Par Salah Elayoubi, 25/5/2013
Cette journée du 25 mai 2013 restera, à tout jamais, marquée du signe
de l’infamie. La défunte « Patrie des droits de l’homme » s’est
fourvoyée à défendre un de ces nombreux dictateurs qui hantent ses
villes et villages, y dilapidant les deniers dérobés aux trésor public
de leur pays respectif.
Pour contrer un homme seul, le capitaine Adib, qui se rendait au pied
du château de Betz, lieu de villégiature de Mohamed VI, la France
n’a pas hésité à se ridiculiser, déployant sa gendarmerie nationale, en
effectif et en grade, afin d’interdire à l’ex officier des forces
armées royales, l’accès au centre du village.
Mustapha Adib comptait sensibiliser les habitants de ce village de
l’Oise, sur la véritable nature de leur châtelain et l’origine des
fonds qu’il s’applique à dilapider royalement, à chacune de ses visites,
afin de s’attirer les bonnes grâces des villageois de ce bout de
France, pendant qu’une majorité de ses compatriotes peine à boucler ses
fins de mois, quand elle ne croupit pas dans la misère.
Après avoir épuisé tous les moyens pour tenter de passer au travers
du dispositif, le capitaine Adib a fait savoir qu’il avait l’intention
de mener une grève de la faim, jusqu’à ce qu’il soit réintégré dans ses
droits constitutionnels de circuler et de manifester pacifiquement. Une
grève qui fait suite à celle menée, avec succès, par le Commandant
Mahjoub Tobji au Trocadéro, après que sa retraite ait été bloquée par
les autorités marocaines, suite à une précédente manifestation à Betz,
en compagnie du même Mustapha Adib.
La France qui s’obstine à appuyer sans réserve une dictature brutale
et prédatrice, au prétexte que celle-ci défend ses intérêts économiques
et permet à ses entreprises de se comporter en terrain conquis, serait
pourtant bien inspirée de se souvenir que jamais un dictateur n’a
remporté le bras de fer qui l’opposait aux amis de la liberté !
Salah Elayoubi
URL courte: http://www.demainonline.com/?p=26782
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Par Salah Elayoubi, 25/5/2013
Cette journée du 25 mai 2013 restera, à tout jamais, marquée du signe
de l’infamie. La défunte « Patrie des droits de l’homme » s’est
fourvoyée à défendre un de ces nombreux dictateurs qui hantent ses
villes et villages, y dilapidant les deniers dérobés aux trésor public
de leur pays respectif.
Pour contrer un homme seul, le capitaine Adib, qui se rendait au pied
du château de Betz, lieu de villégiature de Mohamed VI, la France
n’a pas hésité à se ridiculiser, déployant sa gendarmerie nationale, en
effectif et en grade, afin d’interdire à l’ex officier des forces
armées royales, l’accès au centre du village.
Mustapha Adib comptait sensibiliser les habitants de ce village de
l’Oise, sur la véritable nature de leur châtelain et l’origine des
fonds qu’il s’applique à dilapider royalement, à chacune de ses visites,
afin de s’attirer les bonnes grâces des villageois de ce bout de
France, pendant qu’une majorité de ses compatriotes peine à boucler ses
fins de mois, quand elle ne croupit pas dans la misère.
Après avoir épuisé tous les moyens pour tenter de passer au travers
du dispositif, le capitaine Adib a fait savoir qu’il avait l’intention
de mener une grève de la faim, jusqu’à ce qu’il soit réintégré dans ses
droits constitutionnels de circuler et de manifester pacifiquement. Une
grève qui fait suite à celle menée, avec succès, par le Commandant
Mahjoub Tobji au Trocadéro, après que sa retraite ait été bloquée par
les autorités marocaines, suite à une précédente manifestation à Betz,
en compagnie du même Mustapha Adib.
La France qui s’obstine à appuyer sans réserve une dictature brutale
et prédatrice, au prétexte que celle-ci défend ses intérêts économiques
et permet à ses entreprises de se comporter en terrain conquis, serait
pourtant bien inspirée de se souvenir que jamais un dictateur n’a
remporté le bras de fer qui l’opposait aux amis de la liberté !
