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mercredi 28 novembre 2012

Egypte : Une nouvelle révolution est en marche


Plus de 200.000 Égyptiens se sont rassemblés mardi après-midi sur la place Tahrir, au Caire.
  
Plus de 200.000 Égyptiens se sont rassemblés mardi après-midi sur la place Tahrir, au Caire, pour protester contre la décision du président islamiste Mohamed Morsi de s’arroger des pouvoirs quasi-absolus.

Mardi, les manifestations de masse, place Tahrir et dans plusieurs autres grandes villes comme à Alexandrie, étaient comparables en taille à celles de l’année dernière lors du soulèvement populaire qui a renversé l’ancien chef d’État égyptien Hosni Moubarak.
Agitant des drapeaux rouge, blanc et noir, et criant des slogans contre le président égyptien et les Frères musulmans, des rangs desquels il est issu, les manifestants en ont rejoint plusieurs centaines d’autres qui campent sur la place depuis vendredi dernier pour demander la révocation des décrets qu’il a pris la semaine dernière.
« Les Frères musulmans ont détourné la révolution », a lancé Rafat Magdi, un ingénieur se rendant à la manifestation. « Les gens ont ouvert les yeux (…) Aux prochaines élections, il n’auront pas de voix », a-t-il ajouté.
« D’un seul coup, Morsi promulgue une loi qui fait de lui le législateur absolu, concentrant tous les pouvoirs entre ses mains », a déclaré Mona Sadek, une manifestante de 31 ans, ingénieur diplômée, qui porte le voile islamique. « Notre révolte contre ces amendements se transforme en protestation contre les Frères musulmans ».

Mohamed Morsi, élu président en juin, affirme que les décrets qu’il a pris la semaine dernière sont nécessaire pour protéger les acquis de la révolution et la transition du pays vers un régime démocratique.
Jeudi 22 novembre, le président égyptien a renforcé notablement son pouvoir en adoptant plusieurs amendements constitutionnels. Il a également accordé l’immunité à la commission chargée de rédiger une nouvelle Constitution pour empêcher qu’elle ne soit dissoute par décision de justice, ainsi qu’à la chambre haute du Parlement. Ces deux instances sont dirigées par ses alliés islamistes des Frères musulmans.
Les magistrats de la plus haute cour de justice égyptienne ont déclaré samedi dernier que les récents amendements grâce auxquels le président égyptien Mohamed Morsi s’octroie de nouveaux pouvoirs constituaient « une atteinte sans précédent à l’indépendance du pouvoir judiciaire et ses décisions ».
Sources : AFP / Le Journal du Siècle

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