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dimanche 25 novembre 2012

Le Monde traite élogieusement Driss El Yazami de " proche du Makhzen"

Le Monde rend justice à Driss El Yazami
par Demain online, 24/11/2012

Cela fait des années qu’un certaine presse impertinente accuse Driss El Yazami, l’ancien responsable de la FIDH (Fédération internationale des ligues des droits de l’homme) et actuel patron de Conseil national des droits de l’homme (CNDH, la boutique des droits de l’homme du régime), et également grand Manitou du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME, le KGB chargé de contrôler les résidents marocains à l’étranger), d’être un affreux makhzenien.

Naturellement, l’intéressé répond à qui veut le croire qu’il n’en est rien qu’il a fait juste le pari, selon ses dires, d’accompagner le régime sur le bon chemin de la démocratie et du respect des droits de l’homme.
Avec des prisons marocaines regorgeant de prisonniers politiques, le tabassage ordonné de toute forme de manifestation, le retour de la torture, devenue systématique selon l’envoyé des Nations unies, et une presse complètement soumise aux desiderata du pouvoir, la route vers la démocratie d’El Yazami est plutôt un chemin de croix.
La seule réussite d’El Yazami est la mise en boîte de la FIDH, dont l’actuelle présidente, la Tunisienne Souhayr Belhassen est plus offensive quand il s’agit de dénoncer son pays d’origine, où des élections démocratiques et transparente ont pourtant eu lieu, que le Makhzen où règne un monarque absolu de droit divin.
Il n’empêche, Driss El Yazami vient d’être défini tel qu’il est réellement par le « journal de référence » Le Monde. Dans un article intitulé « Maroc, une année de cohabitation », l’envoyée spéciale au Maroc du quotidien du soir traite Driss El Yazami de « proche du Makhzen », c’est-à-dire,quand on sait comment fonctionne la relation Makhzen-sujets, de pantin béni oui-oui, de marionnette tels l’ancien Premier ministre Driss Jettou et l’ancien ministre de l’Intérieur Chakib Benmoussa, cités également dans la liste des makhzeniens.
El Yazami est tout de même considéré par le quotidien parisien comme un « militant des droits de l’homme ». A la bonne heure ! Si ça peut lui servir d’être « militant des droits de l’homme » dans un pays où il n’y a ni « droits » ni même un vrai « homme » capable de dire au sultan ses quatre vérités….

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