Salah Elayoubi
URL courte: http://www.demainonline.com/?p=26782
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par Mustapha Adib (Articles), 24/5/ 2013
Lettre
ouverte à Monsieur François Hollande, Président de la République
Française,sur les atteintes à mes droits, commises sur le Canton de Betz
; et annonce d’une grève de la faim illimitée jusqu’au rétablissement
de mes droits.
Monsieur le Président de la République,
Le jeudi
23 mai 2013, la Gendarmerie Nationale a procédé à mon interception
alors que je me rendais à la Mairie de Betz, dans l'Oise, sous prétexte
que celle-ci serait située dans une zone de sécurité. A ma grande
stupéfaction, je me suis entendu signifier par le Commandant de la
Gendarmerie, qu'il lui incombait, entre autres prérogatives, de
m'interdire la libre circulation dans ce village !
Monsieur le Président,
Ce n’est
pas la première fois que je fais l'objet d'une telle mesure, en
violation flagrante du droit le plus élémentaire, au point que je me pose
les questions suivantes: M'aurait-on, par un quelconque artifice
juridique, déchu de mes droits constitutionnels de circuler, de
manifester, de me réunir et d'exprimer mes opinions ? Aurais-je été
condamné à une quelconque interdiction de séjour sur le territoire en
question ? La Gendarmerie Nationale n'aurait-elle plus pour autre tâche,
que celle de se déployer, en nombre, aux frais du contribuable, français
ou peut être marocain aussi, afin de m'interdire l'accès dans un village
reculé de l'Oise où je comptais exprimer ma réprobation légitime d'y voir
dilapider honteusement, par un dictateur, les fonds qui manquent
cruellement aux populations marocaines ? Aurais-je, par la grâce
d'un acharnement occulte, été condamné à hanter, sans fin, les prétoires
de France et de Navarre afin d'y plaider mon droit à circuler librement
et manifester publiquement, conformément à la charte universelle des
droits de l'Homme ? La France dont on dit qu'elle est "La Patrie des
droits de l'Homme" serait-elle soudain devenue la patrie des dictateurs
plutôt que celui des droits les plus élémentaires ? Suis-je obligé de
passer mon temps à ester en une justice lente et des fois sélective, pour
dénoncer les nombreux abus à mes libertés et celles de mes amis, avec
tous les coûts que ça représente ?
Monsieur le Président,
Le12/10/2012
vers 14h, dans le cadre de notre dit collectif, nous nous sommes rendus à
la Mairie de Betz pour préparer avec Mme le Maire Colette Thelleier, une
manifestation pacifique devant le château du roi du Maroc. Cette
dernière nous a reçus avec un Monsieur en civil qui s’était présenté
comme un Adjoint au Maire. Il s’est avéré par la suite que c’est un
Officier de la Gendarmerie, commettant une usurpation d’identité en
complicité avec une élue du Peuple Français.
Lors de cet entretien
avec Mme le Maire, et son « adjoint »commettant le délit d’usurpation
d’identité d’un élu du Peuple Français, Mme le Maire n’avait pas hésité à nous reprocher le fait de « ramener les problèmes d’autres pays, chez
elle ! » Alors que de telles manifestations ont régulièrement lieu sur
nombres de communes françaises à l’encontre de nombreux chefs d’Etats, y
compris contre vous-même Monsieur le Président. Ce jour, nous avions
également fait un don de livres achetés en France : « Le Roi Prédateur »
et « Le Grand Malentendu », à mettre dans la bibliothèque du village,
mais elle ne les a jamais déposés à la bibliothèque. Cependant l’argent
mal acquis dudit prédateur est, quant à lui, le bienvenu dans cette
commune.
Le23/10/2012, nous avions déposé par fax des déclarations
pour manifester pacifiquement et camper à Betz dans des endroits qui ne
gênent nullement, à coté du château du roi Mohammed 6, sur les trottoirs
ou espaces vides du domaine public. Nous souhaitions ainsi manifester du
27/10/2012 au 29/10/2012 à midi.
Le24/10/2012, Mme le Maire nous
avait notifié un Arrêté d’interdiction de camper signé comme par hasard
le 22/10/2012, soit la veille de sa réception de notre fax !
