Les opposants du président islamiste Mohamed Morsi se sont rassemblés vendredi 23 novembre pour une manifestation sur la place Tahrir au Caire, au lendemain du renforcement considérable des pouvoirs du chef de l'Etat, accusé de devenir un dictateur par ses détracteurs.
Par Mohammed Belmaïzi
Folie des grandeurs!
Arrogance! impudence... tout ça va ruiner ces tartuffes qui n'ont pas
fait la révolution et qui viennent la récupérer! Qui les laissera faire!
Dégagez, obscurantistes! Ce monde ne vous appartient pas!
Mohamed Morsi n'a pas fait la révolution et voilà qu'il veut la protéger... en s'accaparant de tous les leviers du pouvoir!! Il se trompe d'époque... croyant que sa médiation et la trêve entre Israël et la bande de Gaza allait lui donner carte blanche pour remplacer la dictature de son prédécesseur!
Manifestations anti et pro-Morsi face à un décret controversé -
Bras de fer dans les rues du Caire après
la publication d'un décret controversé renforçant considérablement les
pouvoirs du président égyptien issu des Frères musulmans. Les opposants à
Mohamed Morsi ont envahi la place Tahrir ce vendredi tandis que les
partisans du chef de l'état se sont rassemblés près du palais
présidentiel.
"La population demande la chute du régime" scandaient les anti-Morsi.
"Ces décisions ne sont pas bien pensées, déplore Philippe Youssef, un manifestant. Je ne pense pas que le président a pris en considération le bien être de l'Egypte quand il les a prises. Son seul but était de prendre le contrôle du pays."
Les mouvements d'opposition, qui ont appelé les Egyptiens à manifester ce vendredi, accusent Mohamed Morsi d'avoir "dérobé au peuple et aux institutions l'intégralité de leurs droits et de leurs pouvoirs". Ils dénoncent un "coup d'état" et qualifie le président de dictateur.
Devant ses partisans, Mohamed Morsi a défendu ce vendredi sa position. Il a assuré que l'Egypte était "sur la voie de la liberté et de la démocratie". Le décret publié la veille, empêche toute dissolution du Parlement par la justice. Le président, qui cumule déjà les pouvoirs exécutif et législatif, a également limogé le puissant procureur général.
"La population demande la chute du régime" scandaient les anti-Morsi.
"Ces décisions ne sont pas bien pensées, déplore Philippe Youssef, un manifestant. Je ne pense pas que le président a pris en considération le bien être de l'Egypte quand il les a prises. Son seul but était de prendre le contrôle du pays."
Les mouvements d'opposition, qui ont appelé les Egyptiens à manifester ce vendredi, accusent Mohamed Morsi d'avoir "dérobé au peuple et aux institutions l'intégralité de leurs droits et de leurs pouvoirs". Ils dénoncent un "coup d'état" et qualifie le président de dictateur.
Devant ses partisans, Mohamed Morsi a défendu ce vendredi sa position. Il a assuré que l'Egypte était "sur la voie de la liberté et de la démocratie". Le décret publié la veille, empêche toute dissolution du Parlement par la justice. Le président, qui cumule déjà les pouvoirs exécutif et législatif, a également limogé le puissant procureur général.
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