Mission des Nations Unies au Sahara (Minurso)
Le Maroc rejette “catégoriquement” une dénaturation du mandat
Y. B. avec agences
Le Maroc a “catégoriquement” rejeté lundi des “initiatives” visant à “dénaturer le mandat” de la Mission des Nations Unies au Sahara et dénoncé une volonté d'instrumentaliser les droits de l'Homme. Sur décision du Roi, une réunion consacrée aux derniers développements de la question du Sahara s'est tenue, lundi au Cabinet Royal, en présence notamment de ses conseillers et des leaders des partis politiques.
Sur décision du Roi Mohammed VI, une réunion s'est tenue lundi soir afin d'évoquer “certaines initiatives tendant à dénaturer le mandat de la Minurso”. /DR
L'intégrité territoriale du Maroc et sa
souveraineté sont intouchables. Alors que les États-Unis présenteront
avant la fin du mois un projet de résolution au Conseil de sécurité de
l'ONU pour étendre le mandat de la Mission des Nations Unies au Sahara
(MINURSO) au respect des droits de l'Homme, le Maroc a rejeté
“catégoriquement” toute initiative visant à dénaturer le mandat.
Une réunion, à laquelle ont pris part les conseillers du Roi, le Chef du gouvernement, les leaders des partis politiques ainsi que plusieurs membres du gouvernement, s'est tenue lundi en présence du Roi.
Cette réunion a été consacrée aux “derniers développements concernant la question nationale au sein des Nations Unies”, précise un communiqué du Cabinet royal.
Elle a été l'occasion de réitérer le consensus national autour de la position constante du Royaume pour rejeter catégoriquement ces initiatives.
Le communiqué a estimé également que la question des droits de l'Homme a été méthodiquement instrumentalisée par les autres parties au différend depuis 2007, précisant toutefois que “le Royaume demeure confiant en la sagesse des membres du Conseil de sécurité”.
Cette réaction du Maroc intervient alors que l'actuel mandat de la MINURSO, chargée de surveiller le cessez-le-feu, s'achève à la fin du mois. Le 22 avril, l'envoyé spécial de Ban Ki-moon, Christopher Ross, doit présenter un rapport au Conseil de sécurité, au terme d'une nouvelle mission dans la région.
Y. B. avec agencesUne réunion, à laquelle ont pris part les conseillers du Roi, le Chef du gouvernement, les leaders des partis politiques ainsi que plusieurs membres du gouvernement, s'est tenue lundi en présence du Roi.
Cette réunion a été consacrée aux “derniers développements concernant la question nationale au sein des Nations Unies”, précise un communiqué du Cabinet royal.
Elle a été l'occasion de réitérer le consensus national autour de la position constante du Royaume pour rejeter catégoriquement ces initiatives.
“Au moment où
les efforts du Royaume en faveur de la promotion des droits de l'Homme
sur l'ensemble du territoire national, y compris dans les provinces du
Sud, sont salués par la communauté internationale, la partialité de ce
type de démarche unilatérale et sans consultation préalable (...) ne
peuvent que susciter incompréhension et rejet.”
Communiqué du Cabinet royal
Les
participants à la réunion ont, pour leur part, exprimé leur
préoccupation quant aux conséquences d'une telle approche sur le
processus de négociation en cours.Le communiqué a estimé également que la question des droits de l'Homme a été méthodiquement instrumentalisée par les autres parties au différend depuis 2007, précisant toutefois que “le Royaume demeure confiant en la sagesse des membres du Conseil de sécurité”.
Cette réaction du Maroc intervient alors que l'actuel mandat de la MINURSO, chargée de surveiller le cessez-le-feu, s'achève à la fin du mois. Le 22 avril, l'envoyé spécial de Ban Ki-moon, Christopher Ross, doit présenter un rapport au Conseil de sécurité, au terme d'une nouvelle mission dans la région.
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Elargissement du mandat de la MINURSO aux droits du l'Homme
Le gouvernement et les partis politiques rompent le silence
La tentative de dénaturer le mandat de la MINURSO est “incompréhensible” et “injustifiée”. C'est ce qu'a déclaré Mustapha El Khalfi, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, invité du journal du soir du lundi sur la chaîne de télévision 'Al Oula'. Le secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS) et le patron de l'Istiqlal ont, pour leur part, exprimé un “ferme rejet”.
Les réactions quant au projet de résolution qui
devrait être présenté au Conseil de sécurité des Nations Unies par les
États-Unis suscitent la polémique.