Le même
jour, soit le 24/10/2012, Monsieur Nicolas Desforges, Préfet de
l’Oise, nous avait notifié un Arrêté Préfectoral qui, sans exagération,
m’a rappelé la dictature au Maroc. En effet, l’Arrêté liberticide se
basait sur des informations toutes erronées qu’il aurait obtenues
illégalement. Ce Préfet a, par exemple, dit qu’il avait fouillé nos
emails, violant donc notre droit à la confidentialité des échanges. Il a
aussi assorti ses violations par des mensonges. Une plainte est
d’ailleurs déposée contre lui pour cet intrusion illégale, et pour
mensonges, en plus de la plainte déposée contre cet arrêté absurde et
pour lesquelles, notre Collectif compte aller jusqu’à la Cour
Européenne des Droits de l’Homme s’il le fallait.
Le 25/10/2012,
vers 16h00, au moment où nous sortions de chez un avocat à Paris, deux de
mes amis et moi, tous membres du dit Collectif, avions été contrôlés
par quatre policiers en moto et en civil, sans raisons. Contrôles
d’identité et des papiers de notre véhicule même s’il était en
stationnement.
La nuit du 26 au 27/10/2012, le véhicule contrôlé
deux jours avant, avait subi un acte de vandalisme, alors qu’il était
stationné en plein boulevard parisien. Des dégâts matériels et financiers
nous ont donc été imposés la veille de notre manifestation pacifique à
Betz.
Le 02/11/2012, ce même Préfet nous a même envoyé un second
Arrêté Préfectoral d’interdiction à manifester pour une seconde période
sans que nous ne lui ayons adressé aucune déclaration concernant cette
période !
Le27/10/2012, je me suis rendu à Betz avec trois membres
dudit Collectif dans des véhicules séparés, pour manger à Betz et
attendre la réponse de notre avocat suite aux référés introduits en
justice, et à notre surprise, nos véhicules et nous mêmes avons fait
l’objet de nombreux contrôles et fouilles de la Gendarmerie en quelques
heures. D’étroites escortes et atteintes à nos libertés de circuler,
voire même de discuter entre nous, nous ont été réservées, en plus des
enquêtes d’officiers de la Police Nationale.
Fin novembre 2012, je
me suis rendu avec un ami à Betz. Nous voulions vérifier si les livres
remis à Mme le Maire étaient bel et bien déposés à la bibliothèque et si
on pouvait faire d’autres dons de livres, notamment « le Dernier Roi,
Crépuscule d’une Dynastie », « Les Trois Rois : La Monarchie Marocaine,
de l’Indépendance à nos jours », « Notre Ami le Roi », « Hassan 2, entre
Tradition et Absolutisme », « Paris, Marrakech », « Quand le Maroc sera
Islamiste », et autres livres publiés en France et interdits au Maroc et
dissimulés à la population de Betz, entre autres. J’avais laissé la
voiture à des centaines de mètres de la Mairie, et nous nous y sommes
dirigés à pied. Arrivés à coté de la Mairie, les gendarmes, qui
roupillaient dans leurs camions, et sans raison, ont procédé à notre
fouille corporelle, au contrôle de nos identités, et nous ont obligés à
retourner au véhicule qu’ils ont fouillé aussi minutieusement; puis nous
ont demandé de quitter Betz sans explication. Nous n’avions pas pu
repérer la Bibliothèque municipale ou y accéder.
Le 20/01/2013,
alors qu’avec des amis nous étions en route vers Bruxelles, nous avons
décidé de faire un petit détour par Betz pour y prendre quelques
photos.Les gendarmes nous en ont alors empêchés sans qu’ils puissent
nous apporter des Arrêtés interdisant la prise de photos dans le domaine
public. Ils nous ont même emmenés au poste et nous y ont séquestrés
pendant plus de quatre heures pour soi disant « un attroupement ». Ils
nous ont confisqué nos pancartes, tracts et affiches qu’ils ont jugé
« hostiles au roi du Maroc ». Après nous avoir auditionnés, ils ne nous
ont pas laissés repartir par où on voulait, ni quand on voulait. Ils nous
ont escortés sous la neige par des chemins de retour que nous ne
connaissions pas, jusqu’à mi-chemin vers Paris. Ils nous ont ainsi, en
plus de la séquestration, empêchés de nous rendre à Bruxelles manifester
contre le roi que nous jugeons dictateur.
