© D. R.Leïla Aïchi, sénatrice écologiste.
Des réactions diplomatiques marocaines ont été très vives : coups de téléphone au cabinet du président du Sénat français, Jean-Pierre Bel, pour protester contre ce colloque «déplacé», l’ambassadeur de France à Rabat invité à s’expliquer…
Paris
De notre correspondante
Dans un communiqué, le collectif associatif franco-marocain Almohagir a souligné que «la présence d’officiels du Polisario, de députés algériens et d’activistes supporteurs inconditionnels de thèses séparatistes, dans une instance parlementaire aussi respectée que le Sénat (français, ndlr) a heurté et choqué les citoyens franco-marocains» membres du collectif. Des courriels traitent la sénatrice de «collaboratrice du pouvoir algérien». Ce qui a conduit Christian Cambon (UMP), président du groupe d’amitié France-Maroc, à protester dans un communiqué de presse transmis à la MAP et à l’AFP, la veille de la tenue du colloque, jugeant «cette initiative intempestive, malvenue et dangereuse».
Pour lui, «elle ne facilite pas le travail de la diplomatie française» et est «déplacée à l’égard du Maroc».
Le Groupe d’amitié, a-t-il poursuivi, «réaffirme son soutien à la position officielle de la France, exprimée tant par l’ancien président Sarkozy, que, plus récemment, par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault à Rabat en faveur d’une solution politique basée sur le plan d’autonomie marocain».
Il reste que quelques jours après ce colloque au Sénat français, le Parlement européen adoptait une résolution réaffirmant «les droits fondamentaux» du peuple sahraoui, «la liberté d’association et d’expression».
Les europarlementaires ont également exigé «la libération des prisonniers politiques sahraouis» et préconisé «un référendum d’autodétermination conforme aux résolutions de l’ONU». Il est à préciser que ce colloque (El Watan de samedi 2 février et lundi 4 février) s’est tenu avec la participation de députés européens, de responsables de la fondation Robert Kennedy, de l’ancien ambassadeur Stéphane Hessel, rédacteur de la Déclaration des droits de l’homme des Nations unies, et de nombreux défenseurs des droits de l’homme.
De notre correspondante
Dans un communiqué, le collectif associatif franco-marocain Almohagir a souligné que «la présence d’officiels du Polisario, de députés algériens et d’activistes supporteurs inconditionnels de thèses séparatistes, dans une instance parlementaire aussi respectée que le Sénat (français, ndlr) a heurté et choqué les citoyens franco-marocains» membres du collectif. Des courriels traitent la sénatrice de «collaboratrice du pouvoir algérien». Ce qui a conduit Christian Cambon (UMP), président du groupe d’amitié France-Maroc, à protester dans un communiqué de presse transmis à la MAP et à l’AFP, la veille de la tenue du colloque, jugeant «cette initiative intempestive, malvenue et dangereuse».
Pour lui, «elle ne facilite pas le travail de la diplomatie française» et est «déplacée à l’égard du Maroc».
Le Groupe d’amitié, a-t-il poursuivi, «réaffirme son soutien à la position officielle de la France, exprimée tant par l’ancien président Sarkozy, que, plus récemment, par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault à Rabat en faveur d’une solution politique basée sur le plan d’autonomie marocain».
Il reste que quelques jours après ce colloque au Sénat français, le Parlement européen adoptait une résolution réaffirmant «les droits fondamentaux» du peuple sahraoui, «la liberté d’association et d’expression».
Les europarlementaires ont également exigé «la libération des prisonniers politiques sahraouis» et préconisé «un référendum d’autodétermination conforme aux résolutions de l’ONU». Il est à préciser que ce colloque (El Watan de samedi 2 février et lundi 4 février) s’est tenu avec la participation de députés européens, de responsables de la fondation Robert Kennedy, de l’ancien ambassadeur Stéphane Hessel, rédacteur de la Déclaration des droits de l’homme des Nations unies, et de nombreux défenseurs des droits de l’homme.
http://www.elwatan.com/international/droits-de-l-homme-au-sahara-occidental-un-sujet-qui-derange-12-02-2013-203011_112.php
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Sahara : Le parlement européen préoccupé par les « violations des droits de l’Homme »
Après l’International socialiste qui a adopté, la
semaine dernière au Portugal, une résolution demandant aux autorités
marocaines de respecter les droits de l’Homme au Sahara, voilà que le
Parlement européen lui emboîte le pas. Les eurodéputés viennent, en
effet, d’adopter, à une majorité confortable : 283 pour, 184 contre et
10 abstentions, un texte dans lequel ils expriment leur « préoccupation
au vu de la violation des droits de l’Homme au Sahara occidental ». Et
d’appeler à « la protection des droits fondamentaux de la population du
Sahara occidental, y compris la liberté d'association, la liberté
d'expression et le droit de manifester ».
Le texte, totalement en faveur du Polisario, souligne « la nécessité
d'un suivi international de la situation des droits de l'homme au Sahara
occidental ». Selon eux, la MINURSO pourrait bien remplir ce rôle. Des
propos qui ne sont pas sans rappeler la très célébré résolution
approuvée par la même institution en novembre 2010 en représailles au
démantèlement du camp de Gdeim Izik à Laâyoune. Et en guise de
conclusion, les eurodéputés se disent « favorables à un règlement juste
et durable du conflit, sur la base du droit de la population sahraouie à
l'autodétermination, conformément aux résolutions pertinentes des
Nations Unies ».
Le groupe d’amitié Maroc/UE a du pain sur la planche
La teneur de cette résolution atteste, encore une fois, les
difficultés rencontrées par la diplomatie marocaine (officielle ou
partisane) afin de convaincre les eurodéputés de supporter le Maroc sur
certains dossiers clés ; tels le Sahara, les droits de l’Homme ou
l’accord de pêche.
Il y a quelques jours une délégation de parlementaires européens
dite du groupe d’amitié avec le Maroc a fait le déplacement au Maroc,
accueillie en grande pompe par le chef de gouvernement, les présidents
de la Chambre des représentants et celui des Conseillers, s’est réuni
avec les principaux ministres dont Aziz akhennouch à la tête du
département de la Pêche et l'Agriculture. Elle a même effectué une
visite dans les provinces du sud, notamment à Dakhla. Ces eurodéputés,
devant les micros des médias officiels, se sont dits disposés à défendre
le Maroc au parlement européen.
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