Intervention le 29
novembre devant la préfecture de Gap (Hautes Alpes)
...
Le
texte qui va être lu a été soumis à l'ensemble des organisations du collectif.
Il a reçu deux remarques que nous avons intégrées et 10 réponses positives. On
peut donc considérer que c'est le texte proposé par le collectif 05 des
organisations qui militent pour la reconnaissance des droits du peuple
palestinien.
Depuis la résolution 32/40B de l'ONU
du 2 décembre 1977 le 29 novembre est chaque année " la journée
internationale de solidarité avec le peuple palestinien" Et si nous sommes
là aujourd'hui c'est d'abord pour affirmer haut et fort notre solidarité avec
un peuple dont les droits internationalement reconnus sont bafoués depuis 1947
.
Nous sommes aussi là pour marquer notre
soutien à un peuple qui est enfermé et colonisé. Le 21 novembre, il y a 8
jours, un cessez-le-feu a été signé à Gaza après une semaine de combats. 5
Israéliens et 162 Palestiniens dont 37 enfants ont été tués. Il y a un millier
de blessés et des centaines d'immeubles et de maisons détruits.
Le but officiel de l’opération était de mettre à genoux le Hamas. Ce
dernier sort plus fort que jamais de l’épreuve. Il a regagné un certain
prestige auprès de la population de la bande de Gaza et il devient de plus en
plus un acteur diplomatique incontournable de la région. Israël en négociant
indirectement un cessez-le-feu avec lui, le reconnaît implicitement.
En Cisjordanie la construction du mur de séparation se poursuit. A terme
il annexera 10% de la terre palestinienne. Simultanément il laisse au-delà du
mur beaucoup d'israéliens qui vivent dans des colonies. Ces colonies exportent
des produits industriels et agricoles qui arrivent chez nous avec l'indication inexacte"
fabriqué en Israël". Nous pouvons y être attentifs chaque jour en faisant
nos courses.
4500 Palestiniens sont prisonniers en Israël, le plus souvent pour des
raisons politiques. L'AFPS sur son site propose à des citoyens français qui le
désirent de parrainer un prisonnier palestinien en lui envoyant une lettre
chaque mois.
.
Ce 29 novembre 2012 est aussi le
jour où la Palestine doit présenter sa demande d'état non-membre devant
l'assemblée générale de l'ONU..
En 2011 Le Président Nicolas Sarkozy à la tribune de l'Assemblée Générale des
Nations Unies avait déclaré: « Pourquoi
ne pas envisager pour la Palestine le statut d'Etat observateur aux Nations
Unies ? Ce serait un pas important, nous sortirions après 60 ans de
l'immobilisme, immobilisme qui fait le lit des extrémistes. Nous redonnerions
un espoir aux Palestiniens en marquant des progrès vers le statut final. »
A
la même époque, François Hollande avait signé une résolution du groupe
parlementaire socialiste à l'Assemblée Nationale, favorable à une
reconnaissance d'un Etat palestinien, membre de l'ONU, sur la base des
frontières de 1967
En
2012 le Candidat à la présidence de la république François Hollande dans son 59ième
engagement a écrit:« Je prendrai des
initiatives, pour favoriser, par de nouvelles négociations, la paix et la
sécurité entre Israël et la Palestine. Je soutiendrai la reconnaissance
internationale d'un état palestinien. »
Mardi
après-midi une très bonne nouvelle nous
arrive. En réponse à une question orale à l'assemblée nationale Laurent Fabius
ministre des affaires étrangères annonce que la France allait voter OUI à la
demande palestinienne d'admission à l'ONU. Pour nous réunis ici ce vote ne sera
qu'une première étape et les mesures de pression et de rétorsion
américano-israéliennes ne manqueront pas. Mais l'admission de la Palestine même
comme état non membre marquera la volonté de la communauté des nations de
reprendre la main afin de ne pas laisser l'occupant et l'occupé dans un face à
face déséquilibré et destructeur. Là aussi il faut remplacer l'affrontement par
une culture de paix qui passe par le dialogue qui conduira à une situation
nouvelle et permettra de reconnaître les droits de chacun, ceux du peuple
israélien et ceux du peuple palestinien.
En France, ce sont les institutions
politiques, le gouvernement en premier, qui ont les leviers pour peser sur la
situation au Proche-Orient. Mais ils ne bougeront pas tous seuls. C’est la
pression de la société civile qui peut les inciter à bouger. C’est pourquoi il
est essentiel d’élargir de façon significative le mouvement de solidarité avec
le peuple palestinien. Nous sommes aussi là pour ça
Oui à la Palestine à l’ONU le 29 novembre
Halte à l'impunité d'Israël : des sanctions immédiates
par la France et l'Union Européenne
Levée immédiate du blocus illégal de Gaza
Arrêt
de la colonisation de la Cisjordanie
Libération
des prisonniers palestiniens.