Le 14/05/2013, un ami
membre du dit Collectif vivant à Pau, ancien Commandant en retraite de
l’Armée Marocaine, après s’être vu suspendre sa pension de retraite au
Maroc suite à ses activités dans notre Collectif, a été obligé d’entamer
une grève de la faim à 69 ans, pour se voir rétablir ses droits. Nul
doute que les autorités dictatoriales du Maroc ont eu accès à certaines
informations sur ses activités dans ledit Collectif, via certains agents
de l’autorité publique française.
Par ailleurs, Mme le Maire de Betz
a informé mon ami que ce n’est pas la peine quenous allions à la
brocante prévue à Betz le 26/05/2013 car cette dernière serait annulée.
Un mensonge, que nous découvrirons plus tard.
Le15/05/2013, nous
apprenions que la Gendarmerie n’avait pas envoyé les dossiers de notre
séquestration du 20/01/2013 au tribunal compétent pour classement
ou poursuite. Une pratique qui rappelle encore une fois celle de la
dictature au Maroc et ce moyen d’avoir des « affaires sous le coude » à
faire sortir contre les opposants en cas de besoin. Nos perquisitions,
pourtant desbiens personnels, sont également et toujours séquestrées
sans raison à ce jour.Et nous ignorons toujours pourquoi nous avions été
séquestrés.
Le23/05/2013, je me rends avec une journaliste dans
un véhicule qui n’est pas lenôtre. Parmi tous les véhicules qui
rentraient à Betz, seul le nôtre a été stoppé et bloqué, vers 12h, par
les gendarmes avant même qu’ils nous y aperçoivent. Le véhicule, pour des
raisons mystérieuses, aurait été« signalé », selon les gendarmes.
Encore une fois, un contrôle d’identité, et même des alcoo tests, nous ont
été faits. Ensuite les gendarmes nous ont demandé l’objet de notre
visite. Notre réponse était que nous sommes à Betz pour y faire un tour,
et pour nous rendre à la Mairie pour des raisons meconcernant. Le
Commandant de la Gendarmerie sur place, après nous en avoir interdits,
nous a proposé de le suivre à la Brigade par un chemin autre que celui
que nous souhaitions emprunter, même si d’autres
véhicules l’empruntaient. A la Brigade, il nous a montré un croquis et
nous a informés que nous étions interdits de circuler dans presque les
trois quarts de Betz ! A mon étonnement, je lui ai fait remarqué qu’outre
l’aberrance de me priver de mon droit de circuler comme tout le monde,
la Mairie à laquelle les gens souhaiteraient se rendre se trouvait dans
cette zone. Il m’a dit que pour m’y rendre il faudrait des autorisations…
Et que Mme le Maire ne serait là qu’à 16H. Après un petit tour dans les
villages avoisinant Betz, nous retournions à Betz ou un nouveau contrôle
nous attendait sous prétexte que les équipes ont changé (Le Commandant
était le même pourtant) Nous subissions encore un alcotest, un contrôle
des pièces d’identité, des papiers du véhicule, et une fouille de ce
dernier. Ensuite, la Gendarmerie ne nous a pas permis de nous rendre à
la Mairie et n’a pas voulu nous le notifier par écrit. Mme le Maire ne
daignait pas répondre au téléphone, et ses secrétaires nous disaient que
le fait que la Gendarmerie était en train d’empêcher des citoyens de se
rendre à la Mairie, ne regardait pas Mme le Maire !
