Le directeur de la publication de l’hebdomadaire casablancais Tel Quel, Karim Boukhari, a été gentiment poussé à la sortie par les actionnaires. Il devrait être remplacé par Fahd Iraqui qui s’entraîne déjà pour prendre la relève.
Karim Boukhari (Photo DR) |
En déficit depuis plusieurs mois à cause d’un manque à gagner
important en pub et une baisse des ventes ce newsmagazine risque
carrément de fermer comme récemment son confrère Actuel, qui était pourtant soutenu par l’ONA (l’entreprise hégémonique marocaine qui intégre aujourd’hui la SNI).
C’est en tout cas le message qui a été envoyé par les actionnaires à la direction du journal.
Les rentiers du journal ont donné à la direction jusqu’au mois de
juin pour renflouer la publication en pub ou augmenter sensiblement les
chiffres de ventes. Mais cet objectif, censé équilibrer les comptes,
semble difficile à atteindre tant la situation économique du Maroc en
général et de la presse marocaine en particulier ne sont pas du tout
bonnes.
Une banque d’affaires qui avait évalué il y a quelques années le prix de Tel Quel à 80 millions de dirhams estime aujourd’hui qu’il ne vaut pas plus de 20 millions. Et encore, les acheteurs ne se bousculent pas au portillon.
Quant à Karim Boukhari, pas d’inquiétude pour son futur. Il devrait partir en France pour faire dans « l’édition ».
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