Djilou ALGERIE, 22/2/2014
Décidé de « rompre le silence » et
d'en finir avec la « léthargie » qui guette la société, un « groupe de
citoyens lambda »,comme ils aiment être surnommés, organise un sit-in
aujourd'hui à 11h à l'entrée de l'Université de Bouzaréah pour dire «
non à un quatrième mandat de Boutefl ika ». Des jeunes de différentes
sensibilités, qui se disent loin des chapelles politiques ou partisanes,
ont pris la décision d'entamer une série de protestations sur la voie
publique contre la représentation du président sortant pour un quatrième
mandat.
« Nous sommes un collectif citoyen d'hommes et de femmes et nous lançons cet appel sous aucune bannière politique ou partisane. Vous pouvez nous qualifier d'un groupuscule de la société civile qui a envie de s'exprimer et de dire tout haut ce que beaucoup pensent les autres tout bas », a déclaré hier le docteur Amira Bouraoui, une des organisatrices du sit-in. « On a décidé de rompre le silence afin de mettre de côté cette peur anesthésiante que nous cultivons depuis longtemps à cause d'un passé douloureux », a-t-elle ajouté. Déterminés à faire entendre leur voix contre ce qu'ils appellent un « autre viol du Doustour (Constitution) », ils lancent leur premier mouvement de protestation depuis l'Université de Bouzaréah, une manière pour eux de gagner l'adhésion des étudiants à leur cause. « Le choix de l'université n'est pas anodin. Cette université sera le lieu du premier sit-in, mais nous allons aussi faire de même dans les autres universités », si un 4emandat est imposé, a soutenu le docteur Amira Bouraoui. Pour elle, les étudiants représentent l'avenir de la nation. « C'est cette frange de la société qui est la locomotive du pays. Ce sont ces étudiants qui seront aux postes de responsabilité demain. C'est eux les politiques de demain, les cadres de l'Algérie de demain », a-t-elle déclaré. Ces jeunes « anti-quatrième mandat » ont passé toute une semaine dans les préparatifs, malgré le peu de moyens dont ils disposent. « Nous avons fait des tracts que nous avons distribués dans les universités ainsi que des teeshirts symbolisant notre opposition à un quatrième mandat », a dévoilé Amira Bouraoui.
Djilou ALGERIE·58 vidéos
Voir la vidéo : http://youtu.be/uacnbsfFHtU
Source: El Watan
« Nous sommes un collectif citoyen d'hommes et de femmes et nous lançons cet appel sous aucune bannière politique ou partisane. Vous pouvez nous qualifier d'un groupuscule de la société civile qui a envie de s'exprimer et de dire tout haut ce que beaucoup pensent les autres tout bas », a déclaré hier le docteur Amira Bouraoui, une des organisatrices du sit-in. « On a décidé de rompre le silence afin de mettre de côté cette peur anesthésiante que nous cultivons depuis longtemps à cause d'un passé douloureux », a-t-elle ajouté. Déterminés à faire entendre leur voix contre ce qu'ils appellent un « autre viol du Doustour (Constitution) », ils lancent leur premier mouvement de protestation depuis l'Université de Bouzaréah, une manière pour eux de gagner l'adhésion des étudiants à leur cause. « Le choix de l'université n'est pas anodin. Cette université sera le lieu du premier sit-in, mais nous allons aussi faire de même dans les autres universités », si un 4emandat est imposé, a soutenu le docteur Amira Bouraoui. Pour elle, les étudiants représentent l'avenir de la nation. « C'est cette frange de la société qui est la locomotive du pays. Ce sont ces étudiants qui seront aux postes de responsabilité demain. C'est eux les politiques de demain, les cadres de l'Algérie de demain », a-t-elle déclaré. Ces jeunes « anti-quatrième mandat » ont passé toute une semaine dans les préparatifs, malgré le peu de moyens dont ils disposent. « Nous avons fait des tracts que nous avons distribués dans les universités ainsi que des teeshirts symbolisant notre opposition à un quatrième mandat », a dévoilé Amira Bouraoui.
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