J’ai alors décidé de déposer plainte pour cette atteinte grave à mes droits. Une fois à la Brigade de la Gendarmerie, évidemment escorté et via les voies qu’imposait la Gendarmerie, nous y avons trouvé Mme Le Maire. Elle m’a dit qu’elle souhaitait m’entendre dans la Brigade de la Gendarmerie. Nous lui avions dit que c’était une insulte grave de la part d’une élue qu’elle est sensée être, à notre encontre et à l’encontre de ses électeurs, de ne pas s’insurger contre l’attitude liberticide de la Gendarmerie d’un côté, et de l’autre de vouloir nous entendre au poste de la Gendarmerie. Après notre refus de lui parler à la Gendarmerie de Betz, Mme le Maire a changé d'avis et a voulu nous recevoir à la Mairie. Le Préfet de l'Oise est alors intervenu pour dire au Commandant de la Gendarmerie de nous refuser l'accès à la Mairie de Betz! Cet acte qui ne peut être qualifié que d’arbitraire ou discriminatoire (peut être suite à mes origines ?) m’est inadmissible dans un État que je crois de droit. Donc je le dénonce haut et fort quel qu’en soit le coût, et jusqu’à ce que je sois rétabli dans tous mes droits, excuses des responsables en sus.
J’ai alors décidé de déposer plainte pour cette atteinte grave à mes droits. Une fois à la Brigade de la Gendarmerie, évidemment escorté et via les voies qu’imposait la Gendarmerie, nous y avons trouvé Mme Le Maire. Elle m’a dit qu’elle souhaitait m’entendre dans la Brigade de la Gendarmerie. Nous lui avions dit que c’était une insulte grave de la part d’une élue qu’elle est sensée être, à notre encontre et à l’encontre de ses électeurs, de ne pas s’insurger contre l’attitude liberticide de la Gendarmerie d’un côté, et de l’autre de vouloir nous entendre au poste de la Gendarmerie. Après notre refus de lui parler à la Gendarmerie de Betz, Mme le Maire a changé d'avis et a voulu nous recevoir à la Mairie. Le Préfet de l'Oise est alors intervenu pour dire au Commandant de la Gendarmerie de nous refuser l'accès à la Mairie de Betz! Cet acte qui ne peut être qualifié que d’arbitraire ou discriminatoire (peut être suite à mes origines ?) m’est inadmissible dans un État que je crois de droit. Donc je le dénonce haut et fort quel qu’en soit le coût, et jusqu’à ce que je sois rétabli dans tous mes droits, excuses des responsables en sus.
Par ailleurs, même le dépôt de plainte à la Gendarmerie de
Betz, et contrairement à la Charte accrochée aux murs de la Police et de
la Gendarmerie, m’a été refusé suite à ma demande d’avoir une personne
de mon choix à mes côtés lors du dépôt de plainte. J’ai décidé de la
déposer ailleurs finalement.
Monsieur le Président,
A Betz,
les principes élémentaires que vous défendiez dans votre
compagne électorale et lors de votre investiture n’y sont guère respectés
envers des citoyens pacifiques.
Betz est devenu une zone de non droit, combien même constitutionnels soient-ils.
Le peuple
marocain voit dans l’attitude de certains de vos fonctionnaires
unecomplicité dans les crimes de tout genre qu’il subit régulièrement de
la partdu régime dictatorial en place, incapable de se réformer et qui a
atteint ses limites.
Sachez Monsieur le Président que l’image de la
France et du Français à l’étranger, est plus importante, et est de plusen plus vitale que n’importe quel autre intérêt, si intérêt il y a, en
échange du soutien à ce régime.
Monsieurle Président,
Devant toutes
ces injustices et ces actes inadmissibles, j’ai le regret de vous
faire savoir à vous et à l’opinion nationale et internationale que
j’entame à compterde ce soir, le 24/05/2013, une grève de la faim
illimitée, à Betz, devant cette mairie à laquelle on m’a interdit
l’accès, jusqu’à ce que mes droits soient respectés, à savoir :
- Des excuses du Préfet de l’Oise pour ces nombreuses violations.
- Des excuses de Mme Le Maire de Betz pour ses mensonges, sa partialité contre des citoyens pacifiques.
-
Des excuses du représentant de la Gendarmerie pour leurs usurpations
d’identité, et tous les abus d’autorité qu’ils nous ont fait subir parmi
tous les visiteurs de Betz.
- La désignation d’un emplacement
comme exposant à la brocante de Betz du 26/05/2013, pour y exercer nos
droits (vente, exposition, etc.) comme la Loi nous y autorise.
