Le Qatar «esclavagiste» selon la CSI
La Confédération syndicale
internationale a lancé dimanche une nouvelle salve de critiques contre
les conditions de travail sur les chantiers du Mondial 2022 au Qatar.
«La façon dont le Qatar profite de la situation des travailleurs
immigrés est une honte pour le football.»L'Australienne Sharan Burrow,
secrétaire générale de la CSI, veut briser «le mur du silence». (D.R)
Signal d'alarme. La secrétaire générale de la Confédération syndicale
internationale (CSI) Sharan Burrow a estimé dimanche que de nombreux
ouvriers immigrés risquent la mort en raison des conditions de travail
difficiles sur les chantiers du Mondial 2022 au Qatar. «Plus de
travailleurs vont mourir pendant la construction (des stades) que de
footballeurs fouleront les terrains», a déclaré la responsable syndicale
australienne dans une interview au quotidien grec Avgi. «Le Qatar est
un État esclavagiste du XXIe siècle», a-t-elle ajouté.
Selon Mme Burrow, les ouvriers devront faire face à des températures
pouvant grimper jusqu'à 50°C pendant l'été. «Ils risquent les crises
cardiaques et la déshydratation... Beaucoup meurent la nuit, de coups de
chaud», a expliqué la secrétaire générale, avançant le nombre de 191
décès d'ouvriers népalais pour la seule année 2010. Elle reproche aussi
«le mur du silence» opposé par les autorités qataries, quand il s'agit
d'évoquer les conditions de travail des ouvriers immigrés.
«Les
pressions sur le Qatar vont augmenter. Le Qatar ne peut plus acheter le
respect de la communauté internationale» Mme Burrow a insisté sur le
fait que les ouvriers n'avaient pas le choix de subir ces conditions de
travail, car leurs employeurs confisquaient leurs passeports à leur
entrée au Qatar. «La façon dont le Qatar profite de la situation des
travailleurs immigrés est une honte pour le football», a jugé la
responsable syndicale. «Les pressions sur le Qatar vont augmenter. Le
Qatar ne peut plus acheter le respect de la communauté internationale»,
a-t-elle conclu. La CSI avait déjà lancé en novembre 2011 une campagne
contre la tenue de la compétition dans le petit état du Golfe, un an
environ après l'attribution de la compétition, le 2 décembre 2010.
Fondée en 2006, la CSI est la première organisation internationale
syndicale en termes d'organisations affiliées et d'adhérents (301
organisations réparties dans quelque 151 pays en 2011). La plupart des
syndicats français y sont affiliés : CFDT, CFTC, CGT et FO. (Avec AFP)
Le Qatar «esclavagiste» selon la CSI
La Confédération syndicale internationale a lancé dimanche une nouvelle salve de critiques contre les conditions de travail sur les chantiers du Mondial 2022 au Qatar. «La façon dont le Qatar profite de la situation des travailleurs immigrés est une honte pour le football.»L'Australienne Sharan Burrow, secrétaire générale de la CSI, veut briser «le mur du silence». (D.R)
Signal d'alarme. La secrétaire générale de la Confédération syndicale internationale (CSI) Sharan Burrow a estimé dimanche que de nombreux ouvriers immigrés risquent la mort en raison des conditions de travail difficiles sur les chantiers du Mondial 2022 au Qatar. «Plus de travailleurs vont mourir pendant la construction (des stades) que de footballeurs fouleront les terrains», a déclaré la responsable syndicale australienne dans une interview au quotidien grec Avgi. «Le Qatar est un État esclavagiste du XXIe siècle», a-t-elle ajouté.
Selon Mme Burrow, les ouvriers devront faire face à des températures pouvant grimper jusqu'à 50°C pendant l'été. «Ils risquent les crises cardiaques et la déshydratation... Beaucoup meurent la nuit, de coups de chaud», a expliqué la secrétaire générale, avançant le nombre de 191 décès d'ouvriers népalais pour la seule année 2010. Elle reproche aussi «le mur du silence» opposé par les autorités qataries, quand il s'agit d'évoquer les conditions de travail des ouvriers immigrés.
«Les pressions sur le Qatar vont augmenter. Le Qatar ne peut plus acheter le respect de la communauté internationale» Mme Burrow a insisté sur le fait que les ouvriers n'avaient pas le choix de subir ces conditions de travail, car leurs employeurs confisquaient leurs passeports à leur entrée au Qatar. «La façon dont le Qatar profite de la situation des travailleurs immigrés est une honte pour le football», a jugé la responsable syndicale. «Les pressions sur le Qatar vont augmenter. Le Qatar ne peut plus acheter le respect de la communauté internationale», a-t-elle conclu. La CSI avait déjà lancé en novembre 2011 une campagne contre la tenue de la compétition dans le petit état du Golfe, un an environ après l'attribution de la compétition, le 2 décembre 2010. Fondée en 2006, la CSI est la première organisation internationale syndicale en termes d'organisations affiliées et d'adhérents (301 organisations réparties dans quelque 151 pays en 2011). La plupart des syndicats français y sont affiliés : CFDT, CFTC, CGT et FO. (Avec AFP)
La Confédération syndicale internationale a lancé dimanche une nouvelle salve de critiques contre les conditions de travail sur les chantiers du Mondial 2022 au Qatar. «La façon dont le Qatar profite de la situation des travailleurs immigrés est une honte pour le football.»L'Australienne Sharan Burrow, secrétaire générale de la CSI, veut briser «le mur du silence». (D.R)
Signal d'alarme. La secrétaire générale de la Confédération syndicale internationale (CSI) Sharan Burrow a estimé dimanche que de nombreux ouvriers immigrés risquent la mort en raison des conditions de travail difficiles sur les chantiers du Mondial 2022 au Qatar. «Plus de travailleurs vont mourir pendant la construction (des stades) que de footballeurs fouleront les terrains», a déclaré la responsable syndicale australienne dans une interview au quotidien grec Avgi. «Le Qatar est un État esclavagiste du XXIe siècle», a-t-elle ajouté.
Selon Mme Burrow, les ouvriers devront faire face à des températures pouvant grimper jusqu'à 50°C pendant l'été. «Ils risquent les crises cardiaques et la déshydratation... Beaucoup meurent la nuit, de coups de chaud», a expliqué la secrétaire générale, avançant le nombre de 191 décès d'ouvriers népalais pour la seule année 2010. Elle reproche aussi «le mur du silence» opposé par les autorités qataries, quand il s'agit d'évoquer les conditions de travail des ouvriers immigrés.
«Les pressions sur le Qatar vont augmenter. Le Qatar ne peut plus acheter le respect de la communauté internationale» Mme Burrow a insisté sur le fait que les ouvriers n'avaient pas le choix de subir ces conditions de travail, car leurs employeurs confisquaient leurs passeports à leur entrée au Qatar. «La façon dont le Qatar profite de la situation des travailleurs immigrés est une honte pour le football», a jugé la responsable syndicale. «Les pressions sur le Qatar vont augmenter. Le Qatar ne peut plus acheter le respect de la communauté internationale», a-t-elle conclu. La CSI avait déjà lancé en novembre 2011 une campagne contre la tenue de la compétition dans le petit état du Golfe, un an environ après l'attribution de la compétition, le 2 décembre 2010. Fondée en 2006, la CSI est la première organisation internationale syndicale en termes d'organisations affiliées et d'adhérents (301 organisations réparties dans quelque 151 pays en 2011). La plupart des syndicats français y sont affiliés : CFDT, CFTC, CGT et FO. (Avec AFP)
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