Le président sahraoui Mohamed Abdelaziz a appelé, mercredi dernier à
Genève, le Haut Commissariat aux droits de l'Homme de l'ONU à assumer
ses responsabilités dans la protection de civils sahraouis victimes des
violations commises par les forces marocaines d'occupation.
Le président
Abdelaziz a rappelé, lors d'un entretien avec le haut-commissaire aux
droits de l'Homme Navi Pillay, que le Sahara occidental «ne jouit pas
encore de son droit à la décolonisation tel que stipulé dans le chapitre
11 de la Charte des Nations unies», soulignant que le peuple sahraoui
«doit jouir de son droit à l'autodétermination», rapporte l'agence de
presse sahraouie SPS. Il a également rappelé que les conclusions de la
mission du HCDH au Sahara occidental en 2006 avaient confirmé que les
violations des droits de l'homme dans ce territoire étaient le résultat
de «la non-application de la légalité internationale, du droit
international, des résolutions onusiennes et du droit du peuple sahraoui
à l'autodétermination», a souligné le président Abdelaziz. Le président
sahraoui a précisé, selon la même source, que les derniers rapports des
Nations unies et les témoignages de la société civile «confirment
l'impératif de mettre en place un mécanisme onusien indépendant et
neutre de surveillance et de protection des droits de l'homme au Sahara
occidental», mais, a-t-il ajouté, le Maroc «se soustrait en permanence à
ses responsabilités internationales en matière de droits de l'homme».
La présidente du HCDH a déclaré, pour sa part, selon la même source,
qu'elle «suit avec intérêt la situation des droits de l'homme au Sahara
occidental y compris les dernières manifestations dans la région»,
précisant que le HCDH a exprimé sa préoccupation lors du procès devant
un tribunal militaire des 25 citoyens sahraouis arrêtés suite au
démantèlement du camp de Gdeim Izik par l'armée marocaine. Le HCDH,
a-t-elle affirmé, «continuera à se préoccuper des développements de la
situation sur le terrain au Sahara occidental».
Le réseau REMMSO inquiet de la présence de mines au Sahara occidental
Le Réseau international d'étude des effets des mines au Sahara
occidental (Remmso) a exprimé sa vive préoccupation de la présence de
mines au Sahara occidental, a indiqué mercredi dernier l'agence de
presse sahraouie SPS. Remmso s'est dit très préoccupé par la présence de
mines et de bombes à fragmentation qui «constituent un danger pour les
citoyens sahraouis», a souligné la même source.
Le Sahara occidental, a affirmé le Réseau, «est le pays le plus touché par le problème des mines et des bombes à fragmentation semés le long du mur qui divise le peuple sahraoui».
Le Réseau a appelé le Maroc à «prendre ses responsabilités, à déminer les zones situées à l'ouest du mur, à signer les accords d'interdiction des mines au sol et des bombes à fragmentation et à s'y conformer».
Le Sahara occidental, a affirmé le Réseau, «est le pays le plus touché par le problème des mines et des bombes à fragmentation semés le long du mur qui divise le peuple sahraoui».
Le Réseau a appelé le Maroc à «prendre ses responsabilités, à déminer les zones situées à l'ouest du mur, à signer les accords d'interdiction des mines au sol et des bombes à fragmentation et à s'y conformer».
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