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vendredi 31 mai 2013

Maroc - Sahara-Occidental : Le non-élargissement de la Minurso aux droits de l’Homme est une menace sérieuse

La décision du Conseil de sécurité de ne pas étendre le mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso) aux questions des droits humains dans les territoires occupés, est une «menace sérieuse» pour les droits humains dans la région, a estimé le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap).
«Le refus, le mois dernier par le royaume du Maroc, d’inclure, lors de la session du Conseil de sécurité de l’ONU, d’une clause permanente relative aux droits de l’Homme, dans le mandat de la Minurso, est une sérieuse menace tant pour les activités des ONG sahraouies que pour les défenseurs des droits de l’Homme dans la région», a affirmé le Mrap dans une déclaration orale devant le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies.
Pour cette ONG, basée à Paris, le royaume du Maroc «s’est ainsi, lui-même, disqualifié quant à son élection au Conseil», rappelant que le Maroc a déjà rejeté la recommandation faite par des Etats membres de l’ONU lors de leur session ad-hoc périodique d’inclure les droits de l’homme dans la Minurso, arguant que cela «ne correspond pas au Conseil des droits de l’Homme».
Cela «démontre clairement que le royaume du Maroc n’a pas intégré le rôle coordonnateur des droits de l’Homme dans le système des Nations unies, un rôle octroyé au Conseil par l’Assemblée générale de l’ONU»,  a souligné le Mrap, lors du débat général, lundi, de la 23e session du Conseil des droits de l’Homme.
Cela étant, le Mrap a demandé l’envoi «en urgence» d’une équipe d’enquête au Sahara occidental pour s’enquérir de la situation des droits de l’Homme.
Il a aussi suggéré l’intégration, dans le prochain rapport annuel du Conseil des droits de l’homme, d’une session consacrée aux territoires non autonomes à décoloniser.
Se gardant de prolonger la mission de la Minurso jusqu’au 30 avril 2014, la dernière résolution du Conseil de sécurité de l’Onu «encourage les parties à poursuivre leurs efforts respectifs pour promouvoir et protéger les droits de l'Homme au Sahara occidental et dans les camps de réfugiés», sans étendre le mandat de la mission à ce chapitre.

 http://www.dknews-dz.com/cms/monde/maghreb/22803-maroc-sahara-occidental-le-non-elargissement-de-la-minurso-aux-droits-de-l-homme-est-une-menace-serieuse
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 DOCUMENT par APSO, 30/5/2013Media
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Sahara occidental: Le Maroc et le Front POLISARIO ou le droit de la force et la force du droit.


Les deux protagonistes au conflit du sahara occidental que sont le Royaume du Maroc et le Front POLISARIO dans leur comportement comme dans leur mode opératoire sont dans deux logiques diamétralement opposées:  Une logique de l'utilisation sans limite de la force et une logique légitimiste tirant ses sources du droit international.
La présence du Maroc au sahara occidental n'a strictement aucun fondement juridique. Cet état n'est présent dans le territoire que par la force des baïonnettes. 
La cour international de la HAYE comme la commission onusienne de mai-juin 1975 ont  déclarée toute les deux que le royaume du MAROC n'a aucun attache avec le Sahara dit espagnol à l'époque.
En d'autres mots La CIJ de la HAYE déclare que le royaume du Maroc n'a pas été démembré par L’espagne en 1884 et la mission onusienne de son coté déclarait qu'elle a constaté que les saharouis dans leur immense majorité désiraient l’indépendance et elle n'a rencontré que des sympathisants du Front POLISARIO et accessoirement le PUNS.
Les deux organismes préconisaient la décolonisation du territoire via un référendum d’autodétermination.
Le lendemain le Roi du Maroc déclenchait sa marche verte qui consistait à empêcher l'Espagne d'organiser le référendum d’autodétermination.
Quelques mois plus tard les forces armées marocaines envahissaient le territoire.
C'étaient le premier coup de force du Maroc contre le peuple sahraoui.
La résistance du peuple saharoui continua jusqu'au cessez-le-feu de septembre 1991.
En 2000, le royaume du Maroc sentant qu'il allait perdre la votation comme le disait James BAKER, renie sa signature et déclare le référendum obsolète.
C'était donc le deuxième coup de force du Royaume du Maroc contre le peuple sahraoui.
Quotidiennement, les Sahraouis des territoire occupés, manifestent contre l'occupation de leur pays, pour autodétermination et l'indépendance. Ces manifestations hommes et femmes sont bastonnés, emprisonnés, emprisonnés et torturés.
C'est le coup de force du moment du royaume du Maroc contre le peuple sahraoui.
La résistance du peuple sahraoui incarnée par le Front POLISARIO, n'a pour lui que la légitimité internationale.
Il réclame l'application des droits de l'homme dans les territoires occupés par le Maroc et dans les camps de TINDOUF. Les mêmes exigences des ONG comme AMNESTY international, Human Rigths Watch, le MRAP, LIDH et RFK center.
Il est donc en phase avec les ONG des droits de l'homme.
Il réclame le référendum autodétermination du peuple sahraoui, lequel référendum qui est inscrit dans toutes les résolutions de l'ONU.
C'est clairement, la force du droit incarnée par le peuple saharoui et le Front POLISARIO et le droit de la force utilisé par le Royaume du Maroc contre ce même peuple.

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