-
Un engagement que nous serons autorisés à manifester devant le château,
que nous considérons un bien mal acquis, de Betz, en conformité avec le
droit de manifester sans atteinte à l’ordre public.
Monsieur le Président,
Bon nombre
de mes amis ont essayé de me dissuader d’entamer ce qu’ils appellent
un bras de fer avec « La France » pour ses intérêts au Maroc. Je ne pense
pas que c’est La France qui est responsable de ces violations, et que
ce sont plutôt quelques Français.
Je demeure persuadé que vous êtes un homme intègre, honnête, courageux. Je le disais publiquement. Peut être me trompé-je ?
Sans réponse
rapide et positive de votre part, vous aurez failli à l’espoir
de millions de gens aussi bien en France, au Maroc, que dans le monde.
Veuillez recevoir, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma haute considération.
Paris le 24/05/2013
Mustapha ADIB
GSM :06 42 37 42 45
- Ex Capitaine de l’Armée de l’Air Marocaine.
- Lauréat du Prix de l’Intégrité 2000 décerné par Transparency International.
- Ancien détenu d’opinion au Maroc dans les geôles de Mohammed 6 roi du Maroc,malgré le soutien de :
*Amnesty International à Londres, Paris, Berlin, Genève, Québec, Bruxelles, etc.
*Transparency International à Berlin.
*Avocats Sans Frontières à Bruxelles.
*Human Rights Watch à New York.
* Fédération Internationale des Liguesdes Droits de l’Homme à Paris.
*Ligue des Droits de l’Homme à Paris.
*Organisation Mondiale Contre la Torture à Genève.
*Groupe de Travail sur la Détention Arbitraire relevant de l’ONU (Avisfavorable)
*Association Marocaine de Défense des Droits de l’Homme à Rabat.
*L’Amiral Antoine Sanguinetti, des députés français et européens, et autresassociations et personnalités de renommée.
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Lettre de l'ASDHOM au Préfet de l'Oise :
Paris, le 26 mai 2013
À Monsieur Nicolas Desforges
Préfet de l’Oise
Préfecture de
l'Oise
1, place de la préfecture
1, place de la préfecture
60022 BEAUVAIS cedex
Objet : Liberté de circulation du
citoyen marocain Mustapha Adib à Betz dans l’Oise
Monsieur le
Préfet,
L’Association de Défense des
Droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM) a été saisie par le citoyen marocain
Mustapha Adib, ex-capitaine de l’armée de l’air marocaine, sur ses déboires avec
la gendarmerie nationale du village de Betz qui relève de votre autorité
territoriale.
Le 25 mai 2013, alors qu’il
comptait se rendre à Betz pour manifester pacifiquement et observer une grève de
la faim face au château, propriété du chef de l’État marocain, les gendarmes
l’ont stoppé à l’entrée du village et conduit dans leurs locaux pour lui
signifier un arrêté préfectoral lui interdisant, selon ses dires, d’accéder à un
périmètre de 500 m autour d’une zone abritant ledit
château.
Les gendarmes qui l’ont auditionné
ne lui ont jamais produit l’arrêté préfectoral en question. Il s’estime victime
d’une décision arbitraire prise à son encontre depuis qu’il avait tenté en
octobre dernier de manifester avec d’autres citoyens marocains face à ce
château.
L’ASDHOM considère que rien ne
justifie l’interception et l’audition de Monsieur Mustapha Adib. Cette décision
équivaut à une interdiction déguisée faite à ce citoyen pour l’empêcher
d’exprimer son opinion d’une façon pacifique.
La liberté de circulation et la
liberté d’expression et de manifestation sont garanties par les lois
fondamentales de la France.
L’ASDHOM condamne cette
interdiction et vous demande de vous conformer aux lois qui régissent la France
et d’annuler toute mesure liberticide à l’égard du citoyen Mustapha Adib. Il en
va du respect des valeurs des droits de l’Homme que la France a su faire
rayonner à travers son Histoire.
Dans l’attente de vous voir
intervenir pour rétablir Mustapha Adib dans ses droits les plus élémentaires,
veuillez croire, Monsieur le Préfet, en notre haute
considération.
Pour le bureau
exécutif
Ayad
Ahram
Président de
l’ASDHOM
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