Association
France-Palestine Solidarité (AFPS 05) ,Association pour la Taxation des
Transactions financières et l’Aide aux Citoyens (ATTAC), Collectif Citoyen
Solidaire du Briançonnais (CCSB), Comité Catholique contre la Faim et pour le
Développement (CCFD), Confédération Française et Démocratique du Travail
(CFDT), Confédération Générale du Travail (UD-CGT 05), Europe Ecologie Les
Verts (EELV 05), Echangeons le Monde (E'LM), Fédération pour une Alternative
Sociale et Ecologique (FASE 05), Fédération Syndicale Unitaire (FSU 05), Le
Mouvement de la Paix, Mouvement politique d’éducation populaire (M'Pep),
Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA 05), Parti communiste Français 05 (PCF)Solidarité
Maroc 05, Sud Education, Union syndicale solidaires 05.
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La Palestine vient d’être admise comme Etat non-membre au sein des Nations
Unies par 138 voix pour, 9 voix contre et 41
abstentions. Comme elle l’avait finalement annoncé la France a voté pour,
entraînant des partenaires européens sur ce même vote.
Nous nous réjouissons hautement de cette situation. C’est une précieuse victoire diplomatique. Ce vote marque, en effet, une étape importante dans la lutte du peuple palestinien pour la pleine réalisation de ses droits nationaux. Le texte adopté basant l’entrée de l’Etat de Palestine au sein des Nations unies qui se réfère notamment aux résolutions 181 et 194 de l’Assemblée générale, stipule expressément que cette admission se fait « sans préjudice des droits acquis, privilèges et rôle de l’OLP à l’ONU en tant que représentant du peuple palestinien. » Cet Etat doit avoir des frontières précisées, celles de 1967, et une capitale : Jérusalem-Est. Ainsi les énormes pressions américano-israéliennes ne sont pas parvenues à empêcher le vote ou à en édulcorer la portée : il est clair que pour sortir des diverses impasses nées après Oslo, le droit international est le seul fondement pour qu’aboutissent de futures négociations et la paix. Ce vote et ces résultats ne sauraient pour autant cacher que beaucoup reste à faire pour mettre un terme à la stratégie israélienne de colonisation et de dépossession et que pour qu’enfin, deux Etats viables, vivent côte à côte et en sécurité. L’unité nationale inter-palestinienne, affirmée au Caire, relancée à Doha est de nouveau en marche depuis l’échec essuyé par Netanyahou dans l’agression contre Gaza en ce mois de novembre. Elle sera un des éléments du nouveau rapport de forces qu’il faut maintenant travailler à élargir. Les deux autres « piliers » des avancées futures sont la résistance populaire à l’intérieur, d’une part, et la solidarité internationale, d’autre part. Nous nous sommes mobilisés avec succès pour amener la France à prendre une position conforme au rôle que notre pays doit jouer dans le monde. Dans la logique de son vote à l’ONU, la France doit à présent reconnaître l’Etat de Palestine et exercer de réelles pressions sur Israël dont les dirigeants ont érigé la violation du droit en principe stratégique. Elle doit prendre sans tarder des mesures concrètes pour qu’il soit mis un terme à l’impunité de cet Etat. Il serait illusoire de penser que des négociations directes, en tête à tête, et « sans conditions » pourraient aboutir. La Communauté internationale a fait bouger les lignes aujourd’hui. Elle doit continuer à le faire. La bataille d’opinion a marqué un point important aujourd’hui. Nous avons l’ambition d’élargir et d’amplifier le mouvement de solidarité afin, plus que jamais, de soutenir la lutte du peuple palestinien pour la réalisation de ses droits nationaux légitimes. Le bureau national
!DSPAM:50b86248262491738519133!
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Des observateurspar
"Que fera-t-on une fois élu -Etat observateur non membre- ?"
"on observera" "dis-moi..." "oui ?" "ça fait combien d’années qu’on observe ?" "oui mais là... on le fera en qualité d’Etat" "ça change quoi ?" "tout... on aura un chef d’Etat, avec des Secrétaires d’Etat, des Sous secrétaires d’Etat, des Conseillers d’Etat, avec un budget d’Etat" "et que feront-ils ?" "ils continueront à observer" "... !?" Al Faraby Jeudi, 29 octobre 2012 La date du 29 novembre a une haute portée symbolique, c’est l’anniversaire de l’adoption par l’Assemblée générale de l’ONU en 1947 du plan de partage de la Palestine mandataire qui prévoyait l’établissement d’un État juif et d’un État arabe. Pour vous inscrire à notre liste de diffusion "Assawra" faites la demande à l’adresse : Assawra1-subscribe@yahoogroupes.fr
Pétition
Non au terrorisme de l’Etat d’Israël
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vendredi 30 novembre 2012
Palestine : journées historique aux Nations Unies
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