties pour
parvenir à une solution à ce conflit artificiel . Il a aussi rappelé que
le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies et chef
de la Minurso, Wolfgang Weisbrod-Weber, avait souligné, lors d’une
rencontre de communication avec les acteurs locaux à Smara tenue au
début de ce mois, que la mission de la Minurso est définie par les
Nations unies et se limite à l’observation du cessez-le feu.
Des voix unanimes
Mardi, lors de l’émission «Qadaya Wa araâ» diffusée sur la première
chaîne nationale, les intervenants au débat avaient unanimement déclaré
que la proposition d’élargir le mandat de la Minurso pour la
surveillance des droits de l’Homme dans les provinces du Sud du Maroc
constitue une «flagrante provocation» qui appelle une «forte»
mobilisation diplomatique pour empêcher son adoption par le Conseil de
sécurité de l’ONU. Parmi les intervenants, le secrétaire général du
Parti travailliste, Abdelkrim Benatiq, qui s’est dit surpris de la
proposition d’élargir le mandat de la Minurso, laquelle proposition
représente en réalité une «aventure» de la part de ses défenseurs dans
une région sur laquelle pèsent plusieurs menaces. « Le Maroc, qui a
démontré à travers l’histoire de ce conflit artificiel sa capacité à
résister dans le cadre d’un front intérieur «fort et soudé», peut aussi
surmonter cet examen grâce à une «forte» mobilisation de toutes les
composantes de la société », a-t-il dit. De son côté, la député du Parti
de la justice et du développement Amina Maâ alaynine, a relevé que
cette proposition, émanant des détracteurs des succès du Maroc en
matière de démocratie et de droits de l’homme, est une nouvelle occasion
pour la réaffirmation de l’unanimité du peuple marocain contre toute
atteinte à son unité territoriale. Elle a mis l’accent sur la nécessité
de la mobilisation de l’appareil diplomatique marocain et du
renforcement des contacts avec les pays influents à l’ONU pour empêcher
l’adoption de cette proposition, ainsi que l’importance d’aller de
l’avant dans le processus de consolidation des choix démocratiques en
tant que rempart contre toute velléité d’immixtion étrangère dans les
affaires intérieures du Maroc. Après avoir salué le processus de
développement des provinces du sud, la député du PJD a appelé à
l’accélération des chantiers de modernisation de ces provinces et du
projet de régionalisation avancée. Même constat chez Hassan Boukantar,
membre de la commission administrative de l’USFP qui a exprimé son
«étonnement» au sujet de cette «étrange» proposition, précisant que le
dernier rapport du secrétaire général de l’ONU sur le Sahara a
simplement insisté sur la consolidation des mécanismes de protection des
droits de l’Homme, sans appeler à la mise en place d’un mécanisme
extérieur. Il a ajouté que le Conseil de sécurité considère toujours la
proposition d’autonomie présentée par le Maroc comme étant «sérieuse et
crédible» pour la recherche d’une solution à ce conflit. Selon lui, la
responsabilité principale incombe à la diplomatie marocaine qui doit
sonder les positions des pays membres du Conseil de sécurité pour
empêcher l’adoption de cette proposition. Pour sa part, Mohamed Maâzouz,
membre du bureau politique du Parti de l’authenticité et de la
modernité (PAM) a appelé à la consolidation du front intérieur et à
l’encouragement de la diplomatie parallèle pour contribuer à la défense
de l’intégrité territoriale du royaume. Il a également appelé au
renforcement des contacts avec la Fondation Kennedy au sujet des droits
de l’homme pour expliquer à cette ONG les progrès enregistrés par le
Maroc dans ce domaine. La proposition d’élargir le mandat de la Minurso a
été également rejetée par M’barka Bouaida, membre du bureau politique
du Rassemblement national des indépendants (RNI) en s’interrogeant sur
le timing de cette initiative «qui sert les intérêts des autres parties,
rompues aux provocations, surtout depuis la présentation par le Maroc
de la solution d’autonomie». Elle a souligné l’importance d’une action
diplomatique «forte et élargie» pour empêcher l’adoption de cette
proposition par le Conseil de sécurité de l’ONU.
Les ONG adressent une lettre à Ban Ki-moonhttp://www.lesoir-echos.com/la-mobilisation-sintensifie/actualites-2/presse-maroc/71412/
Plusieurs ONG droits-de-l’Hommistes ont adressé une lettre au Secrétaire général des Nations unies, dans laquelle elles attirent l’attention du responsable onusien sur plusieurs points relatifs à la situation des droits de l’Homme au Sahara. Affirmant avoir pris note notamment du Rapport 5/2013/220 que Ban Ki-Moon avait soumis au Conseil de sécurité, le 8 avril 2013, dans la perspective de la tenue d’une réunion du Conseil pour discuter la situation au Sahara et adopter une résolution sur la question, et prenant acte des visites effectuées dernièrement par son envoyé spécial dans la région, Christopher Ross, ces organisations soulignent que la situation des droits de l’Homme au Sahara «a toujours été au centre de leur attention, en tant qu’acteurs de la société civile», à travers «le travail quotidien effectué par les secteurs de nos organisations sur le terrain, de même qu’à travers le suivi de toutes les questions relatives aux droits de l’Homme dans la région qui nécessitent notre intervention en vue de protéger et de défendre les droits de l’Homme dans toutes leurs dimensions».
Partant de ces considérations, font-elles remarquer, «nous croyons que la priorité dans le domaine de la protection et de la promotion des droits de l’Homme dans la région devrait être accordée au renforcement de l’action des organisations non gouvernementales sérieuses et crédibles actives sur le terrain, et que toute autre orientation, y compris l’élargissement du mandat de la Minurso pour inclure la surveillance de la situation des droit de l’Homme, ne peut servir les objectifs de l’agenda des ONGs des droits de l’Homme, et pourrait même nuire à l’indépendance de l’action pour la défense des droits humains».
Cette lettre a été signée par l’Organisation Marocaine des Droits Humains(OMDH), l’Association Adala, l’Instance Marocaine des Droits Humains, le Médiateur pour la Démocratie et Droits de l’homme, l’Observatoire Marocain pour la liberté publique, la Ligue Marocaine pour la Citoyenneté et les Droits de l’Homme, le Centre Marocain pour les Droits de l’homme, le Centre des Droits des Gens et la Commission de la défense des Droits de l’Homme.(MAP). BW—EXP. RM.
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