En effet Mustapha El Khalfi, ministre de la Communication, a qualifié, lundi d'“incompréhensible” et d'“injustifiée” la tentative de dénaturer le mandat de la MINURSO, relevant “la partialité de ce type de démarche unilatérale et sans consultation préalable”.
L'invité du journal du soir de la chaîne de télévision Al Oula a indiqué que cette tentative intervient à un moment où le Maroc a accumulé d'importantes réalisations en la matière.
Mustapha El Khalfi a également estimé que cette démarche constitue “un danger pour notre Cause nationale” et une atteinte à la souveraineté du Maroc.
En effet Mustapha El Khalfi, ministre de la Communication, a qualifié, lundi d'“incompréhensible” et d'“injustifiée” la tentative de dénaturer le mandat de la MINURSO, relevant “la partialité de ce type de démarche unilatérale et sans consultation préalable”.
L'invité du journal du soir de la chaîne de télévision Al Oula a indiqué que cette tentative intervient à un moment où le Maroc a accumulé d'importantes réalisations en la matière.
Mustapha El Khalfi a également estimé que cette démarche constitue “un danger pour notre Cause nationale” et une atteinte à la souveraineté du Maroc.
“Imposer
une démarche unilatérale pour dénaturer le mandat de la MINURSO
constitue une rupture avec la logique de négociations pour parvenir à
une solution politique.”
Mustapha El Khalfi, ministre de la Communication porte-parole du gouvernement.
Pour sa part, répondant à une question de la MAP
au sujet des derniers développements concernant la question du Sahara
au sein des Nations Unies, le ministre des Affaires étrangères et de la
coopération, Saâd Dine El Otmani, a souligné que ce rejet est fondé
sur “des considérations politiques, sécuritaires et juridiques
évidentes”.Mustapha El Khalfi, ministre de la Communication porte-parole du gouvernement.
“Depuis la présentation en 2007, par
le Royaume du Maroc de son initiative d'autonomie, la question des
droits de l'Homme a été constamment instrumentalisée pour tenter de
dévier le processus de négociation et de servir de prétexte, aux autres
parties, pour ne pas s'engager dans la recherche d'une solution
politique au différend régional sur la Sahara”.
Saâd Dine El Otmani.
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Le PPS étonné, le PI rejette
Le
secrétaire général du Parti du Progrès et du socialisme (PPS), Mohamed
Nabil Benabdallah a affirmé que son parti exprime son “ferme rejet” de
toute tentative visant à dénaturer le mandat de la MINURSO et d'en
élargir la mission aux droits de l'Homme.
Il a également fait
part de son “étonnement” à l'égard de cette tentative, qui “cherche
pratiquement à porter atteinte au processus de règlement de la question
du Sahara sur la base d'une solution politique courageuse, proposée par
le Maroc”.
Pour sa part, le secrétaire général du Parti de
l'Istiqlal, Hamid Chabat a assuré que les différentes composantes,
gouvernement, partis et société civile, feront face aux tentatives
d'extension de la mission de la MINURSO, qui sont “menées par de petits
lobbies connus pour leur hostilité au Maroc”.
Ce genre de
tentatives, a-t-il relevé, ne sont pas les premières du genre puisque
menées par d'autres entreprises qui ont été mises en échec “grâce à la
cohésion du peuple et à sa foi en la justesse de la cause de l'unité
nationale”.
Les États-Unis veulent que l'ONU enquête sur les droits de l'Homme
Les
États-Unis vont présenter avant la fin du mois un projet de résolution
aux 15 pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU pour étendre le
mandat de la mission des Nations unies au Sahara (Minurso) au respect
des droits de l'Homme.
Le projet de résolution américain demande aussi que les agences de l'ONU veillent au respect des droits de l'Homme dans les camps de réfugiés sahraouis de Tindouf, en Algérie, tenus par le Front Polisario.
Les diplomates américains ont refusé de s'exprimer sur le sujet, affirmant qu'il y aurait “des entretiens approfondis sur ce projet”.
Le projet de résolution américain demande aussi que les agences de l'ONU veillent au respect des droits de l'Homme dans les camps de réfugiés sahraouis de Tindouf, en Algérie, tenus par le Front Polisario.
Les diplomates américains ont refusé de s'exprimer sur le sujet, affirmant qu'il y aurait “des entretiens approfondis sur ce projet”.
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